A CAUSE DE VOUS, LES LÂCHES, LES TRAÎTRES.

Voilà des heures que je suis devant mon écran et pourtant, la page reste blanche. J’essaie d’écrire mais j’ai du mal à décrire la tristesse qui m’attire dans ce gouffre infini. Un gouffre dans lequel j’aimerais me jeter. Me jeter afin d’aller les retrouver ces amis méconnus, ces amis inconnus,ces mal-aimés dont personne n’a voulu. Il fut bien un temps où ils étaient heureux entourés de tous ces gens aimants, si affectueux .Ils donnaient leur amour sans rien attendre en retour. Pensaient que leur vie durant, il en serait de même chaque jour. Ils se sentaient aimés, choyés, enfin ils pouvaient y croire. Croire que désormais jamais plus ils ne sombreraient dans le noir. Ils y avaient si longtemps pensé, ils en avaient tellement rêvé qu’ils étaient persuadés, cette fois, d’avoir enfin gagné. Gagné l’amour d’un maître. Enfin pouvoir renaître. Un maître qui leur ferait oublier leurs souffrances sans plus jamais les laisser dans l’indifférence .Tout allait bien, du moins le croyaient-ils avant que la date n’arrive de ces vacances maudites. Une fois de plus ils ont été trahis. Une fois de plus ils ont été bannis. Bannis de ce foyer qu’ils aimaient tant. De tous ces gens qui à leurs yeux étaient si aimants .Qui leur avaient fait croire qu’enfin ils étaient sortis de l’enfer. Que jamais plus de leur vie ils ne connaîtraient la misère .La misère, la tristesse d’être de nouveau abandonnés dans un refuge, pour commencer. Mais faute de place très vite à la fourrière,pour la piqure finale qui les sortirait de l’enfer .J’aurais tant aimé qu’ils partent dignement plutôt que largués par ceux qui se prétendaient leurs parents. Leur ont fait croire qu’avec eux ils partaient en vacances. Puis en chemin, les ont abandonnés lâchement. Je me sens si proche d’eux aujourd'hui que moi aussi j’ai envie de fuir. De fuir cette vie de merde et de souffrance. Dire adieu à toute cette indifférence et ainsi prendre ma revanche