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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Le 21 juillet 1969, en plein été, l’homme faisait un premier pas sur le désert lunaire.
Depuis cet exploit historique, tous les yeux se sont tournés vers la prochaine étape. « Nous devons coloniser l’espace, et Mars en particulier », affirmait, en janvier 2012, le célèbre physicien américain Stephen Hawking sur la BBC.
S’établir sur la Planète Rouge ? Ce rêve encore lointain prend forme dans la tête de certains. « Une expérience dingue »
Car, si la Nasa traîne des pieds pour des raisons financières et politiques, des visionnaires promettent d’envoyer des hommes sur la Planète Rouge dans dix ans pour y créer une colonie.
Ce projet baptisé Mars One « est une expérience dingue et fascinante », selon un de ses promoteurs, le Néerlandais Gerardt Hooft, prix Nobel de physique en 1999.
Mais dans le monde scientifique, cette opération, qui consiste à envoyer quatre astronautes sur Mars et à les installer dans un habitat en forme de capsules, est largement décriée.
D’autant que la fusée de l’entreprise américaine SpaceX qui emmènera ces futurs Martiens dans l’espace ne permettra pas de les ramener, faute de carburant, et que ce voyage sans retour servirait surtout de prétexte à une émission de télé-réalité mondiale montrant les péripéties de l’expédition.
C’est le moyen qu’a trouvé l’association à but non lucratif néerlandaise à l’origine de ce projet pour le financer, à hauteur de 5 milliards de dollars. « Ils n’ont ni la notion du temps ni celle de l’argent », tranche François Forget, directeur de recherche au CNRS et planétologue.
Selon lui, le coût d’un tel projet serait plutôt de l’ordre des 200 milliards d’euros. La température actuelle est de – 60 °C Reste que la colonisation de Mars, aussi lointaine soit-elle, pourrait bien advenir un jour. « Si on attend de maîtriser toutes les technologies pour s’y installer, ça risque d’être très long », prévient Francois Forget. L’enjeu le plus difficile pour l’homme est sa capacité à supporter les conditions de vie sur Mars : l’air y est irrespirable, la pression atmosphérique trop basse, la température moyenne avoisine les – 60 °C… Pour se déplacer sur Mars, il faudrait être lourdement équipé, comme les astronautes qui ont foulé la Lune.
Difficile de s’installer durablement dans ces conditions.
La solution envisagée ?
Changer la Planète Rouge en une deuxième Planète Bleue. Apparue dans la science-fiction des années 1940, l’idée de la « terraformation » d’une autre planète, qui consiste à la transformer pour la rendre similaire à la Terre, n’est pas une lubie.
Une fois l’atmosphère de Mars réchauffée et les calottes glacières en grande partie fondues, l’eau à l’état liquide ferait son l’apparition. – Ando« La théorie a même été crédibilisée par des scientifiques dans les années 1990 », note François Forget.
A l’époque, le planétologue de la Nasa Christopher P. McKay et l’ingénieur Robert Zubrin ont rendu des rapports enthousiastes sur le sujet.
A les entendre, il suffirait de réchauffer Mars pour enclencher un mécanisme physique qui nous permettrait de nous y balader tranquillement. « Attention, c’est un processus énorme », prévient Charles Frankel, géologue et journaliste scientifique, spécialiste de Mars.
Polluer pour bien réchauffer Première étape : créer un effet de serre qui retient la chaleur solaire et réchauffe la planète.
Pour cela, il faudrait densifier l’atmosphère martienne, composée majoritairement de dioxyde de carbone (CO2), mais en trop faible quantité.
Comment ?En libérant le gaz carbonique retenu dans les calottes glaciaires. Pour les faire fondre, les scientifiques imaginent installer en orbite un gigantesque miroir, d’une surface de 100 000 kilomètres carrés, qui réfléchirait les rayons du soleil directement sur les calottes.
Techniquement réalisable, le dispositif coûterait une fortune. Autre solution : polluer Mars ! Certains fluors, comme le fréon, sont des gaz à effet de serre d’une efficacité redoutable pour réchauffer une planète.
Dans ce but, le projet espagnol Nomad envisage d’envoyer sur Mars de véritables usines mobiles dont le rôle consisterait simplement à transformer, par combustion, les minéraux présents dans le sol en gaz à effet de serre.
Une fois les calottes fondues, le CO2 se libérerait pour densifier l’atmosphère de Mars.
La température deviendrait plus agréable – autour de 15 °C – et la pression augmenterait mécaniquement pour devenir semblable à celle de la Terre.
Les Martiens humains pourraient alors sortir en chemise, munis d’un masque à oxygène. Reste une ultime opération : transformer le CO2 en oxygène pour pouvoir respirer
. Faire apparaître la vie Certaines espèces de bactéries se nourrissent de CO2 et rejettent, comme une plante, de l’oxygène. Grâce à elles, le gaz carbonique disparaîtrait et la vie pourrait apparaître, comme ce fut le cas sur Terre.
Ce processus prendrait alors des milliers d’années. « C’est une aventure à l’échelle d’une civilisation, reconnaît Charles Frankel.
Mais rien n’exclut que l’on trouve des raccourcis dans le futur. » Certes, mais la sonde Mars Express, lancée en 2003, a mis ce rêve à mal. « On imaginait qu’il y avait beaucoup plus de CO2 dans les calottes glaciaires », reconnaît François Forget.
En fait, les réserves connues sont trop faibles pour imaginer mener une terraformation à l’échelle de la planète. « En revanche, terraformer une partie de Mars est tout à fait possible », assure le chercheur.
C’est peut-être ce qui permettrait de prolonger le rêve de Mars One ou celui des autres conquistadors de la Planète Rouge : terraformer la planète par zones dans de larges serres, quitte à utiliser un scaphandre pour se déplacer entre les villes sous bulles.
Et imaginer que ces villes se rejoignent un jour.
La Nasa envisage une mission habitée Le 14 septembre 2011, la Nasa dévoilait son projet de fusée SLS (Space Launch System, ci-contre), capable de transporter 70 tonnes de matériel et d’effectuer des missions habitées sur de longues distances.
Mais sa propulsion classique est gourmande en carburant. La Nasa a peut-être la parade. Elle développe depuis plusieurs années des moteurs nucléaires, qui dépensent moins d’énergie. Les premiers tests auront lieu dans cinq ans dans un désert américain. En cas de succès, l’homme fera un grand pas vers Mars.