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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Comment Olaf et Tromso ont échappé à l’euthanasie

Publié à 17:29 par fandeloup Tags : danse vie nature nuit livres air animaux
Comment Olaf et Tromso ont échappé à l’euthanasie

Les deux ours polaires, Olaf et Tromso, 24 ans, nés au Cirque d’Hiver de Berlin (Allemagne), arrivés au parc d’Amnéville (Moselle) en 1999. Une patte dans l’eau du bassin, Olaf sommeille.

Tromso, lui, perché sur un rocher, regarde les visiteurs en dodelinant de la tête.

Avec leurs pattes épaisses et leur truffe noire sur leur pelage blanc, les comparses font irrésistiblement penser à leurs doublures en peluche. « Mais attention, ce sont des fauves! Ils n’ont rien à voir avec Booba ou Teddy Bear », sourit Hervé Santerre, directeur zoologique du parc.

Le responsable les connaît bien, il s’est occupé d’eux au quotidien pendant plus de deux ans à leur arrivée, en septembre 1999.

L’intégration des deux ours polaires dans le parc d’Amnéville, l’un des plus grands zoos de l’Est,à vingt kilomètres de Metz, ne fut pas évidente.

Le duo est né au Cirque d’Hiver de Berlin, en Allemagne, dans lequel il a été élevé et dressé.

Durant une décennie, les frères ont diverti le public avec leurs numéros de danse.

Mais en 1999, le cirque a fermé ses portes. Et contacté plusieurs zoos pour leur offrir ses vedettes géantes. « Ce n’était pas dit comme cela, mais en substance, on nous a prévenus : Vous les prenez ou on les euthanasie… », raconte Hervé Santerre.

Amnéville avait déjà un ours polaire, Yuri, un mâle très puissant qui ne pouvait pas cohabiter avec ses semblables à cause de sa violence.

Le parc disposait cependant de deux enclos et d’un autre grand bassin, de 800000 litres d’eau.

La direction a donc accepté de récupérer les deux frères, âgés de 11 ans à l’époque.

Les ours polaires, nés en captivité, plus habitués aux cages de métal qu’au grand air, vont apprendre à vivre dans la nature. « Quand ils sont arrivés, ils n’avaient jamais nagé, précise Hervé Santerre. Ils ont mis plus d’un mois à se familiariser avec l’eau.

Olaf, le plus téméraire, s’est lancé le premier, puis Tromso a suivi. C’était très drôle, au début, de voir ces deux gros ours patauds se débattre dans le bassin avec leurs fesses qui émergeaient… »

Le bassin a également été le témoin d’une aventure peu glorieuse pour ces deux grands fauves du Nord.

Les soigneurs avaient mis des poissons vivants dans leur énorme piscine pour que les ours apprennent à « chasser » leur nourriture. « Ils n’ont pas attrapé un seul poisson en trois mois », poursuit Hervé Santerre.

Aujourd’hui, les frères ont développé une technique de chasse particulière : « Tromso se positionne au milieu du bassin pendant qu’Olaf nage pour rabattre les poissons vers lui, décrit Hervé Santerre.

Tromso, qui est le plus joueur, les tue et les jette en dehors. Olaf, le gourmand, n’a plus qu’à aller les manger. » La nourriture a une place très importante dans la vie des ours. « Ils mangent entre dix et quinze kilos par jour », précise le soigneur. Poissons, viandes, mais également des légumes. « En captivité, les ours blancs ont aussi un régime végétal », précise le spécialiste.

Le repas du soir, le plus important, est servi dans les abris où dorment les ours. « Pour des raisons de sécurité, nous rentrons les animaux pour la nuit, indique Hervé Santerre.

Le dîner est un bon appât pour les faire rentrer. Nous ne pouvons pas être en contact direct avec eux parce qu’ils sont trop dangereux. » Si Olaf, « l’estomac sur pattes », se prête avec plaisir au rituel du coucher, Tromso, moins goulu, rechigne à se faire enfermer. « Il préfère rester jouer dehors.

Un jour, je lui avais donné de très gros os qu’il a utilisés pour bloquer la trappe et ne plus rentrer. » L’atout des soigneurs : « Tromso ne résiste pas aux tartines de pain d’épice et de miel. » Comme dans les livres d’enfants.