bonne bretagne vie france femme fille femmes enfant douceur
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)
horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien
· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables
Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Après une enquête approfondie, un quotidien britannique a révélé que des avortements sélectifs étaient pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne.
Le ministre britannique de la Santé a demandé des "clarifications urgentes" après la décision du parquet britannique de ne pas poursuivre deux médecins, filmés en caméra cachée, acceptant de pratiquer un avortement au motif que le foetus était de sexe féminin. Le ministre britannique de la Santé a demandé des "clarifications urgentes" après la décision du parquet britannique de ne pas poursuivre deux médecins, filmés en caméra cachée, acceptant de pratiquer un avortement au motif que le foetus était de sexe féminin. L'affaire a été révélée par le Daily Telegraph, engagé dans une longue enquête visant à prouver que des avortements sélectifs étaient pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne.
Deux médecins sur neuf ont accepté de pratiquer l'avortement Le quotidien conservateur a équipé en février 2012 quatre femmes enceintes d'origines ethniques différentes - notamment indo-pakistanaise - d'une caméra cachée. Il les a envoyées dans neuf cliniques du Royaume-Uni pour demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas. Si la majorité des médecins ont refusé, deux d'entre eux ont accepté. "C'est une forme d'infanticide féminin", a d'abord objecté un médecin de Birmingham avant de proposer d'inscrire comme raison de l'intervention : "Trop jeune pour être mère". A Manchester, une femme médecin a donné son feu vert en disant : "Si vous voulez un avortement, vous voulez un avortement, voilà tout", le justifiant ensuite par "des raisons sociales". Une enquête de police a alors été ouverte.
Pas de poursuites judiciaires
Le journal britannique a cependant révélé cette semaine que le parquet britannique a décidé, "dans l'intérêt du public", de ne pas poursuivre les deux médecins en dépit du fait qu'il y a "suffisamment de preuves" pour le faire. Le ministre de la Santé Jeremy Hunt a alors exigé "des clarifications urgentes" au conseiller juridique du gouvernement et rappelé que des avortements fondés sur le choix des sexes étaient "hors la loi et totalement inacceptables".
Le parquet renvoie au conseil de l'ordre des médecins
"En prenant en compte la nécessité d'avoir un jugement professionnel sur les actes répréhensibles, et pour ne pas dissuader des médecins de pratiquer des avortements légitimes (...) nous avons conclu que ces cas spécifiques seraient mieux gérés par le conseil de l'ordre plutôt que par la justice", s'est justifié le parquet. Le fait qu'aucun avortement n'ait été finalement pratiqué et que "les médecins doivent interpréter la loi et l'appliquer dans des circonstances sensibles et difficiles, non définies par la législation" a également compté, a-t-il fait valoir.
Jusqu'au 24e mois de grossesse Au Royaume-Uni, les avortements peuvent être pratiqués jusqu'à la 24e semaine de grossesse, contre 12 en France, une période suffisamment longue pour connaître avec certitude le sexe de l'enfant à naître. Mais contrairement à la plupart des pays d'Europe, dont la France, les femmes souhaitant avorter en Angleterre et au Pays-de-Galles doivent justifier leur décision auprès de deux médecins, auxquels il revient de donner ou non leur accord.
La loi de 1967 prévoit qu'un avortement peut avoir lieu "pour sauver la vie ou empêcher des blessures graves et permanentes à la santé physique ou mentale de la femme enceinte". Le Conseil de l'ordre a indiqué avoir demandé au parquet de lui "transmettre les preuves réunies dans cette affaire" et précisé qu'il "va reprendre" l'examen du cas de ces médecins qui ont subi "des restrictions dans leur activité" le temps de l'enquête.
Un ratio déséquilibré garçon-fille dans la communauté indienne
Près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays-de-Galles. Une étude de l'université d'Oxford de juin 2007 a révélé que les mères d'origine indienne qui donnent naissance en Grande-Bretagne affichent à partir de leur 3e enfant un ratio garçon-fille nettement déséquilibré (113 garçons nés pour 100 filles pour les naissances entre 1990 et 2005 contre 105 garçons pour 100 filles pour la moyenne nationale). "L'explication la plus plausible, comme en Inde ou en Chine, est que l'identification prénatale du sexe et les avortements sur les foetus de sexe féminin qui en découlent, sont en augmentation", concluait l'étude.
La préférence pour les garçons séculaire
Dans certaines régions de Chine ou d'Inde, pays où la préférence pour les garçons date de plusieurs siècles, le déséquilibre peut atteindre 125 garçons pour 100 filles. En Angleterre et au Pays-de-Galles, 7,5 millions d'habitants (soit 13 %) sont nés à l'étranger, selon le recensement de 2011. Près d'un sur cinq viennent d'Inde et du Pakistan.