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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Nathan Verhelst ne supportait plus de ne pas être l'homme qu'il voulait être.
Ce Belge de 44 ans a été euthanasié lundi après une opération de changement de sexe qui a échoué.
Il est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis, à l'issue d'une longue procédure en vue d'obtenir l'accord du monde médical dans un pays où l'euthanasie est légale depuis 2002.
Euthanasie et suicide assisté: autorisés dans 4 pays européens
Belgique: une majorité pour étendre l'euthanasie aux mineurs
En France, l'Ordre des médecins fait un premier pas vers l'euthanasie «Il est mort en toute sérénité», a assuré le médecin l'ayant suivi, Wim Distlemans, de l'hôpital universitaire flamand VUB.
Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car «on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables», a-t-il précisé au quotidien «Het Laaste Nieuws». Nathan avait le sexe féminin à sa naissance, dans une famille qui comptait trois garçons, et portait le prènom de Nancy.
Il avait été rejeté par ses parents, qui souhaitaient un nouveau garçon, selon le quotidien qui l'a interrogé la veille de sa mort.
Rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait :
sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était «raté», avait-il expliqué. «Une aversion pour mon nouveau corps» «J'avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps», avait raconté Nathan. «J'ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté», avait-il résumé, estimant être «resté 44 ans de trop sur cette terre».
Pour avoir recours à l'euthanasie, «la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances» pouvant être «d'ordre psychique ou physique», a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie. «Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection (...)
Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère», a-t-elle ajouté sur RTL.
Le débat sur l'euthanisie n'est pas clos en Belgique
Une chaîne de télévision flamande, TV Oost, diffusera prochainement un reportage consacré à la vie de Nathan, qu'elle a suivi jusqu'à son dernier jour.
Le débat sur l'euthanasie n'est pas clos puisque le parlement belge doit examiner son extension aux mineurs «capables de discernement» et aux adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou vasculaire grave. La grande majorité des Belges approuvent ces évolutions, selon un sondage à paraître mercredi dans «la Libre Belgique» et devant être diffusé le même jour par la RTBF.