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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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La banquise fond , la population de rennes du Groenland aussi
L'ours polaire n'est pas la seule espèce menacée par la fonte de la banquise, dont l'impact peut se faire sentir loin à l'intérieur des terres arctiques et perturber la reproduction de paisibles herbivores, comme le renne du Groenland, suggère une étude publiée mardi.
Liée à la hausse du CO2 atmosphérique, la fonte de la glace de mer dans la zone arctique n'a cessé de s'accentuer depuis 1979, durant les mois d'été et d'automne.
La fonte de cette banquise arctique, qui couvre 15 millions de km2, a atteint un record durant l'été 2012. Un phénomène qui menace directement d'extinction les ours polaires en les privant de leur habitat naturel.
Mais la fonte de la banquise pourrait également avoir des répercussions inattendues à l'intérieur des terres, démontrent des chercheurs, qui ont étudié une zone de toundra montagneuse dans l'ouest du Groenland, mesurant différents paramètres durant onze années.
Ils ont observé que la végétation y parvenait à maturité de plus en plus précocement dans l'année : 16 jours plus tôt en moyenne en 2011 par rapport à 2002.
Parallèlement, la population de rennes (Rangifer tarandus) vivant dans la région a décliné, en raison d'une baisse des naissances et d'une hausse de la mortalité des jeunes.
On pourrait penser qu'une végétation plus abondante aux premiers jours du printemps bénéficierait à ces herbivores. Mais c'est le contraire, car si les plantes sont en avance, les rennes, eux, n'ont rien changé à leurs habitudes migratoires millénaires.
Et ils payent ce décalage au prix fort, estime l'étude menée par Jeffrey Kirby et Eric Post, biologistes à l'Université américaine de Penn State. Les rennes dépendent entièrement des végétaux pour leur alimentation. Durant les longs mois de l'hiver arctique, ils creusent sous la neige pour se nourrir de lichens.
Mais au printemps, ils se tournent vers les herbes de la toundra, les jeunes bourgeons de saules ou d'autres arbustes, beaucoup plus nutritifs. C'est l'allongement du jour qui leur signale que le moment est venu de migrer vers des zones où cette végétation printanière est abondante, une période qui coïncide avec celle où les femelles mettent bas. Mais avec cette éclosion prématurée de la végétation, les femelles arrivent trop tard dans leurs «maternités» traditionnelles : les plantes ont dépassé leur pic de productivité et leur valeur nutritive est déjà en train de diminuer...
Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas le réchauffement lui-même qui semble responsable de ce phénomène, mais bien la fonte de la banquise durant l'été, suggère l'étude, publiée dans la revue britannique Nature Communications.
D'après les calculs des chercheurs, c'est la fonte de la glace de mer, et non la température ou un autre facteur environnemental, qui présente la plus forte corrélation avec le développement précoce de la végétation et le déclin démographique des rennes.
Ces mécanismes, très complexes, échappent encore à la compréhension des auteurs de l'étude, qui jugent nécessaire de procéder à de nombreuses observations au niveau local en différents points du globe pour les élucider.