S'évader en écrivant tout ce que tu ressens sur une feuille, avec ton crayon à la main. Pendant des heures et des heures, parce que à la fois ça te fait du bien. Appuyer dessus tellement fort, parce que ce que tu écris ne se reproduira plus jamais. Vouloir casser cette mine, parce que ça te fait bien trop mal. Au fond, écrire c'est hurler en silence ce qu'on voudrait bien dire à haute voix, ce qu'on voudrait crier au monde entier. Tu trouves tellement les mots, que tu ne t'arrête même plus. Tes pages se remplissent petit à petit, avec des phrases et des mots qui racontent la moitié de ta vie. Parfois les larmes montent aux yeux, mais elles ne coulent pas. Quand tu finis tes phrases, tu les relis sans cesse et tu te dis que la vie change, même les gens avec lesquelles tu as grandi. Les personnes que tu aimes le plus, parfois partent sans même que tu es le temps de leur dire au revoir, qu'ils sont déjà de l'autre coter de la route. Ce n'est pas pour autant que tu les oublies, bien au contraire. Les gens ne se rendent pas compte que, justement c'est en partant que tu penses encore plus à eux. D'autres t'oublient du jour au lendemain. C'est toujours difficile de s'en remettre, quand une personne chère à tes yeux décide de tirer un trait sur toi, de t'oublier et de passé à autre chose. Même si la vie continue, tu te poses toujours de nombreuses questions à l'intérieur de toi, et tu avances avec un énorme vide au fond de ton cœur, et cela pour toujours. Tu te demandes s'ils pensent à toi comme toi tu penses à eux.