Gigi Chao, 33 ans, est une jolie jeune femme de Hong Kong (Chine) qui file le parfait amour depuis neuf ans avec sa compagne, Sean Yeung.

Mais son père, un magnat de l'immobilier, a beaucoup de mal a supporter la préférence sexuelle de son enfant.

A 76 ans, il affirme, lui, avoir eu 10 000 conquêtes amoureuses et ne comprend pas les choix de la trentenaire.

Après une tentative échouée en 2012, Cecil Chao Sze-tsung offre aujourd'hui 95 millions d'euros à l'homme qui arrivera à séduire et épouser sa fille lesbienne.

Ce mercredi, Gigi publie une lettre ouverte pour implorer son père de comprendre sa vie et enfin considérer sa dulcinée comme «un être humain normal et digne». « S'il te plait papa, retire ton annonce! » «Je ne la forcerai pas à se marier», a prévenu le milliardaire dans le Financial Times. «Mais je préférais qu'elle épouse un homme pour avoir des petits-enfants et leur léguer mon héritage», a-t-il expliqué.

En 2012, Cecil Chao avait déjà offert la somme de 50 millions d'euros pour le même défi.

Et 20 000 prétendants s'étaient fait refouler par la jeune femme. «Quelque soit son montant, l'offre de mon père ne me rendra pas capable de trouver un homme attirant», avait-elle tranché dans le South China Morning Post, après avoir été harcelée sur sa page Facebook. «Pour la santé mentale de ta famille, s'il te plait papa, retire ton annonce!» avait-elle insisté sur le réseau social. «Tu ignores à quel point je suis heureuse »

Ce mercredi encore, la jeune femme supplie son père d'arrêter: «Il y a des tas d'hommes biens. Mais ce n'est pas pour moi. Mon regret est que tu ignores à quel point je suis heureuse et satisfaite de ma vie, et qu'il y ait des aspects de mon existence que tu ne partages pas», écrit-elle dans un billet traduit par le Huffington Post français.

Dans cette lettre, Gigi dit pardonner cette humiliation à son père, estimant qu'il agi de bonne foi Dans un pays encore très conservateur, la riche héritière avait défrayé la chronique en déclarant s'être mariée avec sa compagne dès avril 2012 dans la «très romantique» France.

Or le mariage homosexuel n'y était pas encore autorisé.