L'enquête avance à grands pas pour expliquer la mort d'un adolescent de 13 ans retrouvé pendu à son lit, pieds et mains liés, mercredi, au domicile familial de Chantemerle-les-Blés (Drôme).

Selon le Dauphiné.com, pour expliquer ce terrible drame familial, les gendarmes privilégieaient jeudi la thèse d'un jeu qui aurait mal tourné.

La terrible mort d'un adolescent de 13 ans Dès mercredi après-midi, quelques heures après la découverte de l'enfant, les gendarmes de la brigade de Romans, épaulés par trois techniciens de l'identification criminelle de Valence, écartaient de manière catégorique la thèse criminelle, selon le Dauphiné.com.

C'est le père de famille qui, rentrant déjeuner à la maison vers 12H15, a découvert le corps sans vie de son fils, pendu à son lit, dans sa chambre, «avec les pieds et les mains liés», avait déclaré un représentant du parquet.

L'enfant était aussi, semble-t-il, en partie dévêtu. La corde utilisée «semble être une sangle servant à fixer les valises sur une galerie de voiture», ajoutait la même source.

Les circonstances exactes du décès restaient toutefois mystérieuses 

comment l'adolescent a-t-il pu se pendre à un simple lit au sol, tout en ayant les pieds et les mains entravés ?

A-t-il agi seul ou avec l'aide d'autres personnes ?

A-t-il voulu se suicider ou est-ce un jeu qui a mal tourné ?

Visiblement, c'est cette dernière thèse qu'exploitent désormais au plus près les enquêteurs.

«On va essayer de déterminer tout ça», soulignait le magistrat sur les lieux mercredi en début d'après-midi. L'adolescent n'avait pas classe mercredi La jeune soeur de la victime se trouvait dans une pièce voisine au moment du drame, alors que la mère de famille était au travail. «Mais on pense qu'elle n'a rien vu», a souligné le magistrat.

La fillette, dont l'âge n'a pas été précisé, a été entendue dans l'après-midi par les gendarmes.

On ignorait si son audition a pu les éclairer, notamment sur l'emploi du temps de son frère, qui n'avait pas classe mercredi.

Dès mercredi en début d'après-midi, une douzaine de gendarmes de la brigade de Romans ainsi que trois techniciens de l'identification criminelle de Valence ont investi la maison, située au bout d'une longue allée au milieu des vignes, dans cette commune rurale d'un millier d'habitants au nord de Tain-l'Hermitage.

Mercredi après-midi, les techniciens en investigation criminelle ont procédé à de multiples prélèvements sur le corps, les vêtements et la corde utilisée, partant à la recherche d'éventuelles traces de sang ou de lutte dans la chambre pour confirmer ou infirmer leurs hypothèses.

L'autopsie aura lieu vendredi à Grenoble (Isère).