Un dauphin, c’est beau parce que c’est libre .Un bel endroit,avec sa côte et ses paysages marins magnifiques, la région de Taiji, au Japon, aurait de quoi combler les touristes. Or, pendant cinq mois par année, le village est le théâtre d’un odieux massacre. Des milliers de dauphins sont tués et des centaines d’autres capturés pour être vendus dans des parcs d’attractions. Tous les jours ou presque, l’eau se teinte du rouge de leur sang.

Que faire contre une activité non seulement légale, mais aussi hautement lucrative?

La chair de dauphin vaut plusieurs centaines de francs et les plus beaux exemplaires, épargnés, se revendent plus de 100?000?fr. Tout ça pour faire des pirouettes dans les bassins des parcs à travers le monde. C’est à la base qu’il faut attaquer le système. Et refuser de se rendre dans ces parcs. Car ce sont eux qui, au final, financent le massacre. Un dauphin dans une piscine, c’est comme si on nous forçait à vivre dans notre baignoire.

Il n’y a rien de comparable avec la magie de ces animaux dans la mer. Et ça, ça n’a pas de prix.