Nous ne sommes que des brouillons insatisfaits se victimisant dans le paraître de ce monde qui n’a que nous d’imparfait, nous ne sommes que des victimes de pensées se complaisant dans le râlement sur des maux entendus, lus, vus et l’on ne sait plus ce que c’est que de rêver ou simplement d’être, juste être, et l’on n’ose plus jouer les fous parce que l’on nous cataloguerait limite gourous et malheur de ne pas être bien vu pour des inconnus n’ayant de vécu, on ne sait plus se mêler de son cul… Mais si l’on étale ses mots, si l’on ouvre son cœur, si l’on porte un regard sans dard, rien ne va mal parce que tout est spécial, simplement on s’y prend mal et l’on fout tout en l’air parce que si l’on ne revendique pas, si l’on ne critique pas, si l’on ne juge pas… on existe pas… Foutaise… si l’on acceptait ses imperfections, on y verrait du bon et on tolèrerait le moins bon parce qu’on s’écouterait avec délicatesse et de la complaisance intérieure naîtrait pour nous alléger l’esprit devenu meurtri... Aimez-vous bordel et laissez de coté les querelles qui ne sont que des illusions bidons et rentrez en intimité dans votre corps bienfait et vous comprendrez peut être qu’être dans sa bassesse n’a de cesse de vous élever pour continuer à nourrir les chapitres de… l’histoire de votre vie