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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Soudain, Djouba lance le sprint. La plus jeune des femelles – elle est née ici en 2012 – part au galop, suivie par ses congénères. Le troupeau de seize girafes évolue, gracieux, majestueux. Leurs jambes sont si longues que celles-ci semblent courir au ralenti. « Pourtant, elles peuvent faire des pointes à 65 km/h », assure Justine, leur soigneuse attitrée au zoo de Vincennes, à Paris.
Espèce présente depuis l’inauguration du site, en 1934, les girafes comptent parmi les stars du parc rénové.
Car, près de six ans après sa fermeture, le parc rouvre ses portes le 12 avril. Et certains pensionnaires ont déjà conquis le public : depuis novembre 2013, le zoo a lancé une campagne de parrainages pour une trentaine d’animaux.
En échange d’un don, vous avez droit à un suivi détaillé de votre protégé, voire à des contreparties (entrée gratuite, abonnement annuel…).
Justine, la soigneuse des girafes, a trouvé sa vocation en visitant le zoo, à 6 ans.
Adeline la girafe, Diablo le loup… Et le public a déjà ses chouchous.
Le jaguar Aramis arrive en tête des dons, suivi par deux espèces jamais vues au zoo de Vincennes :
Léna, le lynx de Scandinavie (deuxième) et Diablo, le loup d’Espagne (quatrième).
Adeline, choisie pour représenter les seize girafes du parc, décroche la troisième place. « Cela ne m’étonne pas, dit Justine, sa soigneuse, dans un sourire . On connaît tous Sophie la girafe, le jouet qu’on offre aux bébés. C’est un animal aimé. Mais les girafes sont aussi un des emblèmes de l’Afrique. Rien qu’à les voir, on a l’impression de voyager, et cela fait du bien. »
Pour améliorer le confort des animaux et des visiteurs et remettre en état les infrastructures, 167 millions d’euros ont été investis.
Si le grand rocher artificiel, emblème du zoo, demeure, les murets et le béton ont fait place à de larges vitres d’observation et à des filets.
Grosse bulle de verre, une serre de la superficie d’un terrain de football restitue l’atmosphère chaude et moite des forêts tropicales pour accueillir reptiles et petits primates.
A l’intérieur, comptez 90 % d’humidité. Plus loin, une volière immense, habitée par des flamants roses… Mais la plupart des animaux occupent des enclos à ciel ouvert.
Si les girafes n’ont jamais quitté Vincennes – les déplacer aurait été trop compliqué –, les autres pensionnaires avaient été déménagés. Depuis quelques semaines, les voilà qui reviennent. Suivies par une cinquantaine de soigneurs, les 180 espèces (mille individus), sont réparties en biozones, selon leur origine géographique.
L’Europe est évoquée par des loutres, des loups, des vautours. Des grenouilles tomates, des phelsumas (lézards arboricoles) et des lémuriens figurent l’écosystème spécifique de Madagascar. Pumas, otaries, manchots de Humboldt et pudu des Andes (le plus petit cervidé du monde) incarnent la Patagonie (la pointe sud de l’Amérique latine).
Mais la biozone la plus vaste est dévolue au Sahel-Soudan, avec zèbres, rhinocéros, babouins, lions… Sans oublier les girafes, qui partagent un enclos avec les autruches, les grues couronnées et des antilopes appelées koudous.Le jaguar Aramis a été logé à la Ménagerie du Jardin des plantes avant de prendre ses quartiers au parc zoologique de Paris.
Des espèces peu connues du public Certes, il y a des absents. Faute de place, le Muséum d’histoire naturelle, gestionnaire du parc, a décidé de se passer des ours, des éléphants, des hippopotames, des tigres ou encore des gibbons (singes d’Asie).
Mais de nouvelles têtes, moins connues du grand public, ont fait leur apparition, comme les lamantins (gros mammifères marins), les gloutons (mammifère carnivore de la taille d’un petit ours) et le fossa (mammifère carnivore de Madagascar ressemblant à un petit puma). Justine, la soigneuse, se réjouit de la présence de ces nouveaux venus, mais sa préférence va toujours aux girafes.
C’est en découvrant le zoo de Vincennes à l’âge de 6 ans, qu’elle en est tombée amoureuse, pour « leur élégance, leur silhouette atypique, la nonchalance de leur démarche ». « J’ai su alors que, plus tard, je voulais m’occuper d’elles », assure la jeune femme. A méditer : une visite au zoo peut vous marquer à jamais.
Haut de 65 mètres, le grand rocher reste l’emblème du lieu.
> Parc zoologique de Paris. Entrée à l’angle de l’avenue Daumesnil et de la route de la Ceinture du lac Daumesnil, Paris (12e).
Tél. : 01 40 79 31 25.
Entrée de 11 à 22 €. parczoologiquedeparis.fr
UNE RÉNOVATION TRÈS COMPLIQUÉE
Quatre girafes, cinq éléphants, des lions, des zèbres, des oiseaux… Un « petit zoo » temporaire est monté en 1931, porte Dorée à Paris, à l’occasion de l’Exposition coloniale.En six mois, cette ménagerie exotique attire cinq millions de curieux, poussant le Muséum national d’histoire naturelle à créer un parc permanent.Le zoo est inauguré le 2 juin 1934. Haut de 65 mètres, le grand rocher, qui abritait les singes, est l’emblème du lieu.
Mais, dans les années 1980-1990, le site montre des signes de vieillesse. Le grand rocher, fermé en 1982, ne rouvre qu’en 1997 après d’importants travaux
.Entre 2002 et 2004, c’est au tour de la fauverie et de l’ourserie d’être interdites au public pour raisons de sécurité.Finalement, le zoo est fermé en 2008.
Il faudra quatre ans de procédure avant que les travaux démarrent. En décembre 2012, le premier bâtiment livré est celui… des girafes.