La Rochelle : viol au lycée, la justice ordonne 500 tests ADN.

C'est une mesure d'une rare ampleur que la justice vient d'ordonner à la Rochelle (Charente-Maritime).

Selon une information de France 3 Poitou-Charentes, près de 500 tests ADN vont être menés auprès des lycéens, des enseignants et du personnel administratif du lycée privé Fénelon - Notre-Dame.

Les enquêteurs cherchent à identifier le violeur qui a agressé une élève de 16 ans dans les toilettes de l'établissement le 30 septembre dernier.

De lundi à mercredi, les enquêteurs vont effectuer les prélèvements sur les 500 personnes concernées.

Indolore, le test consiste à prélever de l'ADN avec un coton-tige à l'intérieur des joues et sous la langue. Une autorisation des parents sera nécessaire pour les mineurs.

Ceux qui refusent de se prêter à ces prélèvements pourront être convoqués au commissariat et placés au garde à vue. D'après France 3, les tests négatifs seront détruits.

Ce qui laisse entendre qu'ils ne seront pas versés à la base de données du Fichier national automatisé des empreintes génétiques. Le violeur profite de l'obscurité La procureure de La Rochelle, Isabelle Pagenelle, a organisé une réunion ce vendredi soir.

La magistrate doit rencontrer parents d'élèves et personnel. D'ores et déjà, un courrier d'explication a été envoyé aux parents. Une cellule de soutien psychologique sera mise en place.

Le mode opératoire du violeur laisse à penser que l'adolescente a été victime d'un prédateur. L'individu qui a violé la jeune fille a attendu que la lumière des toilettes s'éteigne pour passer à l'acte.

Mais les enquêteurs ont bon espoir de résoudre l'énigme. Les traces ADN laissées par l'agresseur sont exploitables.