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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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La France réalisera 50 milliards d'euros d'économies entre 2015 et 2017 en gelant temporairement les prestations sociales mais sans renoncer aux recrutements de fonctionnaires promis par François Hollande, a annoncé mercredi Manuel Valls. Une feuille de route "difficile", a reconnu le chef de l'Etat, tout en ajoutant que "rien n'est pire que l'immobilisme".
A une semaine de la présentation du programme de stabilité et de la trajectoire actualisée des finances publiques jusqu'à la fin du quinquennat, le Premier ministre a déclaré que le gel du point d'indice de la grille salariale de la fonction publique serait reconduit l'an prochain.
Coupant court aux spéculations sur un renoncement du gouvernement à la création de 60.000 postes dans l'Education nationale sur le quinquennat pour cause de disette budgétaire, Manuel Valls s'est posé comme le garant des promesses électorales de François Hollande.
"Faire des économies implique de faire des choix et de respecter les engagements du président de la République", a-t-il dit lors d'une déclaration à l'issue du conseil des ministres, s'engageant aussi à maintenir les recrutements pour la police et la justice.
Confirmant les ordres de grandeur donnés dans son discours de politique générale, il a précisé que 18 milliards d'euros d'économies seraient réalisées sur l'Etat, 11 milliards sur les collectivités territoriales, 10 milliards sur les dépenses de santé et 11 milliards sur d'autres dépenses de sécurité sociale.
PETITS RETRAITÉS ÉPARGNÉS
"Il n’est pas question, évidemment, de diminuer le montant des prestations sociales. Mais dans le contexte exceptionnel qui est le nôtre, elles ne seront pas revalorisées jusqu’en octobre 2015", a-t-il expliqué.
Cette stabilité concernera les pensions du régime de retraite de base et potentiellement les retraites complémentaires qui relèvent des partenaires sociaux. "Ces mesures temporaires épargneront les retraités dont les pensions sont les plus modestes puisque le minimum vieillesse continuera, lui, d’être revalorisé", a dit Manuel Valls.
Mais la revalorisation exceptionnelle pour le Revenu de solidarité active, le complément familial et l'allocation de soutien familial sera décalée d'une année. Les minima sociaux (RSA, ASS, Allocation Adulte handicapé) échapperont au gel.
S'agissant du train de vie de l'Etat, il a annoncé une prolongation du gel du point d'indice des fonctionnaires en vigueur depuis 2010 mais confirmé qu'il n'y aurait pas de changement dans les règles d'avancement qui, à effectifs constants, ont un impact de 1,2 milliard d'euros par an. Les effectifs des ministères hors Education nationale, Justice et Sécurité, continueront de diminuer, de même que ceux des agences de l'Etat, sauf Pôle emploi et les universités.
Comme promis, Manuels Valls a annoncé des mesures en faveur des contribuables les plus modestes qui représenteront un effort de l'Etat "aux alentours de 500 millions d'euros" dès juin, a précisé le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
"RIEN N'EST PIRE QUE L'IMMOBILISME", DIT HOLLANDE
Dans un discours en fin d'après-midi, François Hollande a lié le plan d'économies présenté par Manuel Valls à son souhait de mettre en oeuvre une feuille de route "difficile, âpre" mais "indispensable" et qui ne diffère pas les décisions "douloureuses".
Les Français "attendent, et ils ont raison, des résultats", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie l'Hôtel de ville de Paris pour le 70e anniversaire du droit de vote des femmes. "Il est parfois plus facile de différer les décisions douloureuses, de reporter les choix, de fermer les yeux sur les réalités, de laisser filer les déficits", a dit le chef de l'Etat.
"Moi j'ai voulu regarder la vérité en face et pour y parvenir, il y a pas d'autre méthode que de continuer le chemin avec constance et ne pas céder aux intérêts particuliers".
Le coup de rabot sur les prestations sociales et la prorogation du gel du point d'indice de la fonction publique ont été décriés par l'aile gauche du Parti socialiste, pour qui le message de désaveu envoyé par les Français lors des élections municipales n'a pas été entendu.
"Le gel des minima sociaux, pour un gouvernement de gauche, c'est quand même (...) une mesure illisible et incompréhensible", a estimé le député PS Laurent Baumel. A droite, on considère que le compte n'y est pas, faute de réformes structurelles permettant de réduire durablement les dépenses publiques.
"Manuel Valls esquive les réformes structurelles dont notre pays a besoin", a ainsi déclaré le député UMP Hervé Mariton. L'annonce de ces nouvelles économies intervient alors que Paris se défend d'avoir demandé en vain à la Commission européenne un nouveau délai pour ramener son déficit public à 3% du PIB en 2015 comme il s'y est engagé.
Ces économies visent à réduire le déficit public de la France conformément à ses engagements européens mais aussi à financer la baisse du coût du travail prévue dans le cadre du "Pacte de responsabilité et de solidarité".