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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Changer le sang et refroidir le corps à 10 degrés : cette solution pourrait sauver des vies
Des victimes de blessures par balles ou par arme blanche vont être refroidies de l'intérieur pour laisser le temps aux chirurgiens d'opérer.
Une méthode qui pourrait sauver de nombreuses vies, et qui va être testée dans un hôpital de Pittsburgh (USA).
Les médecins de Star Trek et autres films et livres d'anticipation l'ont prédit depuis des lustres, mais cette fois, c'est pour de vrai : l'animation suspendue va être utilisée pour la première fois sur un être humain à l'UPMC Presbyterian Hospital de Pittsburgh (Pennsylvanie, USA). Dans des cas extrêmes de blessures, comme par exemple les blessures par balles ou par arme blanche, la victime arrive à l'hôpital en état d'arrêt cardiaque, avec des blessures ouvertes, ayant perdu beaucoup de sang, et les méthodes traditionnelles de réanimation peuvent s'avérer inefficaces.
Dans ces circonstances, les chances de survie sont alors estimées à moins de 10%.
La solution ?
Refroidir le corps de l'intérieur, afin de laisser aux chirurgiens le temps d'opérer. Dans le froid, les réactions chimiques dans le corps ralentissent, et les besoins en oxygène diminuent.
Remplacer le sang par une solution saline froide Le principe est connu depuis des décennies, et l'on a des exemples de personnes tombées dans de l'eau très froide et qui ont pu être ramenées à la vie plus d'une demi-heure après avoir cessé de respirer.
Mais le problème n'est pas de refroidir quelqu'un, c'est bien d'arriver à le ramener ensuite à une température corporelle normale sans qu'il y ait de lésions causées par le processus.
La technique utilisée a été mise au point sur des cochons par l'équipe du professeur Peter Rhee, de l'université de l'Arizona. Elle consiste à remplacer le sang du patient avec une solution saline froide par une canule (un petit tube) placée dans l'aorte.
La température du corps tombe à 10 degrés L'intervention va rapidement porter la température de son corps à environ 10 degrés, et pratiquement stopper toute activité cellulaire, comme le rapporte New Scientist.
Le refroidissement est rapide, et lorsque le patient est dans cet état de "vie ralentie", il peut alors être amené sur la table d'opération, laissant le temps aux chirurgiens de s'occuper de ses blessures. Le corps peut ensuite être graduellement ramené à une température normale, la solution saline étant remplacée par du sang.
Seulement 2 heures pour réparer les dégâts Le Dr Samuel Tisherman, responsable des prochaines expérimentations humaines du procédé à l'hôpital de Pittsburgh, se refuse à parler d'animation suspendue, un terme qui à son sens rappelle trop la science-fiction.
Il préfère évoquer "la préservation et réanimation d'urgence", comme il l'explique à Cnet. De plus, cet état ne peut être maintenu très longtemps. Les chirurgiens n'auront environ que deux heures pour réparer les dégât causés par les blessures à l'organisme du patient.
Mais, au moins, il aura de meilleures chances de s'en sortir. Le feu vert pour des essais sur des êtres humains a été donné par la US Food and Drug Administration, autorité américaine en charge du secteur médical.
C'était nécessaire, car un test grandeur nature soulevait une question éthique : du fait de l'urgence, ni le patient ni sa famille ne pouvaient donner leur consentement pour l'expérimentation.
L'hôpital a d'ailleurs mis en place une adresse email où les habitants peuvent écrire pour informer l'hôpital si ils ne souhaitent pas que cette technique soit utilisée sur eux s'ils étaient blessés. En tout état de cause, ne seront placés en animation suspendue que les patients qui auraient de grandes chances de mourir sans le recours à cette nouvelle technique.
Financée par le département de la défense des Etats-Unis, cette recherche ouvre la voie à d'autres, et peut-être demain à de l'hibernation longue durée. La définition de la mort a changé... Mais ce n'est pas le problème du Dr Tisherman : "Nous essayons de sauver des vies, pas d'expédier des gens sur Mars".
Le fait est qu'il s'agit avant tout d'une grande avancée médicale. Comme le déclarait le professeur Rhee, cité par Forbes, "la définition de "mort" a changé : Chaque jour au travail je déclare des gens décédés.
Ils n'ont pas de signes de vie, pas de pouls, pas d'activité cérébrale. Je signe un papier, sachant au fond de mon coeur qu'ils ne sont pas vraiment morts, que je pourrais à ce moment-la les mettre en état de vie suspendue.
Mais je dois les mettre dans une housse à cadavre. C'est frustrant de savoir qu'il existe une solution." Désormais, cette solution va pouvoir commencer à être mise en oeuvre...
Jean-Paul Fritz - Le Nouvel Observateur