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avocat

Publié à 13:09 par fandeloup Tags : france
avocat

Hérault: Les avocats refusent d’être les vaches à lait de la justice..

Près de 150 professionnels ont redit ce jeudi 26 juin leur opposition à la taxe qui frapperait leur cabinet, mesure à l’étude pour financer l’aide juridictionnelle...

Le mécontentement des avocats, comme la marée, semble enfler. L’inquiétude aussi. Après une première journée d’action, le 5 juin dernier, le Conseil national des barreaux a appelé ce jeudi 26 juin les robes noires à faire grève. Prenant la parole devant la préfecture de l’Hérault, à Montpellier devant près de 150 avocats en robe, le bâtonnier du barreau de Béziers a lancé :

« Ce qui nous arrive aujourd’hui est inadmissible. La totalité des 161 barreaux de France sont en grève. Les tribunaux de grande instance sont paralysés. » Pour financer l’aide juridictionnelle (AJ), qui permet aux justiciables les plus modestes d’accéder à la justice, frais et honoraires des avocats étant pris en charge par l’Etat, la Garde des Sceaux Christiane Taubira envisagerait en effet d’appliquer une taxe sur le chiffre d’affaires des cabinets d’avocats...

« Est-ce que vous envisageriez de considérer qu’un chirurgien, par exemple, doit payer de sa poche une partie de la dépense de santé que son intervention entraîne?... », interroge Me Luc Kirkyacharian, le bâtonnier du barreau de Montpellier.

« C’est exactement ce que nous disons à propos de ce projet de taxe. Le chirurgien ne va pas payer deux fois la Sécurité sociale, avec ses impôts d’une part, et avec son chéquier lorsqu’il aura fait une opération.... »

Hérault : près d’un justiciable sur deux a recours à cette aide Quelques instants auparavant, alors que le cortège des avocats en robe marchait de la cour d’appel de l’Hérault, rue Foch, à la préfecture, le bâtonnier martelait « l’opposition absolue de la profession à cette solution, qui n’en est pas une. »

Un propos qu’il répètera aujourd’hui après-midi au Garde des Sceaux, au cours d’une rencontre organisée à Paris en marge de l’AG de la conférence des bâtonniers. Me Luc Kirkyacharian pointe aussi la sourde oreille de la Chancellerie jusqu’à présent aux solutions avancées par la profession pour financer l’aide juridictionnelle, « à bout de souffle ».

L’idée serait d’instaurer « une taxe minime sur tous les actes publiés, comme les baux commerciaux », ou « de rendre obligatoire une protection juridique. Les interventions des avocats pourraient alors être indemnisées de façon décente, sans augmentation du budget de la justice. »

Si la revendication est « corporatiste » reconnaît le bâtonnier de Montpellier, elle est aussi « citoyenne. »

« Le risque est de donner naissance à une justice à deux vitesses », alerte Me Elsa Vidal, jeune avocate présidente de l’Union des jeunes avocats de Montpellier. Entre ceux qui auront les moyens de s’offrir un avocat, les autres n’ayant plus qu’à choisir « parmi quelques-uns d’entre nous, dans une fonction totalement sacrificielle puisque les coûts de gestion des cabinets ne sont pas compatibles avec l’indemnisation actuelle de l’Etat », relève le bâtonnier de Montpellier.

L’assèchement des ressources de l’aide juridictionnelle est d’autant plus alarmant dans notre région qu’à Montpellier et dans l’Hérault, « à peu près un justiciable sur deux bénéficie de cette aide », précise Me Luc Kirkyacharian.