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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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malade

Publié à 19:20 par fandeloup Tags : jeune chez paris soi bretagne vie homme divers
malade

Les malades mentaux, victimes avant tout

Souffrir d'une pathologie psychiatrique multiplie par 2,5 le risque de mourir assassiné. Dans l'imaginaire collectif, le malade mental est dangereux. Un préjugé renforcé par quelques faits divers , comme ce jeune homme poignardé en 2008 dans les rues de Grenoble par une personne souffrant de schizophrénie.

Résultat:

45 % des Français pensent que les patients atteints de pathologies psychiatriques sont dangereux pour les autres, selon un récent sondage pour la fondation Fondamentale. Or, les malades mentaux sont plus nombreux à être victimes de meurtres, selon une étude publiée en juin dans la revue médicale The Lancet.

Les addictions montées du doigt

Etre malade mental multiplie par 2,5 le risque de mourir par homicide, selon les chercheurs du Centre des maladies mentales de Manchester en Grande-Bretagne.

Pour parvenir à ce résultat, les médecins ont analysé les données concernant l'état psychique des victimes et des personnes reconnues coupables d'homicides sur trois ans.

Sur 1496 personnes assassinées sur la période, 90 avaient été en contact avec les services de santé mentales dans les 12 mois précédents.

Dans le même temps, les personnes souffrant de troubles psychiatriques avaient deux fois plus de risques d'être auteur d'un meurtre que d'en être victime. Sur les 90 victimes, un tiers ont été tuées par un autre malade mental qu'elles connaissaient.

Dans ces cas, alcool, toxicomanie et antécédents de violences étaient monnaie courante, notent les auteurs de l'étude. Or, selon plusieurs études, une grande partie de l'excès de violence observée chez les patients souffrant de troubles mentaux graves est attribuable aux addictions associées, plus qu'aux troubles mentaux en soi.

«L'enquête épidémiologique Nesarc, sur plus de 25.000 personnes en population générale, a montré que si on élimine les substances psychoactives chez les malades mentaux, il n'y a pas plus de risques criminogènes que dans le reste de la population», explique le professeur Frédéric Rouillon, chef de service à l'hôpital Saint-Anne à Paris.

Une vie plus courte

En 2011, la Haute Autorité de santé s'était emparée du sujet des actes violents commis par des malades mentaux et contrairement à ce montre l'étude du Lancet, sa conclusion était sans appel:

«La vérité documentée est que la très grande majorité des comportements violents sont le fait de sujets indemnes de troubles mentaux graves (troubles schizophréniques et autres troubles délirants, et troubles de l'humeur): ces derniers seraient en lien avec 0,16 cas d'homicide pour 100 000 habitants et par an, alors que le taux d'homicides en population générale est de 1 à 5 pour 100 000 habitants et par an.»

En revanche, pour la HAS, comme pour l'étude anglaise, les malades mentaux sont bien plus victimes de violences que le reste de la population. La proportion à subir des actes violents serait de 7 à 17 fois plus élevée chez les schizophrènes et bipolaires.

«Les malades mentaux sont surtout avant tout victimes d'eux-mêmes. Entre 15 à 20 % des personnes atteintes de schizophrénie se suicident, et leur espérance de vie est de 8 ans inférieure à celle de la population générale», rappelle Frédéric Rouillon.