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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
L'odieux business canin de Nicolas Vanier
Le camp qui porte le nom du célèbre explorateur a fermé pour des raisons d'hygiène et de sécurité, laissant orphelins 61 chiens en mauvaise santé.
Par OLIVIER PÉROU
"Voir des animaux dans cet état, c'est lamentable." Le cri de colère de Pascale Laroche est éloquent. Vendredi dernier, elle a accueilli dans son refuge Eden Valley dix chiens de traîneau qui vivaient dans le camp de l'explorateur Nicolas Vanier à Vassieux-en-Vercors, dans la Drôme. Les photographies parlent d'elles-mêmes : maigres, les chiens recueillis font peine à voir.
"Ils sont pleins de puces et de vers. Ils ont la peau sur les os", fustige la directrice, qui les remet en forme. Le 7 juillet dernier, la direction départementale de la protection des populations (DDPP) a ordonné une procédure d'évacuation pour raisons de sécurité et d'hygiène.
À de multiples reprises, des chiens avaient fugué et tué une trentaine de brebis. La DDPP avait déjà effectué un premier contrôle à la fin 2013. "Jugeant qu'aucuns travaux n'avaient été effectués, nous avons statué que le camp était non conforme", indique l'inspecteur de la DDPP chargé du dossier, Stéphane Klotz.
Parmi les 61 chiens, certains ont été pris en charge par des mushers professionnels, d'autres seront accueillis au refuge pour chiens nordiques Eden Valley à 80 kilomètres de là, et 16 bêtes sont en attente de placement dans un refuge SPA.
"Enfermés à longueur de journée" Depuis sa création en 2011, le camp est controversé. Si les élus locaux ont vu d'un bon oeil l'arrivée d'un personnage médiatique, les mushers - les conducteurs de traîneau - et les agriculteurs, eux, n'ont pas apprécié.
"Il est arrivé comme un cow-boy. Il a construit des cabanes en dur sans respecter les normes et personne ne lui disait rien", raconte l'un d'entre eux. Mais c'est surtout la mauvaise gestion qui est en cause. Sur le site internet du camp Vanier, l'explorateur remercie "ceux qui se sont succédé à la direction".
Sur place, on raconte qu'"il y a eu (...) une valse des directeurs et que les salariés étaient mal payés. Forcément, les chiens ne pouvaient être bien pris en charge.
La dernière attaque de brebis en juin a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Alors les chiens ne sont plus sortis des enclos. "Depuis, ils vivent enfermés à longueur de journée", raconte un musher de la région de Vassieux-en-Vercors qui a souhaité rester anonyme.
La mesure prise par la DDPP est une "mesure d'évacuation des animaux. Le choix de la fermeture a été pris par Nicolas Vanier ou les gestionnaires du camp", a souhaité préciser la préfecture. Un choix qui ne surprend pas Pascale Laroche, du refuge Eden Valley :
"J'avais déjà fait un signalement en mai, car un salarié du camp Vanier m'avait interpellé sur l'état de santé déplorable des chiens." "Depuis la création du camp, saisonniers et stagiaires se sont occupés à tour de rôle des animaux", explique le musher anonyme.
Il reproche à l'explorateur d'avoir fait du business sur le dos des bêtes. Un sentiment partagé par de nombreux autres éleveurs canins. Écoeurée, la directrice du refuge Eden Valley a, elle, reçu des appels de "fans" de Nicolas Vanier prêts à adopter les chiens "touchés par l'explorateur".
Ils auraient été bien déçus de la réalité puisqu'on ne le voyait que "tous les 36 du mois" au camp. Un coup dur pour l'image de l'aventurier amoureux de la nature.
Nouvelle famille d'accueil Bien qu'il ait apposé son image et son nom sur le camp, l'explorateur de 52 ans précise sur le site internet du camp qu'il n'a jamais dirigé la structure. Il lui a juste apporté son "âme et celle de ses voyages".
Avant d'ajouter que les différents directeurs du camp étaient comme lui, "des passionnés de chiens, de chevaux, de nature, mais pas des gestionnaires". Mais pour un musher, "des passionnés qui ont laissé des chiens dans un état lamentable comme ça, [il] n'en [a] jamais vu".
Injoignable, Nicolas Vannier s'est tout de même fendu d'un communiqué sur sa page Facebook où il explique que "certains chiens ont été confiés à des amis mushers et enfin onze chiens ont été placés sur les conseils de la préfecture et de la DDPP dans une association qui était censée aider leurs propriétaires à les placer chez des personnes compétentes et responsables".
Dans les faits, c'est le camp Vanier qui a cédé les chiens, puis la DDPP les a placés dans l'association chargée de leur trouver une nouvelle famille d'accueil.