Le bébé cocker drogué du mendiant est "sauvé"... mais euthanasié le lendemain par l'AFSCA Les défenseurs des animaux s’étaient élevés en masse contre les agissements d’un mendiant qui se servait de son petit chiot pour récolter de l’argent, en le droguant.

Le petit animal d’environ 4 mois a fini par être sauvé. Il a été saisi par le service d’inspection vétérinaire ce 31 juillet à Louvain-la-Neuve. Oui, mais voilà, l’AFSCA, qui a récupéré le dossier, a décidé de l’euthanasier…

Au grand dam d’Animaux en péril. Ce petit cocker d’environ 4 mois était ballotté à travers la Wallonie par un homme aux allures de mendiant. Emmitouflé dans une couverture, le chiot passait de ville en ville.

Les passants de Mons à Louvain-la-Neuve ont dénoncé le comportement suspect du mendiant: il droguait son chiot. Les plaintes se sont multipliées auprès des services de police.

Scandalisée, Wendy, une Montoise, a traqué cet homme pendant des mois, créant même un groupe Facebook afin de faire circuler le message. Celui-ci est arrivé jusqu’aux oreilles du service d’inspection vétérinaire.

Et après enquête, il apparaît que les papiers du chiot ne sont pas en règle... Du coup, c’est l’AFSCA qui reprend le dossier et décide des mesures à prendre.

« Ce chien vient de Pologne, un pays où la rage est très présente, explique Jean-Paul Denuit, porte-parole de l’AFSCA. Nous avons décidé de l’euthanasier, car nous ne savons pas déceler la rage par une prise de sang. Il faut analyser le cerveau. On devait donc le tuer.Ce sont des précautions que nous prenons, car 15 jours avant les premiers symptômes, l’animal est déjà contagieux. Il n’avait ni vaccin ni identité ni aucune garantie par rapport au risque de rage ».

Une décision qui choque et qui interpelle toutes les personnes qui se sont mobilisées pour sauver ce petit chien. « Je suis abasourdie, les bras m’en tombent littéralement, s’étonne Maire-Laurence Hamaide, responsable de l’asbl Animaux en péril.