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L'Allemagne enquête

Publié à 09:51 par fandeloup Tags : femmes mort enfants homme vie
L'Allemagne enquête

L'Allemagne enquête sur 50 anciens gardiens du camp d'Auschwitz Par Anne Vidalie

Le Centre national d'enquête de Ludwigsburg, créé en 1958 pour traquer les criminels de guerre nazis, examine le passé de 50 ex-sentinelles du camp d 'extermination d'Auschwitz-Birkenau.

Les premiers dossiers pourraient être soumis à la justice allemande dans quelques mois.

Soixante-huit ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, l'Allemagne s'apprête à lancer une vaste offensive judiciaire contre les derniers servants de la machine de mort du IIIe Reich. Cinquante hommes, âgés de 85 à 90 ans, sont dans le collimateur du Centre national d'enquête de Ludwigsburg, créé en 1958 pour traquer les criminels de guerre nazis.

Tous, de nationalité allemande ou non, vivent en Allemagne. Tous ont servi comme gardiens au camp d'Auschwitz-Birkenau, la partie de ce vaste complexe concentrationnaire où se trouvaient les chambres à gaz et les fours crématoires.

La jurisprudence Demjanjuk Jusqu'au procès de John Demjanjuk, ces hommes dormaient sur leurs deux oreilles. En mai 2011, un tribunal de Munich a condamné cet Américain d'origine ukrainienne, ex-sentinelle du camp d'extermination de Sobibor (Pologne), pour complicité dans l'assassinat de 27 900 juifs.

Une première qui a bouleversé la jurisprudence germanique. Pour la première fois, la justice jugeait un homme coupable, sans preuve de sa participation directe à un meurtre. Coupable, simplement, d'avoir été l'un des multiples rouages d'une sinistre entreprise criminelle.

"Depuis des dizaines d'années, il existait une liste recensant les gardiens du camp d'Auschwitz-Birkenau dont on ne sait si elle est exhaustive, explique le procureur général Kurt Schrimm, qui dirige le Centre de Ludwigsburg. Après l'avoir complétée en puisant dans les archives d'Auschwitz, nous sommes arrivés à un total d'un millier de noms que nous avons passés au crible pour identifier les survivants."

Aux magistrats de Ludwigsburg, à présent, de passer à la loupe le pedigree et les antécédents de ces 50 anciens gardiens de camp afin de cerner le rôle qui fut le leur.

"Pour chacun, poursuit Schrimm, nous devons répondre à trois questions qui détermineront la possibilité d'engager des poursuites pour complicité d'assassinat : A quelle compagnie appartenait-il? Quand était-il à Auschwitz? Combien d'hommes, de femmes et d'enfants ont été assassinées dans cette période-là?"

Les premiers dossiers pourraient être bouclés d'ici à trois ou quatre mois. Ils seront ensuite transmis aux différents parquets concernés, selon le lieu de résidence des suspects. A eux de décider d'engager ou non une procédure pénale. Une course contre le temps Kurt Schrimm ne compte pas en rester là.

"Nous essayons également de recenser les sentinelles qui étaient en poste dans les autres camps d'extermination, comme Sobibor ou Treblinka, même s'il n'existe pas de listes pré-établies, indique-t-il. Nous nous penchons aussi sur les membres des Einsatzgruppen [les "groupes d'intervention", unités mobiles chargées de liquider juifs, Tsiganes et communistes dans les territoires occupés de l'Est, première phase de la "Solution finale de la question juive" avant l'ouverture des camps de la mort].

Il risque d'être difficile de retrouver des survivants, car les soldats qui étaient affectés aux Einsatzgruppen étaient soit âgés, soit en mauvais état de santé." C'est une course contre le temps qui s'engage.

 

 

Combien de ces hommes seront encore en vie le jour où leur procès s'ouvrira ?

Le cas de Johann Breyer, ex-gardien à Auschwitz-Birkenau n'incite pas à l'optimisme. Ludwigsburg a transmis le dossier très fouillé de cet ancien SS de 87 ans, qui coule une retraite paisible aux Etats-Unis, au parquet de Weiden (Bavière) fin août 2012. Aucune décision n'a, à ce jour, été prise.