Il ya ce jour soixante seize ans Qu’Auchwitz fut enfin libéré, Il ne nous faut pas oublier ce qu’on subit ces pauvres gens. Ils étaient des milliers,perdus et abandonnés dans ces camps, torturés,massacrés,tondus, ils étaient comme des morts vivants. Ils étaient juifs,handicapés homosexuels,différents, affamés et même gazés, et cela des années durant. N’oublions pas car aujourd’hui,oui,tout pourrait recommencer, L’être humain est parfois réduit dans sa folie à accepter l’inacceptable,indifférent a la souffrance de ses frères. Que plus jamais ne coule le sang des innocents sur cette terre.

Rejoignez le #IRemember Wall de Yad Vashem pour marquer la Journée internationale de la Shoah (27 janvier) et commémorer le nom et l'histoire d'une victime. Le IRemember Wall offre l'opportunité unique et significative de se souvenir d'une victime de la Shoah, de son nom, de son histoire et de son visage. Ce projet particulier vous permet de commémorer les identités et de perpétuer la mémoire des 6 millions de Juifs assassinés dans la Shoah, pour qu'ils ne soient jamais oubliés. En rejoignant le IRemember Wall, votre nom sera associé, au hasard, à celui d’une victime de la Shoah : ils apparaîtront côte à côte sur le IRemember Wall. Rejoignez-nous pour commémorer ensemble les victimes de la Shoah.

Le IRemember Wall offre au public une opportunité unique et pleine de sens : participer à un événement de commémoration en ligne pour marquer la Journée internationale de la Shoah. En rejoignant notre IRemember Wall, vous liez votre nom, au hasard, à celui d'une victime de la Shoah, issue de la base de données centrale des noms des victimes de la Shoah de Yad Vashem. Les deux noms apparaîtront, ensemble, sur le IRemember Wall. Vous pouvez également choisir un nom particulier à commémorer, sélectionné dans la base de données centrale des victimes de la Shoah, qui compte aujourd'hui plus de 4,8 millions de noms.

Czesława Kwoka a 14 ans. Elle est décédée le 12 mars 1943 d’une injection de phénol dans le cœur, à Auschwitz, en Pologne.

Ces photos , elles ont été prises par Wilhelm Brasse, un survivant du camp. Celui-ci raconte que la jeune fille venait tout juste de se faire battre par des gardes.

Les clichés ont été colorisés par l’artiste brésilienne Marina Amaral. L’artiste explique aussi la raison pour laquelle un triangle rouge était cousu sur les vêtements de la jeune fille. « Czesława était considérée comme une prisonnière politique car elle vivait à Zamosc. Elle est restée dans le camp seulement trois mois avant d’être tuée. Moins d’un mois après, sa mère, Katarzyna Kwoka, a connu le même sort. »

Marine Amaral a voulu coloriser ces photos pour montrer « le pouvoir qu’ont les couleurs de nous faire comprendre que ces gens qui vivaient des centaines d’années avant nous avaient aussi des familles, des amis et des rêves et ont vécu des moments difficiles – tout comme nous ».

« Regardez les yeux de Czesława », a-t-elle conclu.

Auschwitz : des objets du quotidien retrouvés là où les prisonniers les avaient cachés

A l’occasion de travaux de restauration engagés par l’Autriche, cuillères, fourchettes couteaux ont été découverts. Des ustensiles de cuisine ont été retrouvés cachés dans un conduit de cheminée dans un baraquement du camp d’Auschwitz. 

Il faut consolider l’emblématique église d’Oradour-sur-Glane

 Des murs de l’église du village, laissée intacte depuis le massacre de juin 1944, risquent de s’effondrer.

 Des murs de l’église d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) risquent de s’effondrer. Un chantier chargé d’émotion pour l’architecte des Bâtiments de France.

L’édifice est unique, classé aux Monuments historiques et ne laisse personne indifférent. On y pénètre la gorge serrée. L’église d’Oradour-sur-Glane, en Haute-Vienne, où furent tués durant la Seconde Guerre mondiale les femmes et les enfants du village, nécessite des travaux.

Le 10 juin 1944, les 642 villageois présents ce jour-là ont été massacrés par la 2e division SS Das Reich. Les hommes ont été rassemblés dans les granges et fusillés. Les assaillants ont regroupé femmes et enfants dans l’édifice religieux avant d’y mettre le feu.

Depuis, le village d’Oradour a été laissé en l’état avec, à l’entrée, cette inscription : « Souviens-toi. » Le site est devenu le plus visité de la Haute-Vienne avec près de 300 000 personnes chaque année observant les ruines, la carcasse d’une Peugeot 202, les murs criblés de balles… et l’église. Soixante-quinze ans plus tard, elle est toujours là, debout mais à ciel ouvert, et doit faire l’objet de travaux de consolidation.

« Nous devons éviter l’effondrement de certains murs. Ce sera une intervention délicate », note le maire du village, Philippe Lacroix. La pierre témoigne du drame L’architecte des Bâtiments de France s’occupera du suivi du chantier, non sans émotion.

« L’église est un élément phare du village martyr. Sa préservation est capitale. Il faudra consolider les maçonneries, effectuer des travaux d’étanchéité tout en conservant les traces de brûlures sur les murs et l’oxydation de la pierre qui témoignent du 10 juin », explique Laetitia Morellet.

Une modélisation en 3D a été établie et un premier diagnostic dressé. Les travaux sont estimés à 400 000 € et devraient être terminés en 2021.

L’histoire des jumelles qui ont subi les expériences du Dr Mengele à Auschwitz, et qui ont survécu

 Eva Mozes Kor est une femme au destin extrêmement difficile. Elle a traversé toutes les terreurs du camp de concentration d’Auschwitz mais elle a trouvé la force de survivre à l’Holocauste.

Aujourd’hui âgée de 85 ans, elle entretient activement ses comptes Facebook et Twitter. Elle parcourt le monde entier, participe à des films documentaires, écrit des livres, et a même fondé un musée consacré à l’histoire des expériences nazies.

Chez Sympa, nous avons vraiment été impressionnés par ce témoignage, c’est pourquoi nous voulons partager avec toi aujourd’hui les moments les plus extraordinaires de l’histoire de cette femme dont la volonté de vivre était inébranlable.

Son enfance Eva Mozes est née en Roumanie dans une famille juive. Elle avait deux sœurs aînées, Edith et Alice, et une sœur jumelle, Miriam.

 En mai 1944, sa famille fut envoyée à Auschwitz. Pendant quatre longues journées, ils ont voyagé dans un wagon à bestiaux bondé de déportés. Lorsqu’ils sont arrivés au camp, un gardien a demandé à la mère d’Eva si ses fillettes étaient des jumelles, et elle a dit oui.

Après ça, ses filles lui ont été arrachées des bras, et elles furent emmenées dans un hangar à part. Eva et Miriam n’ont jamais revu leurs parents et leurs sœurs : la dernière fois qu’elles les ont vus, c’était sur le “quai de débarquement” d’Auschwitz.

“Quai de débarquement” à Auschwitz

 Le phénomène de la gémelité troublait de nombreux médecins nazis, dont le plus cruel d’Auschwitz, Josef Mengele, que l’on surnommait “l’Ange de la Mort”. Il y a eu environ 1500 jumeaux comme Eve et Miriam dans le camp de concentration, mais seulement 300 d’entre eux ont survécu, et des dizaines de milliers de personnes ont été victimes des expériences monstrueuses de Mengele.

L’intérêt du médecin pour les jumeaux était purement scientifique : il voulait augmenter le taux de natalité des femmes aryennes. De plus, il était important pour lui de découvrir comment diverses maladies affectaient le corps humain. Pour ce, il introduisait généralement un virus mortel dans l’un des jumeaux, et il comparait ensuite les résultats avec l’autre jumeau en bonne santé. Sous son autorité, diverses expériences ont aussi été menées afin d’essayer de changer la couleur des yeux par l’introduction directe de divers produits chimiques, ou la création artificielle de jumeaux siamois.

 Eva et Miriam ont subi plusieurs examens, expériences et tests génétiques. Lors de la première expérience, Eva fut séparée de sa sœur et emmenée dans un laboratoire, où on lui préleva beaucoup de sang dans le bras gauche, tout en lui faisant plusieurs injections dans le bras droit. Après cela, elle a souffert de fièvre, ses jambes et ses bras étaient enflés, et des taches rouges apparurent sur son corps.

Josef Mengele a alors dit qu’il ne lui restait que deux semaines à vivre. Mais par miracle, elle a survécu, et elle est retournée dans un autre bâtiment où elle a retrouvé sa sœur. Malheureusement, après la guerre, Mengele a fui l’Allemagne pour l’Amérique du Sud, où il est mort sans jamais payer pour ses actes.

 Le 27 janvier 1945, un des prisonniers du camp entra dans le bâtiment où les jumelles se trouvaient, et cria : “Nous sommes libres !” Les filles ont couru dehors où elles ont vu des gens en costume blanc sourire et serrer les prisonniers dans leurs bras, tout en leur distribuant du chocolat et des biscuits.C’était les soldats de l’Armée rouge de l’Union soviétique.

a Les soldats de l’Armée rouge libérant les prisonniers d’Auschwitz Après la libération, les sœurs jumelles, qui étaient alors âgées de 11 ans, ont été confiées aux soins de religieuses.

Selon Eva, ces dernières leur donnaient beaucoup de jouets, mais les fillettes ne voulaient plus jouer : leur enfance était morte à Auschwitz. Puis, les deux sœurs sont rentrées chez elles dans le village de Port, en Roumanie, mais leur maison avait été pillée et était entièrement vide. Selon Eva, ce fut le jour le plus triste de sa vie, car elle avait toujours espéré qu’un de ses proches aurait survécu et serait rentré chez lui.

La vie après Auschwitz En 1950, alors qu’Eva et Miriam avaient 16 ans, elles ont reçu l’autorisation d’émigrer en Israël, où elles se sont installées dans la ville de Haïfa. Les deux jeunes filles ont ensuite servi dans l’armée israélienne. 

En 1960, Eva Mozes a épousé Michael Kor, un Américain, qui a également survécu à l’Holocauste. Le couple a ensuite déménagé aux États-Unis, où ils ont eu deux enfants, Alex et Rina. Eva a ensuite travaillé en tant qu’agent immobilier.

Miriam a souffert toute sa vie d’une maladie rénale qui a été causée par les expériences menées dans son enfance. Et bien qu’Eva lui ait fait don de l’un de ses reins, elle est décédée en 1993. À cette époque, Miriam avait 59 ans. Deux ans après la mort de sa sœur, Eva a fondé le musée CANDLES, consacré à l’histoire des expériences nazies menées sur les enfants. Le nom de ce musée signifie à la fois “bougies” en anglais, mais c’est également l’acronyme de “Children of Auschwitz Nazi Deadly Lab Experiments Survivors” (“Enfants ayant Survécu aux Expériences Mortelles des Laboratoires Nazis d’Auschwitz”)

Eva participe maintenant à des activités éducatives, des conférences, et elle voyage beaucoup. Elle a aussi publié deux livres autobiographiques et a participé à plusieurs documentaires.

En 2007, Eva Mozes Kor a travaillé avec les législateurs de l’Indiana pour faire adopter une loi qui exige qu’on enseigne dans les écoles secondaires à propos de l’Holocauste.

 Eva montrant son numéro de déportée qu’on lui a tatoué sur le camp : A-7063 Après la mort de sa sœur, Eva a entrepris un voyage vers la libération, le pardon et la guérison. En avril 2015, elle s’est rendue en Allemagne pour témoigner au procès de l’ancien nazi Oskar Gröning. Pendant ce procès, elle s’est approchée de l’homme et l’a embrassé. Selon elle, elle ressentait qu’elle avait maintenant la force de pardonner, et qu’elle pouvait utiliser ce pouvoir à sa guise. Le pardon l’a rendue plus forte, l’a aidée à effacer de terribles souvenirs, et l’a libérée de son passé tragique.

 Étant donné l’ampleur des crimes commis par les nazis, la déclaration d’Eva a provoqué une réaction mitigée. Elle a répondu aux critiques en disant que, durant sa longue vie, elle a toujours été convaincue que rien de bon ne ressort de la rancœur ou de la cruauté, et que tout geste de bonté l’emporte sur la colère

En 2016, Eva est devenue le personnage principal d’un documentaire britannique intitulé The Girl Who Forgave the Nazis (“La fille qui a pardonné aux Nazis”). Et l’an dernier, les studios Ted Green Films a lancé une production intitulée Eva.

8 Que penses-tu de cette histoire ? Penses-tu que certaines choses ne méritent pas le pardon ? Nous aimerions connaître ton opinion à ce sujet. Laisse ton avis dans la section commentaires, et partage cet article avec toutes les personnes de ton entourage. La mémoire est une chose importante à partager.

IL Y A 75 ANS, LA RAFLE D'IZIEU

Izieu : ces enfants de la mémoire

Cette rafle, c'est Klaus Barbie, responsable de la Gestapo de Lyon qui l'a ordonnée. Alors que les enfants se préparent à prendre leur petit déjeuner, un détachement de la Wehrmacht fait irruption devant la maison.

Les quarante-cinq enfants présents et les sept adultes qui s’occupent d’eux sont arrêtés avec brutalité. Un seul jeune arrive à s'enfuir, Léon. Sans ménagement, enfants et adultes sont poussés, jetés dans des camions.

 Deux adolescents et un adulte sont fusillés en Estonie. Les autres sont déportés à Auschwitz. Une seule adulte en reviendra, tous les autres sont gazés dès leur arrivée.

 Cette photo fait partie de la dernière série prise avant la rafle. Le 26 mars 1944. Les sourires sont lumineux. Tous ces enfants ont été raflés le 6 avril.

Ils avaient entre 4 à 17 ans, a été accueillie de mai 1943 à avril 1944 à la maison d'Izieu. Ce refuge avait été ouvert par Sabine et Miron Zlatin (l'adulte fusillé en Estonie). Ils voulaient soustraire ces enfants juifs aux persécutions antisémites.

 Le couple Zlatin choisit cette maison à Izieu au printemps 1943. Un village du Bugey, dans l’Ain, loin des routes principales, qui jouit d’un beau panorama sur la Chartreuse et le nord du Vercors. Et d'une fontaine, un élément déterminant pour le couple - Il n'y a pas d'eau courante.

 Surtout, la maison, à ce moment de l'histoire, est en zone d’occupation italienne, temporairement à l’abri des persécutions antisémites. La colonie n’est pas cachée ou clandestine. De nombreux liens se tissent avec les habitants des environs.

 Une classe est installée au premier étage de la maison. Certaines communes prêtent des pupitres, quelques livres, des ardoises, une carte du monde.  Gabrielle Perrier, institutrice de 21 ans, arrive en octobre 1943. Elle compose avec le peu de matériel pour apprendre à chacun selon son âge et son niveau. En attendant sa venue, ils dessinaient beaucoup.

 Le confort de la maison est limité. Les bâtiments ne sont pas en très bon état. Il n’y a pas de chauffage, à part de petits poêles. Photo Le DL/Mona BLANCHET Les enfants s’approprient les lieux. Ils aident à la préparation des repas, vont se baigner dans le Rhône, se promènent dans les environs... Ils aiment particulièrement monter des spectacles de théâtre, comme sur cette photo prise sur la terrasse pendant l'été 43.

 L'arrivée du facteur est attendue avec impatience. Une lettre, des nouvelles. L'espoir. Les enfants souffrent de la séparation brutale d’avec leurs parents, dont ils sont parfois sans nouvelles. Il n'y aura plus de lettres, plus de pièces de théâtre, plus d'école... La maison ferme après la rafle. 

Dès 1946, Sabine Zlatin fait poser une plaque et réunit des politiques et des représentants de l'Etat pour cette première commémoration. Elle reviendra chaque année jusqu'à sa mort, à cette date, pour commémorer ce drame.

Depuis 1994, la colonie d'Izieu est un mémorial. Inauguré par François Mitterrand, il a été le premier de France à être exclusivement consacré à la Shoah.  Ce lieu vivant a gardé l'âme de la vie des enfants . Il abrite également des expositions sur cette période de l'histoire. 

14 000 scolaires visitent tous les ans ce lieu. Ils découvrent le quotidien des enfants dans la maison avant de se rendre à l'exposition et de participer à des ateliers.Ce samedi 6 avril 2019, pour la commémoration, le plasticien Olivier Camen exposera son travail réalisé à partir de photographies d'époque. 

La maison, où le lieu de vie des enfants a été conservé, est visitée par près de 30 000 personnes par an. N'oublions jamais. 

Cette rafle, c'est Klaus Barbie, responsable de la Gestapo de Lyon qui l'a ordonnée. Alors que les enfants se préparent à prendre leur petit déjeuner, un détachement de la Wehrmacht fait irruption devant la maison.

 Les quarante-cinq enfants présents et les sept adultes qui s’occupent d’eux sont arrêtés avec brutalité. 

POLOGNE Selfies : l'appel à la décence du mémorial d'Auschwitz

Camp de concentration et d'extermination, Auschwitz est situé à proximité de Cracovie en Camp de concentration et d'extermination, Auschwitz est situé à proximité de Cracovie en Face aux nombreux clichés, parfois légers, publiés par des jeunes visiteurs de l'ancien camp de concentration nazi, la direction du mémorial d'Auschwitz a publié un bref rappel à l'ordre sur Twitter.

C'est un rappel à l'ordre et à la bienséance.

Sur son compte Twitter, le mémorial d'Auschwitz a publié un message mercredi pour appeler ses visiteurs, et notamment les nombreux jeunes qui visitent le site dans le cadre de voyages scolaires, à être vigilants quant au comportement qu'ils adoptent sur place.

 Auschwitz Memorial Souvenez-vous que vous êtes sur un site où plus d'un million personnes ont été tuées

Le message est accompagné de plusieurs clichés, sans doute glanés sur les réseaux sociaux, d'adolescents jouant les équilibristes sur les rails de chemin de fer situés à l'entrée de l'ancien camp de concentration, qui marquent l'arrivée vers la mort de centaines de milliers de victimes.

"Souvenez-vous que vous êtes sur un site où plus d'un million personnes ont été tuées, écrit la direction du musée d'Auschwitz. Respectez leur mémoire. Il y a de meilleurs endroits pour apprendre à marcher en équilibre sur un rail que le lieu qui symbolise la déportation vers la mort de centaines de milliers de personnes."

Un comportement "respectueux"

Des polémiques avaient déjà percé, ces dernières années, sur les photos publiées par les jeunes sur les réseaux sociaux à Auschwitz, certains y voyant des attitudes légères qui ne sont pas en adéquation avec la gravité du lieu. Toutefois, le mémorial a précisé un peu plus tard que les photos ne seraient pas interdites. Mais il invite les visiteurs à adopter un comportement "respectueux", et à regarder sur son compte Instagram la manière dont une image peut rendre hommage aux victimes d'Auschwitz. Camp de concentration et d'extermination, Auschwitz est situé à proximité de Cracovie en Pologne. Plus d'un million de personnes y ont trouvé la mort, dont 900 000 le jour de leur arrivée.

Quand la firme Bayer achetait des lots de femmes à Auschwitz

Le capitalisme pue la mort et son histoire est une rivière de sang. Voilà, par exemple, le vrai visage de la firme colossale Bayer qui vient de se payer Monsanto pour 59 milliards d’euros :

 Sous le régime nazi, Bayer, alors filiale du consortium chimique IG Farben, procéda à de nombreuses expériences médicales sur des déportés qu’elle se procurait dans les camps de concentration.

Voici des extraits de cinq lettres adressées par la Maison Bayer au commandant du camp d’Auschwitz, publiées dans le numéro de février 1947 du Patriote Résistant.

Les lettres, trouvées à la libération d’Auschwitz par l’Armée rouge, datent d’avril-mai 1943.

Première lettre : »

En vue d’expérimenter un soporifique, vous serait-il possible de mettre à notre disposition quelques femmes et à quelles conditions, toutes les formalités concernant le transfert de ces femmes seront faites par nous.

»Deuxième lettre : »

Nous accusons réception de votre lettre. Considérant le prix de 200 marks exagérés, nous offrons 170 marks par sujet, nous aurions besoin de 150 femmes.

« Troisième lettre : »

D’accord pour le prix convenu. Veuillez donc faire préparer un lot de 150 femmes saines que nous enverrons chercher très prochainement.

« Quatrième lettre : »

Nous sommes en possession du lot de 150 femmes. Votre choix est satisfaisant quoique les sujets soient très amaigris et affaiblis. Nous vous tiendrons au courant du résultat des expériences.

« Cinquième lettre : »

Les expériences n’ont pas été concluantes. Les sujets sont morts. Nous vous écrirons prochainement pour vous demander de préparer un autre lot.

« IG Farben, le consortium de Bayer, a également fournit aux nazis le Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz, et a massivement exploité la main-d’œuvre concentrationnaire dans ses usines.

Condamnée pour crimes contre l’humanité à Nuremberg, puis à la dissolution, IG Farben possède toujours un statut juridique, malgré son démantèlement entre les sociétés Bayer, BASF et Hôchst.

Et maintenant, à quand le Nuremberg du capitalisme ?

httpv://youtu.be/lvxRhg5gAEE

La liste de Schindler 25e anniversaire, le Collector 4K Ultra HD le 20 mars 30.01.2019

Devoir de mémoire et leçon de cinéma avec La liste de Schindler dont l'édition 4K UHD est, comme vous le savez sans doute déjà si vous consultez régulièrement notre planning 4K France, toujours prévue le 20 mars chez Universal.

L'histoire du film, tout le monde la connaît : Oskar Schindler (Liam Neeson), industriel allemand et membre du parti nazi, s’installe en Pologne afin de faire prospérer ses affaires et surtout de profiter d’une main‑d’œuvre bon marché. Mais rapidement, il prend conscience des horreurs nazies et décide de protéger le plus de prisonniers possible… Ils seront ainsi 1 200 à échapper à l’Holocauste. Monument du cinéma populaire et engagé américain déjà restauré en 2013 à partir du négatif original 35 mm sous la supervision de Spielberg lui‑même, la sortie 4K Ultra HD Blu‑Ray de La liste de Schindler est sans doute un des événements vidéo de l'année, le réalisateur ayant une fois encore validé le nouveau master 4K labellisé HDR Dolby Vision et sa piste VO Dolby Atmos. Pour l'occasion, Universal a réuni trois disques (4K UHD + Blu‑Ray du film + Blu‑Ray bonus) au sein d'un boîtier Steelbook en édition limitée, agrémenté des suppléments suivants :

• La Liste de Schindler : 25 ans plus tard

• Les Voix de la liste : document exceptionnel relatant la vision personnelle des témoins de l'Holocauste illustré d’images d’archive (déjà vu précédemment)

• L’histoire de l’USC Shoah Foundation racontée par Steven Spielberg : reportage sur la fondation qui a enregistré et archivé les déclarations des survivants et témoins de l'Holocauste (déjà vu précédemment mais augmenté de minutes inédites)

• Les témoignages parlent d’eux‑mêmes, plus forts que la haine • À propos d’Iwitness (déjà vu précédemment mais augmenté de minutes inédites) Le disque 4K UHD proposera plus précisément une image 1.85 2 160p HDR Dolby Vision, une VO Dolby Atmos, une VF DTS 5.1 et des sous‑titres français, anglais, portugais, tchèque, danois, allemand, finnois, grec, espagnol, norvégien, polonais, russe et suédois.