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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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greffe

Publié à 18:39 par fandeloup Tags : monde chez bonne enfants france coeur femme travail animal femmes bébé
greffe

Première mondiale en Suède : un bébé naît grâce à un utérus greffé..

Pour la première fois au monde, une femme a pu donner naissance à un enfant après avoir subi une transplantation d'utérus, une prouesse médicale suédoise présentée comme une percée majeure dans la lutte contre l'infertilité.

La mère, dont l'identité n'a pas été révélée, est une Suédoise de 36 ans, qui, en raison d'une affection génétique, était née sans utérus, selon la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet, qui révèle samedi cette opération.

Ella a accouché en septembre d'un garçon en bonne santé pesant 1,775 kg, après 31 semaines de grossesse. La mère et l'enfant se portent bien, précise la revue.

Cette première a été réalisée par une équipe conduite par le professeur Mats Brännström, spécialiste de gynécologie obstétrique à l'université de Gothenburg, après plus de dix années de recherche. Elle offre un espoir aux femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfants parce qu'elles sont nées sans utérus ou qu'elles souffrent d'une malformation ou encore qu'elles ont subi une ablation de l'utérus en raison d'un cancer ou d'une hémorragie lors d'une précédente grossesse.

Et pourrait éviter à certaines le recours à une mère porteuse. L'utérus provient d'une femme ménopausée L'absence d'utérus «était le seul type d'infertilité féminine jusque là considéré comme au delà des ressources thérapeutiques», soulignent les spécialistes à l'origine de cet exploit dans le Lancet.

L'utérus qui a été transplanté sur la jeune femme provenait d'une amie de la famille âgée de 61 ans, ménopausée depuis sept ans lorsqu'elle a été opérée. La mère est sortie de l'hôpital trois jours après l'accouchement et le bébé a quitté l'unité néonatale dix jours après sa naissance.

Ce «succès est basé sur plus de dix ans de recherches intensives sur l'animal et d'entraînement chirurgical de notre équipe et il crée la possibilité de traiter bon nombre de jeunes femmes dans le monde qui souffrent d'infertilité utérine», explique dans la revue le Pr Brännström. «De surcroît, nous avons démontré la faisabilité de la transplantation de l'utérus d'une donneuse vivante, même lorsque cette dernière est ménopausée», souligne-t-il.

La jeune femme traitée, dont les ovaires étaient intacts, était capable de produire des ovules qui ont été fécondés par les techniques de fécondation in vitro (FIV) avant la greffe. Ce qui a permis d'avoir onze embryons congelés. Une année après la transplantation de l'utérus, les chercheurs ont transféré un seul embryon dans l'utérus greffé, obtenant ainsi une grossesse. «Nous n'avons observé qu'un seul épisode de faible rejet durant la grossesse qui a été traité avec succès avec des corticostéroïdes, et la femme a travaillé à plein temps jusqu'à la veille de l'accouchement, a souligné le Pr Brännström.

Souffrant d'hypertension, la jeune femme a subi une césarienne La croissance du foetus et l'irrigation sanguine via les artères utérines et le cordon ombilical ont été normaux durant les 31 premières semaines de grossesse. Mais la jeune femme a été hospitalisée à la 31e semaine en raison d'une pré-éclampsie (une pathologie marquée notamment par une hypertension et qui présente un risque pour le foetus) et a subi une césarienne.

La maman est l'une des neuf Suédoises qui avaient eu une greffe d'utérus de donneuse vivante en 2013. Elle était atteinte comme sept d'entre elles du syndrome MRKH, qui conduit à l'absence, totale ou partielle, du vagin et de l'utérus. Une condition qui touche une femme sur 5 000 à la naissance.

Rien qu'au Royaume-Uni, on estime à plus de 12 000 le nombre de femmes en âge d'avoir des enfants, qui présentent des facteurs d'infertilité d'origine utérine, rappelle le Lancet. Avant cette prouesse médicale, d'autres tentatives de greffes avaient été faites, avec des utérus provenant de donneuses vivantes ou non, mais s'étaient soldées par des échecs.

La première, en Arabie Saoudite en 2000, avait échoué au bout de trois mois, l'utérus de la patiente se nécrosant. Une autre en Turquie en 2011, réalisée avec un utérus de donneuse décédée, avait permis un début de grossesse mais celui-ci s'était soldé par un avortement.

Une «étape comme la greffe du coeur» Le professeur René Frydman, père scientifique du premier bébé éprouvette français, a salué samedi «avec enthousiasme» la naissance du bébé dont la mère a eu un utérus greffé, «une étape» comme celle de «la greffe du coeur pour les pathologies cardiaques».

«Je salue avec enthousiasme l'équipe de Mats Brännströmm (le professeur suédois à la tête de l'équipe ayant réalisé cette première mondiale) parce que c'est un long travail, des années d'étapes menées chez l'animal», a-t-il expliqué sur la radio France Info.

«C'est incontestablement une étape comme la greffe du coeur pour les pathologies cardiaques», a-t-il poursuivi. «C'est la première fois qu'un enfant s'est développé dans l'utérus d'une autre dame porté par celle qui va être la mère de cet enfant et ça, c'est quand même chapeau». Il a estimé qu'une «centaine de patientes pourraient être demandeuses en France» de cette technique. Mais si cette première médicale «ouvre des perspectives, elle pose aussi des questions» éthiques, a-t-il noté.

Les donneuses pour la greffe d'utérus «peuvent être des donneuses vivantes, provenant de l'entourage (de la patiente) et ça mérite des précautions, ça mérite simplement qu'on y réfléchisse», a-t-il expliqué, posant notamment la question de la relation entre la mère, la donneuse et l'enfant. «Ça mérite simplement qu'on ne considère pas qu'il suffit d'un claquement de doigt et de dire oui. Ça mérite une réflexion», a-t-il insisté.