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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Miss Cookies, une success-story dijonnaise
L’entreprise familiale Miss Cookies, créée en 2010 par Hélène Grandgérard, s’apprête à se lancer dans la franchise.
Hier assistante au conseil régional, Hélène Grandgérard a tout plaqué pour pâtisser. Aujourd’hui, à 33 ans, à la tête de trois points de vente, la Dijonnaise croque le succès à pleines dents.
Un profil atypique et de l’idée, une bonne pincée d’ambition, saupoudrée de beaucoup de travail. Voilà la recette qui a fait passer, en quatre ans, Miss Cookies d’une petite entreprise familiale à une société gérant trois magasins, sur le point de se franchiser. Une croissance fulgurante.
C’est en octobre 2010 qu’Hélène Grandgérard enfourne sa première plaque de cookies dans son local de la rue de La Poste, au cœur du centre-ville de Dijon.
À l’époque, elle n’a pas trente ans et fait le pari du coffee-shop et de la pâtisserie pour changer de vie. « Avant d’ouvrir ce point de vente, j’étais assistante au cabinet de François Patriat, au conseil régional, depuis cinq ans », raconte la jeune femme, titulaire d’un BTS assistante de direction, obtenu quelques années plus tôt à l’université de Dijon.
En 2009, un grave accident d’escalade la fait réfléchir. « J’adorais ma vie, mon travail, mes collègues, mais j’avais besoin de créer quelque chose. À cette époque, mon grand frère était déjà chef d’entreprise, dans l’informatique. Je me suis dit que, moi aussi, j’avais envie de laisser ma trace. »
Elle ne met pas longtemps à trouver le concept qui lui convient. « J’avais vécu un peu à New York, où je travaillais dans un magasin qui vendait des cookies, et à Milan, dans un salon de thé. » C’est donc assez naturellement qu’elle imagine ce que sera sa « boîte ».
Le temps d’effectuer un stage de créateur d’entreprise, de trouver un local et de démissionner, Miss Cookies était née. Derrière le comptoir et aux fourneaux, Hélène Grandgérard est secondée par sa maman Dominique. L’affaire familiale rencontre tout de suite le succès. « Je me suis versé un salaire dès le premier mois d’ouverture, c’est assez rare », souligne la gérante. Au bout d’un an, elle embauche sa première employée.
Les facs et République après le centre-ville En décembre 2012, Miss Cookies se décline dans un des tout nouveaux kiosques implantés le long du tracé du tramway, aux abords de l’université. « Là-bas, c’est vraiment le carton », note la gérante. De novembre 2013 à février 2014, nouveau challenge : Hélène Grandgérard s’attaque à la Toison d’Or, où elle ouvre un kiosque éphémère.
« On nous a proposé de combler un espace vide, en attendant que de nouveaux commerces s’installent après l’extension du centre commercial », explique-t-elle. Une expérience, là aussi concluante, qui lui donne des idées.
« C’est aujourd’hui notre souhait de nous installer là-bas. Nous avons eu plusieurs opportunités, mais, pour l’instant, pas d’emplacement qui nous intéressait ». À peine ce point de vente fermé qu’un autre prenait le relais, cette fois place de la République.
C’était en avril dernier. Un kiosque pour lequel Hélène Grandgérard avait déjà postulé deux ans plus tôt, en même temps qu’elle demandait celui des facs. Un kiosque qui porte à trois le nombre de points de vente à Dijon.
Pour faire face à ce développement express, la société a dû se renforcer. Cependant, l’affaire reste familiale. Aujourd’hui, outre sa maman, associée de la première heure qui gère notamment la comptabilité, Hélène Grandgérard est entourée de son grand frère Fabien (qui s’occupe de l’informatique) et de son petit frère Pierre (qui gère plus particulièrement les relations avec les fournisseurs).
« Tout le monde met la main à la pâte. Nous avons aussi trois employés, ça, c’est une vraie fierté, et nous allons devoir recruter. » D’autant que les projets de Miss Cookies ne s’arrêtent pas là. « Si tout va bien, d’ici quelques mois, nous devrions avoir un laboratoire de fabrication et nous voudrions lancer la franchise en septembre 2015, sur tout le territoire français. »
Cependant, après quatre ans passés à faire grandir son « bébé », Hélène Grandgérard aspire aujourd’hui à lever un peu le pied. Car une autre pépite, prénommée Zoé, est venue bouleverser sa vie, en février dernier.
« Il y a énormément de travail derrière tout cela et aujourd’hui, mes priorités ont changé », confie la jeune maman. Mais pas question pour autant de laisser tomber le tablier de chef d’entreprise à succès !