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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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les robots vont détruire des millions d'emplois

Publié à 10:12 par fandeloup Tags : france moi monde homme travail solidarité pouvoir
les robots vont détruire des millions d'emplois

Pourquoi les robots vont détruire des millions d'emplois

D'ici 2025, la multiplication des automates pourraient supprimer 3 millions d'emplois en France, prévient une étude réalisée par le cabinet Roland Berger. D'après l'anthropologue, Paul Jorion, il est grand temps de préparer la "grande transformation du travail" pour éviter l'hémorragie. Interview.

Capital.fr :

Les robots représentent-ils un vrai danger pour notre travail et nos emplois ?

 

 

Paul Jorion :

Plusieurs études stipulent que beaucoup de métiers sont menacés de disparition. La dernière en date, celle de Roland Berger , prévoit que 20% des tâches seront automatisées et que 3 millions d'emplois seront supprimés d'ici 2025. Ces chiffres confirment ceux de chercheurs de l'université d'Oxford, qui estimaient, dans une étude publiée en 2013 , que 47% de la force de travail sera remplacée par un ordinateur d'ici 20 ans. Le plus inquiétant, c'est que ces prévisions sont vraisemblablement sous-estimées, car ces travaux oublient que les robots vont encore s'améliorer.

 

Capital.fr :

C'est-à-dire...

 

 

Paul Jorion :

Les tâches les plus complexes relèvent d'algorithmes. Il s'agit de calculs compliqués mais qui sont faciles à coder dans un programme informatique. Il ne faut pas perdre de vue que les entreprises sont prêtes à investir des millions pour développer des logiciels qui leur permettront de réduire leur masse salariale, y compris sur des profils d'experts très coûteux. Les traders, par exemple, n'effectuent quasiment plus aucune opération. Ils disposent de logiciels super efficaces, capables d'effectuer plusieurs opérations à la seconde. Leur rôle ne consiste désormais qu'à vérifier que les ordinateurs effectuent bien les opérations.

 

Capital.fr :

Quels sont les métiers qui sont amenés à disparaître ?

 

Paul Jorion :

Aucun n'est à l'abri. Les robots ont d'abord remplacé les métiers répétitifs et peu qualifiés, mais ils sont désormais capables d'effectuer des tâches intellectuelles. Ils s'avèrent même parfois plus productifs et plus fiables. Certains sont même doués d'une intelligence émotionnelle. A moyen terme, ils seront capables de remplacer des juristes, des comptables, des journalistes, etc. Selon moi, aucun secteur d'activité n'est à l'abri. Le drame, c'est que les entreprises innovantes dans le numérique créent très peu d'emplois, ce qui ne compensera jamais ceux qui disparaissent.

 

Capital.fr :

Quels sont les métiers qui sont amenés à disparaître ?

 

Paul Jorion :

Aucun n'est à l'abri. Les robots ont d'abord remplacé les métiers répétitifs et peu qualifiés, mais ils sont désormais capables d'effectuer des tâches intellectuelles. Ils s'avèrent même parfois plus productifs et plus fiables. Certains sont même doués d'une intelligence émotionnelle. A moyen terme, ils seront capables de remplacer des juristes, des comptables, des journalistes, etc. Selon moi, aucun secteur d'activité n'est à l'abri. Le drame, c'est que les entreprises innovantes dans le numérique créent très peu d'emplois, ce qui ne compensera jamais ceux qui disparaissent.

Capital.fr :

Lesquelles ? Les richesses doivent être mieux partagées. Actuellement, 20% de la population concentrent plus de 50% des richesses au monde. Les politiques doivent imposer une solidarité nationale et créer une allocation universelle, afin de rétribuer ceux qui ont perdu leur emploi pour être remplacés par un robot. Pour financer cette caisse commune, je suggère de créer une taxe "Sismondi" (ndlr, du nom de l'économiste Simonde de Sismondi) sur la productivité des machines. L'Homme doit pouvoir toucher une part importante des gains générés par la machine qui l'a remplacé.

Propos recueillis par Sandrine Chauvin