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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Manifestation à Dijon

Publié à 18:12 par fandeloup Tags : photo homme nuit
Manifestation à Dijon

Manifestation à Dijon : le préfet assume ses ordres

De nombreux tags ornaient les murs de la ville de Dijon, après la manifestation.

Ce samedi, dès la rue Victor-Dumay, les manifestants se sont montrés vindicatifs. La police aurait-elle dû intervenir plus tôt ? Le préfet répond.

Angle des rues Berbisey et Chaignot, à Dijon, samedi 18 h 15. Alors que le cortège de manifestants déambule depuis 17 heures, la police intervient. Une minorité de participants vient de s’en prendre aux vitrines des commerces. Éclatées. Puis aux façades de la ville. Taguées. Un feu se déclare en pleine rue, les chariots des manifestants brûlent. À la vue des policiers, tous se dispersent. Trop tard ?

Intervenir « n’empêche pas les dégâts »

Ce dimanche, le préfet de Côte-d’Or et de Bourgogne s’explique. Et rappelle le contexte « particulier ».

En effet, mercredi, une première manifestation en hommage à Rémi Fraisse était partie de la préfecture.

« Elle a montré une extrême agressivité à l’égard de la police », note Eric Delzant.

De plus, le rassemblement d’hier n’était « pas déclaré ». Ainsi, à l’exception du point de départ, rue de la Liberté, le trajet n’était pas connu.

« Nous pensions même qu’ils iraient en direction de l’Hôtel de Police, place Suquet, c’est pour cette raison que les CRS s’y étaient installés », avoue le représentant de l’État.

De plus, le circuit de vidéosurveillance avait été coupé par les manifestants. « Une véritable stratégie de guérilla urbaine », résume Eric Delzant.

Pour y faire face : une compagnie républicaine de sécurité (CRS) composée de 75 policiers et une trentaine de membres de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

C’est pour « assurer en priorité la sécurité des passants » que les forces de l’ordre ont laissé faire. « Toute intervention des forces de police pose des risques forts de collision avec les passants. Je n’ose imaginer les réactions et les dégâts humains si j’avais donné l’ordre d’intervenir. Et on l’a vu à Nantes et Toulouse, les interventions n’empêchent pas les dégâts », justifie Eric Delzant.

À ses côtés, Nathalie Morel, la responsable de la sécurité publique complète : « Des jeunes manifestants sillonnaient la ville pour indiquer aux meneurs du cortège notre positionnement, nous sommes restés à l’arrière pour éviter les affrontements. »

Pourtant, rue Berbisey, au croisement de la rue Chaignot, une équipe de la place Suquet fait son apparition. « À ce moment, des feux de poubelles présentaient un risque pour les riverains et les passants. Lorsque l’on est allé au contact des manifestants, ils se sont dispersés », relate Nathalie Morel, tout en excluant une intervention plus précoce : « Les fumigènes rendaient la visibilité très mauvaise. Il aurait été impossible de voir contre qui on intervenait. »

Eric Delzant, le préfet, complète : « L’intervention devait être proportionnelle aux risques. Et ceux qui pensent que j’ai reçu l’ordre de ne pas intervenir, c’est du fantasme ! »

Un homme interpellé

Dans notre édition de dimanche, nous relations l’état d’un manifestant blessé. Selon nos informations, ce dernier, touché à la cuisse, a été conduit au CHU de Dijon. Les policiers ont ensuite procédé à son interpellation et l’homme a été placé en garde à vue dans la nuit de samedi à dimanche. Hier, Nathalie Morel ne confirmait pourtant pas cette version et se refusait à tout commentaire :

« Cela relève de la procédure judiciaire. Ce que je peux vous dire c’est qu’un individu majeur a été interpellé à l’issue de la manifestation. Il est archiconnu des services de police. »