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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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des animaux blessés dans un cirque

Publié à 16:17 par fandeloup Tags : bébé photo chevaux vie france article heureux nature animal animaux enfant cheval
des animaux blessés dans un cirque

Planète Animaux découvre des animaux blessés dans un cirque

Il y a quelques jours, Planète Animaux a visité la ménagerie d’un cirque installé en région parisienne. Nous y avons fait des constatations ALARMANTES : animaux maigres, blessés, mal dans leur peau… Nous serons même témoins de maltraitances sur un poney, de la part d’un jeune circassien !

Découvrez dans notre article les résultats de notre enquête.

Dès notre arrivée sur les lieux, on est mis dans l’ambiance… A l’entrée du cirque (que nous ne nommerons pas pour des raisons juridiques) trône un large panneau sur lequel on peut lire « Vive le cirque avec des animaux! ».

Mais de quelle manière traitent-ils leurs « stars » à quatre pattes ?

Nous allons malheureusement constater que si le cirque en question ne se prive pas pour mettre les animaux en avant afin d’attirer des spectateurs, il n’a cure du bien-être et du confort de ceux qui lui permettent de remplir ses gradins…

A peine entrons-nous dans le « zoo » (qui se visite de 10h à 18h pour la modique somme de 1 euro) que l’on est frappé par les conditions de vie misérables des bêtes qui y séjournent. Chevaux, lions, tigres, singes, chameaux… Tous souffrent de troubles du comportement et de blessures diverses.

Quelle vision d’horreur !

Des conditions concentrationnaires cirquerome02Face à nous, des zèbres nous regardent avec de grands yeux tristes. Ils se partagent trois boxes de fortune, sous une tente. Si ils ont du foin, aucun d’eux ne dispose d’eau…

Leurs enclos exigus sont bien loin des vastes étendues africaines dans lesquelles ils devraient évoluer en toute liberté. Face à eux, se trouve une dizaine de fauves entassés dans une roulotte divisée en plusieurs cages.

Le lion est enfermé dans un box de 4 mètres carrés tout au plus, dans lequel il peut à peine se retourner. C’est là qu’il vit, quand il n’est pas sur la piste aux étoiles. Dans la nature, il parcourerait plus de 50 kilomètres par jour. Ici, il est réduit à une vie végétative. Il ne dispose ni d’eau, ni d’aucun enrichissement d’ailleurs (pas de paille, pas de jouet pour se distraire…).

Les lionnes sont, quant à elles, enfermées à plusieurs dans des cages un peu plus spacieuses que celles du mâle, mais tout aussi exiguës et pauvres eu égard à leurs besoins physiologiques.

Les cages suivantes contiennent des tigres, tous séparés, l’espèce n’étant pas franchement sociable (les tigres vivent en solitaires en dehors de la saison des amours).

L’avant dernière héberge deux petits (l’un roux, l’autre blanc). Elle est, tout comme les autres, minuscule. Les petits y sont livrés à eux-mêmes. Leur mère est dans la cage voisine, séparée de sa progéniture, qui cherche clairement son contact, comme nous avons pu le constater.

Pire, le cirque avait annoncé en fanfare la naissance de ces « tigreaux » en juin 2014, ils étaient alors trois (deux roux et un blanc). Sous nos yeux, deux petits seulement.

Où est le troisième ? Personne ne saura nous répondre… L'animal serait-il décédé, ou a-t-il été vendu ? Mystère…

A cet instant, nous sommes interrompus dans nos réflexions par l’arrivée de trois chevaux, raccompagnés dans leur « écurie » par des circassiens (le spectacle est en cours, leur numéro vient de s’achever). Sans ménagement, ils sont traînés dans la remorque de camion qui leur sert d’habitat. Leurs boxes sont étroits, sombres, sans eau ni paille mais souillés de crottin. Au plafond s’entassent des barrières et des planches de bois… Enfermés dans l’écurie de fortune, les chevaux sont de plus attachés aux grilles de celle-ci avec une longueur de longe aussi ridicule que scandaleuse : moins d’un mètre !

Les pauvres bêtes ne peuvent donc ni se retourner, ni se coucher ! En nous approchant d’eux, nous découvrons sur leurs corps de très nombreuses blessures, certaines cicatrisées, d’autres saignant encore, sur leurs flancs et leurs pattes. La représentation n’a visiblement pas été tendre…

Plus loin se trouve un cheval isolé, seul dans un box installé dans l’herbe, en face des fauves (de quoi exciter les fauves, et inquiéter l’équidé). Il est atteint de graves stéréotypies. Nous filmons son ballet incessant. Il ne tient pas en place, virevolte à gauche, à droite, en avant, en arrière…

Le cirque étant sur place depuis une semaine déjà, les quelques mètres de terre sous ses sabots sont ravagés. Il n’a rien à manger, ni à boire (le seau d’eau qui est à sa portée est rempli d’excréments caprins !). Nous lui donnons à boire.

Derrière lui, se trouve une bâche. Nous décidons de la contourner pour voir ce qu’elle cache. Et là, c’est l’horreur ! Nous découvrons une chèvre allongée sur un châssis en métal. Elle ne bouge pas : même lorsqu’on la caresse, elle reste inerte, les yeux fermés. Nous la croyons morte, heureusement, elle fini par ouvrir les yeux et bouger. Mais clairement, l’animal est affaibli, quelque chose cloche. En l’auscultant, nous nous apercevons alors qu’elle présente une blessure aussi grave que répugnante : les chairs de son cou sont entamées par la laisse métallique qui l’attache. Sa peau est très profondément entaillée, et semble nécrosée. La pauvre doit souffrir le martyr et la blessure pourrait s’infecter. Elle n’a ni eau ni nourriture à sa disposition, et dépérit cachée des regards…

C’est ensuite aux singes que nous rendons visite. Leurs cages sont petites, sombres, sales, non enrichies… Ils présentent, eux aussi, de graves stéréotypies, tournant sans cesse sur eux-mêmes. En plus d’être confinés dans des cages minuscules, ils sont attachés par des laisses reliant leur cou aux barreaux de leur cage ! L’un d’eux, très agité, n’a plus aucun poil sur la queue…

En parcourant le reste du zoo, on rencontre quatre poneys accrochés à un camion, derrière le chapiteau. Dans leurs bouches, des mords. Si on ne remarque pas de blessures, on note qu’ils n’ont clairement pas l’air heureux et qu’ils recherchent l’affection. Des « prothèses » pour les chameaux

De l’autre côté du chapiteau, sont installés six chameaux sous une tente. Les veinards disposent d’eau et de foin. Mais ils sont maintenus dans un espace bien trop petit pour eux tous, ce qui les force à une certaine proximité. De plus, deux d’entre eux sont affublés de seaux en plastique découpés de façon artisanale pour maintenir leurs bosses droites. Ces dernières sont en effet tombantes : c’est ce qui arrive lorsque l’animal ne mange pas, ou est mal nourri.

Les réserves de graisse qu’elles contiennent « fondent »… Mais une bosse qui tombe est bien moins disgracieuse que ce dispositif hideux et contre-nature. Des dizaines de cicatrices sur les flancs

La ménagerie possède également un zébu. Attaché sous une tente, il présente une maigreur ALARMANTE. Son arrière-train est bardé de cicatrices, on en compte plusieurs dizaines ! Une blessure est visible sur son flanc droit, sur une zone de la taille d’une pièce de 2 euros exempte de poils. Combien de coups le pauvre animal a-t-il reçu au cours de sa triste vie, pour effectuer les tours qu’on lui impose ?

Autre fait tout aussi grave : il est attaché par une longe fixée à un licol. Mais, en soulevant légèrement celui-ci, on remarque que son tracé est dessiné sur le visage du ruminant ! Là où le licol repose, il n’y a plus de poils. Ce qui signifie que le pauvre zébu est contraint à le porter en permanence, ce qui a fortement irrité sa peau et blessé son épiderme…  Un trou dans l’oreille

A proximité se trouve une grande tente, fermée. Nous y entrons pour y découvrir un élan du Cap (l’une des plus grandes antilopes africaines), plusieurs lamas et plusieurs chèvres enfermés ensemble. Les lamas sont attachés aux barrières de leur box par des longes si courtes qu’ils ne peuvent pas se coucher.

Quant aux chèvres, elles portent des « colliers » très lourds, en métal massif. L’une d’entre elles a l’oreille très profondément déchirée. La blessure, bien cicatrisée, ne date pas d’hier. Mais elle laisse un trou béant.

Anéantis par tant de souffrance animale, nous sortons de ce cirque de la honte. Sur le chemin de la sortie, nous tombons nez à nez avec un enfant en habits à paillettes, qui fait partie de la troupe des circassiens. Celui-ci joue, à sa manière, avec l’un des poneys que nous avions aperçus plus tôt. Il n’a de cesse de tirer violemment sur sa longe, lui retournant littéralement la tête, faisant claquer la longe sur son dos, il le pousse, et lui donne même un coup de pied…

Signalement à la justice

Ecoeurés, nous quittons les lieux, nos photographies en poche. A l’aide des preuves incontestables de ce que nous avons constaté sur place, nous avons alerté plusieurs associations amies. Une plainte contre le cirque sera déposée, avec l’aide des services juridiques de ces associations de protection animale. Il est intolérable que des traitements aussi scandaleux perdurent. Devant de pareils faits, on peut expressément parler d’esclavagisme !

Nous avions eu un sursaut d’espoir la semaine dernière, lorsque qu’un autre cirque nous avait indiqué « qu’il est de plus en plus difficile d’utiliser des animaux sauvages en France ».

Seulement, encore trop de municipalités autorisent les cirques avec des animaux à s’installer sur leur commune. Il est grand temps que cela change !