Zoophilie : deux juments violées dans le Jura Suisse

L’interdiction de la zoophilie n’a malheureusement aucun effet sur les pulsions des personnes qui sont attirées par les pratiques sexuelles avec des animaux.

La semaine dernière, deux juments ont été victimes d’actes de ce type sur la commune suisse de Courroux. Les faits ont été particulièrement dégradants pour les deux équidés qui souffrent de profondes blessures.

«Un individu est entré avec effraction dans l’écurie et a épanché ses pulsions sexuelles sur les juments », explique la propriétaire de Carmen, une jument de 6 ans.

L’autre victime, Lariola, a été découverte par des enfants. « Le mercredi, je donne des cours à des élèves, qui sont allés la chercher au box comme d’habitude. Ils m’ont signalé qu’elle était blessée, je suis allée voir et j’ai constaté que c’était les parties génitales de l’animal qui étaient touchées », explique sa propriétaire au micro du média suisse RFJ.

Les deux femmes expliquent que leurs protégées sont désormais « traumatisées » et qu’elles « ne peuvent plus travailler avec les enfants ».

Leur comportement a en effet été modifié à la suite des sévices qu’elles ont subit : de joviales et gentilles, elles sont devenues craintives et agressives. Les faits se sont déroulés au cours de la nuit du 20 novembre.

Bâton et main dans le sexe de l’animal

D’après le vétérinaire dépêché sur place, le violeur a introduit tantôt un bâton, tantôt sa main, dans la vulve des juments pendant qu’il se masturbait. Des faits similaires étaient déjà survenus en 2012, puis en 2013, dans le même centre équestre. Courroux, village de 3160 âmes, semble donc héberger un zoophile. Un suspect avait fini par avouer avoir agressé sexuellement les animaux, mais l’homme a été relâché dans l’attente de son procès prévu pour janvier 2015.

Les propriétaires de Carmen et de Lariola sont persuadées qu’il est l’auteur des violences sexuelles infligées à leurs juments. Les deux femmes ont d’ailleurs porté plainte contre ce zoophile assumé. L’édition Suisse du journal 20 Minutes cite en outre le témoignage d’un agriculteur concerné par la procédure en cours :

«Ma jument blanche était devenue rouge à cause du sang. Elle se tordait de douleur. Selon le constat du vétérinaire, l’animal avait l’anus et le vagin déchirés. Ma jument a passé plusieurs jours en clinique. Le zoophile, lui, ne sera jugé que l’année prochaine. J’ai de la peine avec la lenteur de la justice dans ces cas d’atrocités. Elle est plus rapide et a la main plus lourde quand il s’agit de sanctionner des propriétaires ».