Des orques torturées dans des cages rouillées à l’aquarium de Moscou

L’immense aquarium VDNKh, à Moscou, a avoué avoir caché deux orques loin des yeux du public pendant plusieurs mois. Des association des protection animale locales affirment que les animaux étaient en outre maltraités.

Les deux orques avaient à l’origine été capturées dans leur milieu naturel pour être installées dans le delphinarium de Sotchi (ville où se sont tenus les Jeux Olympiques d’été), mais elles ont finalement été « louées » par une société russe appelée « Renaissance » qui travaille actuellement à construire le « plus grand parc aquatique d’Europe » : le VDNKh.

Cependant, le chantier semble piétiner et aucune date d’ouverture n’a encore été annoncée, après près d’un an de travaux. Mais le souci vient surtout du fait que depuis 10 mois, des orques sont sur place. Au milieu des ouvriers, du bruits et de la poussière, elles étaient dissimulées dans des containers métalliques sous un dôme gonflable.

Orques « torturées » D’après les associations locales VITA et DOLPHIN EMBASSY, qui sont intervenues sur place lundi matin et qui se battaient depuis de longs mois pour faire connaitre la vérité, les cétacés vivraient dans des bassins rouillés et auraient été « torturés » dans le parc.

« Nous avons du mal à comprendre comment quelqu’un peut conserver ces animaux vivant en boîte », a déclaré à la presse Irina Novozhilova, la Présidente de VITA.

De leur côté, les autorités, après avoir constaté la présence des orques sur le chantier, ont indiqué que tout était en règle et que les orques y sont maintenus « sous contrôle vétérinaire et médical », tout en bénéficiant des soins et de l’attention de 5 soigneurs.

Quant au VDNKh, il a indiqué sur Facebook qu’il avait caché la présence des orques pendant 10 mois pour faire une « surprise » à la ville de Moscou et a déclaré que leur bassin provisoire, de 25 mètres de long, était « spacieux »…

De son côté, Nicole Gratovsky, qui dirige DOLPHIN EMBASSY, est abattue. « Maintenant, les orques sont sûrement devenues folles », déplore-t-elle, selon le Dauphin Libre (site internet dédié aux cétacés).