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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Il demandait à des adolescentes de se déshabiller devant une webcam
Un trentenaire, qui se faisait passer pour un jeune de 17 à 19 ans sur des forums de discussion pour demander à des adolescentes de se déshabiller devant une webcam, était jugé ce lundi au tribunal correctionnel de Paris.
Le ministère public a requis trois à quatre ans de prison avec sursis à son encontre.
Le parquet a requis lundi trois à quatre ans de prison avec sursis contre un homme qui se faisait passer pour un ado sur des sites de «chat pour demander des exhibitions sexuelles à des jeunes filles.
Paul B., 30 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris pour «corruption de mineurs» après avoir ainsi lié connaissance avec une dizaine de jeunes adolescentes, âgées de 12 à 15 ans, sur des sites de discussions en ligne normalement réservés aux ados. Sur le même sujet Condamné à 18 ans de prison, le pédophile fait appel Saint-Etienne : un pédiatre suspecté de pédo-pornographie mis en examen Saint-Etienne : un pédiatre suspecté de pédo-pornographie mis en examen
Il se faisait passer pour un ado sur le Web Il s'inscrivait sous le nom de «Colin», âgé de 17 à 19 ans. Orientant rapidement la conversation vers le sexe, en général en demandant à ses correspondantes si elles étaient vierges, il se proposait de leur servir de «guide» pour découvrir la sexualité. Ce qui se traduisait par des masturbations de sa part devant une WEBCAM et des demandes d'exhibitions, auxquelles plusieurs se sont prêtées.
L'homme, sans emploi et habitant toujours chez ses parents, avait été interpellé dans le cadre d'une autre affaire, où il est mis en examen pour complicité de viol pédophile. C'est en épluchant ses ordinateurs que les enquêteurs avaient retrouvé trace de ces conversations, ainsi que des images pédopornographiques, pour la plupart effacées, qui lui valaient également d'être poursuivi.
Il a affirmé à la barre avoir agi par un sentiment de «vengeance», pour «réparer la perversion dont j'avais été victime» après avoir appris que sa petite amie de longue date l'avait trompé avec son meilleur ami. «J'étais devenu asocial», enfermé dans sa chambre avec pour seul horizon internet, a-t-il expliqué, assurant ne pas se sentir pour autant «pédophile».
Le jugement sera rendu en mars
Mais le procureur, affirmant qu'il «aurait pu y avoir plus de victimes» et relevant «plusieurs années» de téléchargement d'images pédopornographiques, a requis «trois à quatre années» de prison assorties d'un sursis avec mise à l'épreuve ou suivi socio-judiciaire, avec notamment une obligation de soins et l'interdiction d'exercer une activité en relation avec des mineurs.
La défense a plaidé la relaxe, Me Rémi Lorrain dénonçant dans le dossier «un melting pot désagréable» et la difficulté de qualifier les faits. Son confrère Pierre-Philippe Boutron a lui évoqué «une vérité difficile à entendre, (...) combien les victimes sont consentantes», plusieurs acceptant d'évoquer avec leur interlocuteur, qui se présente «à visage découvert» sur la webcam, la possibilité d'avoir des relations sexuelles.
«Il n'y a pas d'un côté l'horrible pervers et de l'autre les petites naïves», a-t-il estimé, relevant que «les propos obscènes ne suffisent pas» à caractériser la corruption de mineur. Le tribunal rendra sa décision le 23 mars.