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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Arnaques sur Internet: 30 Millions d’Amis appelle à la vigilance
Sur le net, de nombreux sites n’hésitent pas à se servir des animaux - et parfois de leur souffrance - pour récolter des sommes d’argent dont la destination et l’utilisation demeurent floues.
Pour la Fondation 30 Millions d’Amis, la méfiance est de mise pour éviter les pièges. « Cliquez pour sauver ce chien », « 5 euros suffisent pour éviter la boucherie à ce cheval »… sur la toile et les réseaux sociaux, les messages de ce type interpellent facilement toute personne sensible à la cause animale.
Or, derrière ces multiples incitations à verser de l’argent ou à cliquer simplement sur un lien peuvent se cacher des procédés malhonnêtes.
DÉTRESSE TRÈS LUCRATIVE
Le développement de ces sites ou de ces pages promettant de sauver des chiens ou des chats d’un simple clic pose question. Car si certains mentionnent clairement les coordonnées des refuges partenaires, d’autres se gardent bien de s’étendre sur l’origine et les conditions précises dans lesquelles vit l’animal supposé « en détresse ».
Idem pour les sommes versées en numéraire : le détail de l’utilisation de ces dons en ligne n'est que rarement, voire jamais communiqué. Pour un chien, certains sites demandent jusqu’à 135 euros pour couvrir l’ensemble des vaccins, alors que cette même somme permet, dans un refuge, de payer les vaccins mais également la stérilisation de l’animal.
Autre aberration : après avoir été prétendument « sauvés » - contre les 135 euros réclamés - ces animaux sont placés à l’adoption. Une somme équivalente est alors demandée aux adoptants… pour couvrir des frais vétérinaires déjà financés !
Quant aux sommes versées par les annonceurs publicitaires - proportionnelles aux clics générés sur ces pages web - difficile de savoir précisément la part qui bénéficie directement aux animaux de celle qui vient enrichir les détenteurs desdits sites.
PRATIQUES ILLÉGALES
Les contrôles, qui relèvent des pouvoirs publics, sont rares. Et certains sites, contrairement au message qu’ils véhiculent, relèvent non pas du statut d’association de protection animale mais entrent dans la catégorie "entreprise" selon une source qui œuvre dans la protection animale depuis 15 ans. « Si on dépasse 60 000 euros de chiffre d’affaire annuel, on devient imposable, explique-t-elle.
On n’a donc pas le droit de se déclarer d’intérêt général... ni de proposer des reçus fiscaux à ses donateurs ! » Une pratique totalement illégale mais pourtant avérée.
Chez actuanimaux.com, « les animaux à sauver proviennent de refuges qui ont fourni au préalable un bilan financier et moral. Des enquêtes sur le terrain sont menées et si les informations ne sont pas suffisantes, une vérification des devis est faite pour s’assurer que les tarifs des soins correspondent bien aux prix effectifs pratiqués par les vétérinaires, pour éviter les abus ».
Tous les organismes ne sont pas aussi regardants : après enquête, certains travaillent en étroite collaboration avec des... sociétés de vente d’animaux. « Le trafic d’animaux a pris encore plus d’ampleur avec Internet. Jean-Paul Billault - journaliste
PETITES ANNONCES
Font florès également sur la toile, les ventes d’animaux par petites annonces, au mépris du bien-être même de ces bêtes. Des éleveurs, non déclarés en préfecture en dépit de ce qu’exige la loi, monnayent des portées de chiots ou de chatons dans l’opacité la plus complète : les animaux ne sont ni tatoués ni vaccinés, souvent retirés à leur mère avant le sevrage - ce qui peut entraîner de graves troubles de comportement - et parfois même importés des pays d’Europe de l’Est dans les conditions les plus sordides.
Le vendeur, lui, réalise au passage un bénéfice très important : selon Jean-Paul Billault, auteur d’une enquête diffusée sur France 2 il y a quelques mois*, le prix de revente de l’animal est parfois trois fois supérieur à son prix d’achat.
Ainsi, des milliers de chiens et de chats sont chaque jour mis sur ce marché virtuel où les contrôles sont, là-aussi, quasi inexistants. De l’aveu même des autorités, il est impossible de connaître avec précision le nombre d’animaux concernés par ce marché parallèle. « Le trafic d’animaux a pris encore plus d’ampleur avec Internet, explique le journaliste.
Aujourd’hui, n’importe quel moteur de recherche peut vous faire remonter à un trafic qui commence en Bulgarie ou en Slovaquie ». Quant aux voies de recours dont peut bénéficier l’acheteur en cas de maladies de l’animal ou d’anomalies comportementales décelées, elles s’avèrent très réduites.
CHEVAUX DE BOUCHERIE
Chiens, chats, mais aussi équidés ! Récemment, un appel aux dons pour sauver 52 chevaux d’un abattoir belge mobilisaient les internautes et enflammaient les réseaux sociaux… alors que tout cela était faux ! Combien d’internautes victimes de cette supercherie ? Combien a-t-elle rapporté à ses auteurs ?
Malheureusement impossible à déterminer. Laetitia Bos, présidente du CHEM**, tire la sonnette d’alarme et dénonce les effets pervers de ce marché - très juteux - des chevaux de boucherie prétendument sauvés de la mort. « Depuis cinq ans, nous assistons à des ouvertures de pseudo associations dont la seule activité est le "sauvetage" d'équidés, explique la jeune femme.
Pour cela, elles demandent des sommes allant jusqu’à 1 000 euros par animal, alors que celui-ci a été racheté à un maquignon pour une somme bien inférieure (400 euros maximum, NDLR), puis revendu à des particuliers. » Les bénéfices ainsi réalisés peuvent être substantiels et l’efficacité de ces sauvetages hypothétique : « Pour chaque équidé racheté, les donateurs - de bonne foi - ignorent qu'ils envoient un autre cheval plus tôt que prévu aux portes des abattoirs.
En effet, le marchand n'arrête pas de travailler : quand on lui a racheté un cheval, il en acquiert un autre ! » précise Laëtitia Boss. Un cercle vicieux qui encourage et entretient un véritable commerce parallèle. De plus, aucun des équidés n’est stérilisé et leur reproduction est clairement encouragée.
Une conception de la protection animale bien étrange : comment encourager cette reproduction alors que refuges et pensions sont déjà pleins à craquer, et que les animaux réellement en détresse sont si nombreux ? « Lorsque l’on sollicite la générosité du public, notre devoir est de lui rendre des comptes. Reha Hutin
RÈGLES DE TRANSPARENCE
La Fondation 30 Millions d’Amis appelle donc à la plus grande vigilance. « Lorsque nous sollicitons la générosité du public, notre devoir est de lui rendre compte de nos actions. Nous attachons une très grande importance à la transparence.
Il m’est donc insupportable que des individus utilisent la souffrance animale à leur profit » poursuit la Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. « Ces sites n’hésitent pas à mettre des photos d’animaux en très mauvais état pour encore mieux abuser du public, dénonce-t-elle. On ne peut rester insensible à ce spectacle...
Pourtant, en cliquant, on ne sauve pas ces pauvres bêtes, on ne fait qu’enrichir des personnes sans scrupules ». La Fondation n’effectue aucun prêt ni aucun don en numéraire aux plus de 300 refuges et associations - répartis sur toute la France - qu’elle soutient. Elle règle directement les frais vétérinaires aux praticiens et procède elle-même à la livraison de nourriture et de matériel.
Les structures qui bénéficient de ces aides remplissent des critères de gestion très stricts.