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Crash de l'A320

Publié à 14:10 par fandeloup Tags : image fond chez
Crash de l'A320

Crash de l'A320 :

«De l'avion avec 150 passagers à bord, il ne reste rien» Les premiers sauveteurs hélitreuillés mardi sur les lieux du crash de l'Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes françaises ont témoigné auprès de notre reporter de ce qu'ils ont découvert sur place.

«Les corps n'existent plus. C'est difficile à admettre pour nous et ça le sera aussi pour les familles» concèdent ces hommes parmi les plus aguerris des spécialistes de secours en haute-montagne.

 

Sur la zone du crash, plus de 300 gendarmes, 280 policiers, une centaine de sapeurs-pompiers, 70 chasseurs venus de Gap, ainsi qu'une dizaine de médecins-légistes, sont mobilisés pour les opérations de recherche et d'enquête.

 Ils n'aiment pas en parler. Pudeur de sauveteur. Mais leur mission a été sans doute la plus difficile, la plus délicate qu'ils aient connue, car ils ont été parmi les tout premiers à descendre sur la zone du crash de l'A320 de Germanwings, sous la tête de l'Estrop, dans ce ravin aux pentes noires où l'Airbus a fini sa course mardi matin.

Alors que François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy se sont retrouvés sur place, Yves Naffrechoux, capitaine de gendarmerie qui commande le peloton de gendarmerie de haute montagne de Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence), et Laurent Jaunatre, son homologue de la CRS-Alpes basée à Grenoble (Isère), capitaine de police, témoignent tous deux d'une scène «apocalyptique» pour l'instant «incompréhensible» et empreinte d'un «fort impact émotionnel».

«Il n'y a plus rien ! Tout est désintégré. On a du mal à s'imaginer qu'il y avait là, un avion avec 150 personnes à bord, désormais réduites à l'état de poussières. Il ne reste rien ou si peu», témoigne Laurent Jaunatre pourtant rompu aux opérations de sauvetage en montagne les plus meurtrières comme les avalanches.

«Les corps n'existent plus. C'est difficile à admettre pour nous et ça le sera aussi pour les familles à qui il faudra expliquer cette tragédie et cette absence», continue celui qui depuis vingt ans parcourt le massif des Alpes pour «porter secours».

Mais «là, reprend-il, n'y avait pas de sauvetage à faire». Un «fort impact émotionnel» même pour «les plus aguerris d'entre nous» Même émotion retenue chez le capitaine Yves Naffrechoux, qui serre les mâchoires, avant d'évoquer la zone du crash comme «un voile de deuil sur la montagne».

Il confirme lui aussi «l'éparpillement des débris et des victimes». Des débris qui roulent parfois dans la pente. Les images effroyables de corps mutilés ont été «très impactantes pour les personnels engagés sur cette opération». «Nous avons pris soin de ne pas désigner des sauveteurs trop jeunes ou récemment affectés dans l'unité pour cette mission. Il y a pour nous tous un impact psychologique évident même si le drame fait partie de notre quotidien.

Et il faudra veiller à ce qu'ils ne restent pas trop longtemps sur le site car ce ne sont jamais des scènes faciles à endurer même pour les plus aguerris d'entre nous», décrypte le capitaine Naffrechoux. Une relève sera assurée.

«On garde toujours une image au fond de nous de ces drames. On n'en sort jamais intact non plus», ajoute Laurent Jaunatre. «Nous avons pourtant été formés et préparés pour cela. On ne s'habitue jamais à l'indicible», confirment les deux sauveteurs.