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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Ischémie myocardique

Ischémie myocardique

 Ischémie du myocarde

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Diminution ou arrêt de la circulation artérielle dans une région plus ou moins étendue d'un organe ou d'un tissu. Une ischémie entraîne un défaut d'apport en oxygène et une altération du métabolisme. Une ischémie modérée, lorsqu'elle concerne un muscle, peut ne se manifester que lors d'un effort, lorsque les besoins du muscle en oxygène augmentent.

Les conséquences sont réversibles lorsque l'ischémie est modérée ou transitoire, mais une ischémie grave ou persistante peut aboutir à la destruction des tissus, appelée selon les cas infarctus ou gangrène : on parle plus volontiers de gangrène quand il existe une atteinte de la peau, d'infarctus lors d'une atteinte des viscères.

Différents types d'ischémie

Ischémie du myocarde

Une ischémie du myocarde (muscle cardiaque) entraîne un angor soit spontané, soit, le plus souvent, à l'effort, à l'exposition au froid, pendant la digestion, ou en présence d'autres facteurs augmentant la consommation du myocarde en oxygène : état fébrile, tachycardie, hyperthyroïdie.

Lorsqu'elle ne se signale par aucun trouble (ischémie silencieuse), elle est détectée par l'électrocardiographie, surtout lors d'un enregistrement sur 24 heures (Holter).

Une ischémie cérébrale survient lorsque la pression artérielle cérébrale chute en deçà d'un certain seuil, qui ne permet plus aux mécanismes d'autorégulation de la circulation cérébrale d'assurer un apport d'oxygène suffisant aux neurones.

Il peut s'ensuivre des altérations métaboliques entraînant divers troubles, comme une hémiplégie (paralysie d'une moitié du corps) ou une aphasie (trouble du langage) et une nécrose des tissus appelée infarctus cérébral. Une ischémie des membres inférieurs relève d'une artériopathie provoquant éventuellement une claudication intermittente (douleur dans les jambes au cours de la marche). Le traitement fait appel aux médicaments vasodilatateurs.

Ischémie myocardique

C'est l'obstruction totale d'une artère coronaire, en général par un caillot. Le territoire cardiaque dépendant de cette artère bouchée ne reçoit plus ni oxygène, ni nourriture.

C'est donc une ischémie myocardique. Trés rapidement, les cellules qui constituent ce territoire meurent et changent d'aspect. Elles prennent au bout d'un certain temps un aspect de "farce".

Il s'agit donc d'un infarcissement, ce qui explique le nom d'infarctus.

SYMPTOMES

Le tableau clinique de début est très souvent dramatique ; la douleur est atroce, constrictive, angoissante, le plus souvent rétro-sternale Les nausées, voire les vomissements sont extrêmements fréquents, un état de choc peut s'installer, la chute de la tension artérielle est constante. Le malade est pâle, angoissé et souvent couvert de sueur. Cette douleur est permanente, elle dure, elle ne cède pas en quelques minutes comme dans la crise d'ANGINE DE POITRINE (voir ce terme) mais comme dans la crise d'angine de poitrine cette douleur peut être trompeuse et faire croire à une indigestion ou une crise aigüe de l'épaule par exemple.

QUE FAIRE ?

Il s'agit d'une urgence maximale ; on ne dira jamais assez que les premières heures sont capitales dans l'évolution d'un infarctus et que l'appel au SAMU est impératif le plus rapidement possible. En attendant l'arrivée des secours : - laisser le malade allongé - il ne doit faire absolument aucun effort - ouvrir le col de la chemise et lui desserrer la ceinture du pantalon. Le malade hospitalisé sera mis sous monitoring, c'est-à-dire que l'électrocardiogramme sera enregistré en permanence et qu'ainsi pourront être rapidement décelés les troubles du rythme qui sont l'une des complications si redoutées de l'infarctus.

TRAITEMENT

Actuellement, si le traitement a pu être commencé tôt, on privilégie un traitement à visée trombolytique c'est-à-dire un traitement qui vise à lyser, à détruire en quelque sorte, le caillot formé.

Ce traitement thrombolytique peut être administré au malade par un médecin traitant avant ou pendant le transport, en cas de certitude diagnostique absolue.

Bien entendu, le traitement anticoagulant gardera toute sa valeur ainsi que la thérapeutique à visée vasodilatatrice. Par la suite, dans l'infarctus non compliqué, actuellement on privilégie une lévée semi-précoce aux environs du 8ème jour alors qu'auparavant on laissait facilement le malade au lit pendant 20 jours. Puis on permettra à nouveau une activité très modérée qui sera associée à une psychothérapie de soutien.

De même, on autorisera beaucoup plus rapidement qu'auparavant la reprise de l'activité car cette activité sera d'autant plus difficile que l'inactivité aura été plus longue. Les facteurs de risque seront réduits. Il faudra: - ne plus fumer et cela de façon définitive et pour la vie - supprimer ou fortement diminuer la consommation de boissons alcoolisées - éviter les graisses saturées, c'est-à-dire le gras animal - éviter les gros efforts, qu'ils soient professionnels ou sportifs - reprendre une activité physique progressive, telle que la marche à pied, la bicyclette en terrain plat, la natation, puis progressivement le golf ou le ski.

Bien entendu le traitement post-infarctus devra être poursuivi pendant très longtemps. D'abord une surveillance clinique et électrocardiographique régulière surtout pour déceler les éventuels troubles du rythme et les signes d'insuffisance cardiaque.

Ensuite les médicaments :

- les vasodilatateurs coronariens, type dérivés nitrés

- les économiseurs d'oxygène type bétabloquants ou les anticalciques

- les antiagrégants plaquettaires qui sont des médicaments qui empêchent l'agrégation des plaquettes, l'agrégation de ces plaquettes étant le facteur essentiel de la formation du caillot

- les hypolipidémiants qui ne dispenseront de toute façon jamais du régime

- les anticoagulants.

Après un infarctus myocardique, on pourra discuter dans certains cas d'un éventuel PONTAGE ou d'une dilatation par ballonnet.

RAPPEL IMPORTANT: L'ARRET DU TABAC ET LE REGIME SONT IMPERATIFS.

ADRESSES utiles: * Pour avoir la liste des ASSOCIATIONS concernant cette maladie TAPER: CARDIOLOGIE ASSOCIATIONS