Cannes 2015 - Chien décapité, âne fusillé, lapin tué... les animaux meurent à tour de bras

 Une fois n’est pas coutume, le Festival de Cannes n’a pas épargné les animaux. Cette année, ils ont été nombreux à se faire trucider pour les besoins de certains cinéastes comme Yorgos Lanthimos, Guillaume Nicloux ou Jeremy Saulnier.

 L'an dernier, le héros de "White God" avait sérieusement morflé.

Comme en 2014, la SPA et Brigitte Bardot n’ont toujours pas pris la parole pour défendre nos amis les bêtes et crier haro sur une programmation qui ne les a pas épargnés.

Après les chèvres blanches tuées dans Still the water de Naomi Kawase, l’overdose du bouledogue du Saint Laurent de Bertrand Bonello ou le rat coupé aux ciseaux dans Lost River de Ryan Gosling, le cru 2015 réserve des surprises de taille.

Evidemment, les faits qui vont suivre ne sont pas réels… Ce n’est que du cinéma !

Chiens, cheval, oiseaux et monstre

La Palme d’Or des sacrifices animaux revient sans aucune hésitation à The Lobster. Dans ce film curieux, prétexte à une étude d’un monde où l’amour véritable n’existe plus, le cinéaste grec Yorgos Lanthimos a semé la mort : un âne tué par balles, un chien copieusement massacré à coups de pied (les chaussures sont d’ailleurs maculées de sang) et des lapins éliminés sans vergogne.

Un tableau de chasse redoutable que d’autres ont essayé de copier…

 La critique de Love, le nouveau film sulfureux de Gaspar Noé On a ainsi pu croiser des ados désoeuvrés donnant des coups de bâtons à un oiseau mort dans The sleeping giant d’Andrew Cividino, une tête de chien sanguinolente prisonnière d’un sac dans The valley of love de Guillaume Nicloux, des molosses ultra voraces qui se font rétamer dans la série B Green Room de Jeremy Saulnier ou encore un cheval en souffrance abattu dans Marguerite et Julien de Valérie Donzelli.

Au rayon surnaturel : on n’oubliera pas le monstre marin massacré dans Tale of Tales de Matteo Garrone et dont le coeur a été dévoré par la belle Salma Hayek. Allez, à l’année prochaine !