A Mantes-la-Ville, des chèvres remplacent les jardiniers

Mantes-la-Ville, mercredi midi. Seize chèvres sont chargés d’éliminer les broussailles et les plantes envahissantes qui menacent de coloniser la friche de la halle Sulzer.

Mantes-la-Ville, mercredi midi. Seize chèvres sont chargés d’éliminer les broussailles et les plantes envahissantes qui menacent de coloniser la friche de la halle Sulzer.

 On connaissait les moutons, pour tondre les pelouses de façon naturelle. Une entreprise basée à Oinville-sur-Montcient, près de Meulan, a opté pour un autre animal afin d’entretenir les espaces verts : les chèvres.

Depuis trois semaines, un troupeau de seize chèvres a été envoyé sur les friches de la halle Sulzer à Mantes-la-Ville

. Leur but : éviter que les herbes folles ne colonisent ce site inoccupé. Jour et nuit, elles broutent sans relâche un espace d’environ 5 000 m2. Un berger vérifie au quotidien qu’elles ne manquent de rien.

Ce qui est bien souvent le cas pour cet animal paisible qui se contente de peu. « Il leur faut de l’eau, des pains de sel pour les minéraux et un abri », explique Frédéric La Noë, gérant de « La Noë », l’entreprise qui propose ce service.

L’autre avantage de la chèvre par rapport au mouton réside dans sa capacité à détruire des arbrisseaux tenaces. Elle raffole aussi de la très envahissante renouée du Japon, une plante invasive dont il est difficile de se débarrasser.

Silencieuse et infiniment moins polluante que les débroussailleurs mécaniques, la chèvre amuse aussi les habitants du quartier proche. Enfin, elle n’est pas seulement utilisée pour son bilan carbone.

La chèvre est de plus en plus employée pour ce genre de tâches, notamment dans des endroits escarpés et difficiles d’accès comme les talus des voies ferrées où son agilité fait des merveilles.