Thèmes

pouvoir société homme histoire

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

Allemagne

Publié à 18:42 par fandeloup Tags : société homme

Allemagne : « Nous avons perdu tout contrôle. L’accueil des immigrants est une énorme faute politique »

Ce sont les mots de Hans-Peter Friedrich, ministre de l’Intérieur de 2011 à 2013, qui met en garde contre l’arrivée incontrôlée dans l’UE de masses « d’immigrants dont on ne sait absolument rien ».

Friedrich s’était déjà attiré en tant que ministre les foudres des médias bien-pensants et les critiques du président fédéral en affirmant que « Rien dans l’histoire ne démontre que l’islam appartient à l’Allemagne ».

Une évidence politiquement incorrecte. Dans les colonnes du journal Passauer Neue Presse, cet homme politique du parti frère en Bavière (CSU) des « chrétiens-démocrates » du CDU de la chancelière Angela Merkel ne mâche pas ses mots à l’égard de la politique de cette dernière :

« C’est une énorme faute politique qui peut avoir des conséquences dramatiques. Nous risquons de payer très cher le fait de ne pas enregistrer ces gens, de ne pas contrôler leur identité. Nous avons perdu tout contrôle. »

Il ajoute aussi :

« Nous risquons des attentats, nous devons fermer nos frontières. Il vaudrait mieux que le gouvernement de Berlin s’y prépare dès maintenant. »

L’ancien ministre défend aussi la position des pays de l’Est qu’il considère comme tout à fait compréhensible. Ces pays (Pays baltes, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie) refusent les quotas obligatoires et ceux qui sembleraient le plus prêt à accepter le nombre d’immigrants clandestins que souhaite leur imposer la Commission européenne (Pologne et Lituanie) ont à faire face à des manifestations populaires, comme hier samedi à Varsovie où une dizaine de milliers de personnes étaient venu dire leur opposition à l’immigration-islamisation. Manifestation de Varsovie sous le slogan :

« Aujourd’hui des immigrants, demain des terroristes » :

(Une manifestation où Martin Schulz, le président du Parlement européen s’est fait traiter de « porc allemand » pour avoir menacé qu’il serait fait usage de la force contre ceux qui refuseraient les quotas de migrants) Et ce n’est pas que l’ancien ministre qui critique la politique du gouvernement fédéral formé par la « grande coalition » (CDU-CSU et SPD).

C’est aussi toute la CSU bavaroise et le gouvernement du land de Bavière qui se trouve en première ligne face à l’arrivée des clandestins. Munich est littéralement submergée, et le gouvernement bavarois doit rencontrer le premier ministre hongrois Viktor Orbán en début de semaine pour discuter ensemble des solutions à adopter, en court-circuitant le gouvernement d’Angela Merkel !

Une décision qui lui vaut les critiques acerbes de la presse, mais pas de toute la presse. Ainsi, le Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) donne lui aussi raison aux pays de l’Est face à la décision catastrophique prise par l’Allemagne, sans consulter ses partenaires européens, d’ouvrir ses portes à tous les immigrants bloqués en Hongrie.

Une décision qui, selon le premier ministre hongrois, a été à l’origine de véritables émeutes des clandestins qui ont forcé en masse les portes des centres d’accueil et les barrages de police, pour se rendre en Allemagne en refusant de se faire d’abord enregistrer dans leur pays d’arrivée dans l’espace Schengen, ainsi que l’exigent les règles européennes.

Car malgré tout le rabattage médiatique contre le gouvernement d’Orbán, c’est en réalité lui qui cherche tant bien que mal à appliquer les règles européennes tandis que le gouvernement allemand les viole allègrement, en aggravant de surcroît le problème de manière dramatique par le signal envoyé aux autres émigrants potentiels d’Afrique et du Moyen-Orient.

Des clandestins forcent un cordon de police en Hongrie : Il y a une semaine, dans le Bild am Sonntag, le ministre-président du land de Bavière déclarait :

« La République fédérale d’Allemagne […] ne peut pas à long terme accueillir presque tous les réfugiés. Aucune société ne peut supporter cela. » et il prévenait, à propos de la multiplication des attaques de l’extrême droite contre les centres d’accueil d’immigrants et aussi des manifestations populaires pour ou contre cette politique, que la CDU-CSU ne pourrait pas stopper la progression de ces mouvements si elle ne répond pas elle-même aux problèmes et aux peurs des citoyens.

La veille, le ministre bavarois de l’Intérieur reprochait à Angela Merkel de ne pas avoir consulté ses décisions avec les lands qui doivent pourtant en supporter les conséquences sur le terrain. Le porte-parole de la CSU a lui aussi critiqué le signal envoyé par le gouvernement de Merkel à tous ceux qui veulent émigrer vers l’Europe, et le ministre bavarois des Finances s’est inquiété que « Si cette année le nombre des migrants qui viennent chercher refuge dans notre pays est plus important que celui des naissances, cela risque d’avoir des conséquences sur l’équilibre culturel de notre société. »

On voit donc bien que les critiques de cette politique immigrationniste d’Angela Merkel déborde largement des milieux qualifiés de néo-nazis ou d’extrême droite par les médias français. Notons aussi que loin de résoudre le problème, la décision allemande d’accueillir tous ces clandestins sans qu’ils aient à se faire enregistrer en Hongrie, et l’annonce par le vice-chancelier et ministre fédéral de l’Économie que l’Allemagne pourrait accueillir sans problème un demi-million d’immigrants chaque année, n’a pas fait que semer le chaos en Hongrie, mais elle a aussi aggravé le phénomène migratoire et la situation tragique des habitants, des îles grecques à l’Autriche.

Ainsi, dans une lettre ouverte adressée au chancelier autrichien, le maire de la petite ville de Nickelsdorf sur la route de Budapest à Vienne appelle à l’aide, affirmant que si les habitants aidaient volontiers les clandestins de passage au début, ils sont maintenant complètement dépassés et effrayés face à cette véritable invasion :

environ 13 000 clandestins pour 1770 habitants ! Plus au sud, de la Grèce à la Hongrie, le flux continue d’enfler. Déjà plus de 430 000 ont traversé la Méditerranée depuis janvier, d’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Samedi, 4330 ont passé illégalement la frontière entre la Serbie et la Hongrie. Samedi encore, le maire de Munich appelait lui aussi à l’aide, les possibilités d’hébergement provisoire de sa ville étant complètement débordées. La plupart des lands ne semblent pas particulièrement enthousiastes à l’idée de venir au secours de la Bavière.

Arrivée des immigrants clandestins en Autriche : Dernière minute : le vice-chancelier fédéral Sigmar Gabriel, le même qui avait déclaré que l’Allemagne pourrait accueillir sans problème 500 000 immigrés par an, avoue dans Der Tasspiegel aujourd’hui que « l’absence d’action de la part de l’Europe sur la question de la crise des immigrants amène l’Allemagne à la limite de ses capacités ».

« Ce n’est pas tant le nombre des réfugiés que le rythme de leur arrivée qui devient source de problèmes pour les lands et les municipalités », a-t-il ajouté. Et l’on apprend que l’Allemagne suspend aujourd’hui les accords de Schengen et rétablit les contrôles frontaliers avec l’Autriche.