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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Migrants: la Croatie, une frontière de plus qui se ferme
Des migrants montent à bord d'un bus sous la supervision de la police croate au poste-frontière de Tovarnic, le 17 septembre 2015.
Face à l’afflux continu de migrants, les contrôles aux frontières extérieures comme intérieures de l’Europe se multiplient. Dernières annonces en date, celle de la Croatie, « débordée », qui a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi la fermeture de sept de ses huit passages à la frontière serbe, tandis que la Bulgarie a commencé à déployer un millier de militaires à sa frontière turque.
La Croatie, qui promettait mercredi le libre accès à son territoire aux réfugiés, indiquait dès jeudi que son pays avait des capacités d'accueil limitées. Dans la nuitde vendredi, le ministère croate a d’ailleurs annoncé que sept des huit passages frontaliers avec la Serbie avaient été fermés « jusqu’à nouvel ordre ».
Et ce, après que 11 000 migrants sont entrés sur le sol croate par ce pays voisin depuis mercredi matin (Voir encadré). La Croatie est la nouvelle route vers l'Europe occidentale après le verrouillage de la frontière serbo-hongroise, théâtre mercredi d'affrontements entre migrants et forces de l'ordre.
Par ailleurs, l'armée croate a été placée en état d'alerte. Et à présent, c'est la Slovénie qui bloque aussi. Un bus transportant des réfugiés venus de Croatie, s'est vu refuser l'entrée sur son territoire jeudi. Contrôles renforcés et murs qui s'élèvent Depuis l'an dernier, à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie, trente kilomètres de clôtures barbelées sont déjà en place.
Mais Sofia redoute un afflux de migrants ces prochains jours, qui contourneraient un autre mur, érigé celui-là entre la Turquie et la Grèce en 2012.
L'Allemagne a elle étendu ses contrôles à sa frontière avec la République tchèque. Après avoir ouvert les bras aux migrants, Berlin avait rétabli le 13 septembre ses contrôles avec l'Autriche. Le lendemain, Vienne lui emboitait le pas pour limiter les arrivées au poste-frontière avec la Hongrie.
La France a annoncé qu'elle était prête à faire de même si la situation l'exigeait. En réalité, elle le fait déjà à la frontière italienne Menton-Vintimille depuis le mois de juin.
A l'époque, l'Italie avait protesté, mais au même moment Rome rétablissait les contrôles avec la Slovénie. Des murs s'érigent et des frontières se ferment.
Seulement voilà, la convention de Genève interdit le refoulement des réfugiés sans examen de leur demande d'asile. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'en est d'ailleurs alarmé mardi, appelant au respect des lois humanitaires.
■ Avec les migrants à la frontière serbo-croate Les frontières qui se ferment obligent les réfugiés à chercher de nouvelles voies. La frontière serbo-hongroise ayant été fermée, des milliers de migrants entassés jusque-là en Serbie se sont déportés vers la Croatie, entraînant un afflux massif dans le pays mercredi et jeudi.
Des bus assurent la liaison entre la frontière serbo-hongroise et la frontière serbo-croate. L’envoyé spécial de RFI, Sami Boukhelifa, y a suivi des migrants. Au pied du bus certains se bousculent mais beaucoup hésitent à monter.
Parmi eux, Mohamed Abdellah. Après un court instant de réflexion, le jeune Irakien prend sa décision. Il s'installe à bord. « C'est 20 euros par personne pour la Croatie. Mais le problème, c'est qu'une fois là-bas nous nous ne connaissons pas le chemin. Priez pour nous. »
Le bus démarre. Deux heures de route à travers la campagne serbe, une éternité pour Mohamed et ses compagnons de voyage. Mais bientôt le drapeau à damier croate apparaît. A côté, un panneau : un fond bleu et une couronne d'étoiles.
Les portes de l'Union européenne. Mohamed descend du bus. Tous les migrants sont autorisés à entrer en Croatie.
« Je suis un peu nerveux, mais c'est bien que nous soyons enfin arrivés, explique-t-il. Nous allons poursuivre vers la Slovénie puis l'Autriche et l'Allemagne.J'espère juste que la route est sûre, surtout en Slovénie. Certains disent que la Slovénie est un pays dangereux, d'autres affirment le contraire et nous disent que nous pourrons prendre des trains en Slovénie, mais encore une fois rien n'est certain... Je ne sais pas ! »
Ce que Mohamed ignore c'est qu'il doit passer 24 heures dans un camp de réfugiés avant de poursuivre librement son périple. Une simple formalité administrative explique la police croate.