Un Grizzly de 750 kg abattu à l'arc

 Le québécois fier de raconter que la bête se trouver à 1O mètres de lui!

Le chasseur Ken Taylor reçoit les félicitations de toute la communauté de chasseurs depuis quelques jours après avoir accompli un exploit jamais réalisé par un Québécois, soit celui d’avoir abattu un grizzly à l’arc traditionnel.

L’homme de 62 ans a réalisé ce tour de force à Kenai en Alaska le 21 septembre dernier.

À la mi-septembre, le résident de Waskaganish à la Baie-James s’est rendu en Alaska avec six autres Québécois pour tenter de capturer cette bête mythique.

Après six jours de chasse dans des conditions difficiles, la chance s’est présentée. Le chasseur, un guide et un caméraman étaient en zodiac sur une rivière afin de trouver un grizzly cherchant du saumon pour se nourrir.

Après avoir finalement repéré une bête, le groupe s’est mis en mode furtif. «Le vent était marginal alors si on s’était dirigés directement sur l’ours, il nous aurait sentis, donc il a fallu faire un grand détour pour rejoindre le bord.»

Il fallait faire ça assez vite pour s’installer, prendre une place pour que je puisse tirer», raconte M. Taylor. Heureusement pour le chasseur, l’animal a choisi l’endroit où il était posté pour s’arrêter pêcher.

Ainsi, pendant plusieurs minutes, le grizzly se trouvait à une vingtaine de mètres, pêchant et mangeant sans apercevoir le chasseur.

Ce dernier était alors debout, à découvert, immobile comme une statue à attendre que l’animal s’approche. À 10 mètres «Quand il a décidé qu’il en avait assez de cette place-là, il s’en est venu directement vers moi: il s’est approché à huit mètres», raconte celui qui avait un camouflage qui se mariait à merveille avec la nature.

L’homme a silencieusement bandé son arc, fixant «un poil» en arrière de son épaule. Quand il est arrivé dans mon châssis d’opportunité, j’ai lâché ma flèche».

Poumons perforés

Le grizzly d’environ était alors à 10 mètres. «L’ours s’est viré comme l’éclair et il a mordu où la flèche est rentrée. Il n’a pas vu d’où ça venait.

Il a explosé, couru 50 mètres et il est tombé mort .» La flèche a perforé les deux poumons de la bête. Humble, le chasseur est conscient que certaines personnes peuvent s’offusquer d’une telle chasse.

Mais celui qui «adore les animaux et la nature» rappelle qu’il pratique l’une des chasses les plus «primitives» qui soient.

«Ils ont même augmenté le nombre de permis pour cette zone-là parce que la population a tellement augmenté que les caribous et les orignaux en souffrent.»