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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
En ce moment, 7 000 lions sont élevés loin des regards pour la plus tragique des raisons
La mort du lion Cecil en juillet dernier, abbatu par le dentiste américain Walter Palmer pour 50 000 dollars (45 000 euros), a fait couler beaucoup d’encre.
L’affaire a été très médiatisée notamment à cause de la popularité de Cecil : ce magnifique lion était l’icône du Parc National Hwange au Zimbabwe. Les fermes de la honte Mais ce fait divers est la partie émergée de l’iceberg.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, 7 000 lions sont élevés dans des fermes pour servir de trophée à de riches chasseurs, occidentaux pour la plupart.
Si vous voulez vous « payer un lion », il vous faudra débourser au minimum 4 000 euros. Et les prix peuvent monter rapidement en fonction de la beauté et de l’âge de l’animal.
Ces fermes sont situés principalement en Afrique du Sud. Comme dans tout élevage, l’animal y est considéré seulement comme une source de profits. Il s’agit alors d’ « augmenter les rendements ». Les lionceaux sont ainsi retirés très tôt à leurs mères afin qu’elles puissent mettre bas à nouveau.
Certaines femelles peuvent subir jusqu’à cinq grossesses en deux ans, ce qui est très loin de leur rythme naturel. Une chasse abjecte, toujours légale en Afrique du Sud Si les conditions d’élevage sont révoltantes, le moment de la chasse l’est encore plus.
Une fois que le client a choisi le lion qu’il voulait abattre, celui-ci est lâché dans un enclos dont il ne peut s’enfuir. Le « chasseur » n’a plus qu’à tirer à bout portant – au fusil et parfois même à l’arc – sur un animal sans défense qui n’a pas appris à se méfier des humains.
800 victimes par an Environ 800 lions sont tués ainsi chaque année, soit plus de deux par jour. Les chasseurs, qui n’ont aucune conscience de la barbarie de leur loisir, exhibent souvent leur trophée sans gêne sur les réseaux sociaux
Un documentaire pour dénoncer ces atrocités Le 22 juillet dernier, Blood Lion à été présenté au festival International du Film à Durban. Ce documentaire propose une enquête saisissante sur la vie de ces magnifiques animaux réduits en esclavage.
Vous pouvez visionner la bande-annonce ici. Une défense fragile et malhonnête Le film dénonce également les arguments des promoteurs de cette activité qui affirment qu’elle participe à la survie des lions, et plus généralement à celle de toutes les espèces menacées du continent africain.
Mais les scientifiques qui ont travaillé sur le documentaire Blood Lion ne voient pas les choses de la même façon : Aucun programme de réintroduction de lions élevés en captivité en Afrique du Sud n’a réussi. […]
Les lions élevés en captivité ne sont pas adaptés. Très peu, si ce n’est aucune des fermes de lions et des installations de reproduction de prédateurs en Afrique du Sud peuvent être considérées comme des entreprises de conservation authentiques. Elles ne travaillent pas en collaboration avec les scientifiques et les protecteurs de lions reconnus ni avec aucun organisme de conservation.
Espérons que le retentissement médiatique du meurtre de Cecil participera au déclin de cette activité abjecte.
Bonjour Muriel. Merci pour ton retour.
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