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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Mézières-sur-Seine : licenciée pour une erreur de caisse de 5,32 €
Mézières-sur-Seine, ce mercredi midi. Travailleuse handicapée à 80 %, Vanessa, ici avec son défenseur syndical, montre sa lettre de licenciement : le 22 décembre dernier, elle a « oublié » de scanner un pack de bières et deux sacs en plastique à sa caisse. Mézières-sur-Seine, ce mercredi midi. Travailleuse handicapée à 80 %, Vanessa, ici avec son défenseur syndical, montre sa lettre de licenciement :
le 22 décembre dernier, elle a « oublié » de scanner un pack de bières et deux sacs en plastique à sa caisse. (LP/M.G.) Parce qu’elle a oublié de scanner un pack de bières et deux sacs en plastique, une caissière du supermarché Carrefour Market de Mézières-sur-Seine a été licenciée.
Vanessa, 37 ans, vient de recevoir le courrier lui annonçant son licenciement pour faute grave. Elle a décidé de lancer une procédure au tribunal des prud’hommes de Mantes-la-Jolie. Le 22 décembre, peu avant 20 heures, la caissière est prise en faute par le vigile puis recadrée par sa hiérarchie :
« Volontairement, vous n’avez pas scanné un pack de bière Pelforth brune d’une valeur de 5,02 €, ni deux sacs en plastique d’un montant unitaire de 0,15 € », peut-on lire dans le courrier que son directeur lui a adressé. Vanessa s’explique :
« Je suis travailleuse handicapée, c’était la fin de journée, j’étais épuisée. Le client était un habitué, il parlait beaucoup et j’ai oublié de scanner sa bière », dit-elle à son responsable. Elle reconnaît l’« oubli », se défend d’une quelconque fraude. Mais la sentence tombe rapidement. Dans son courrier, le directeur -absent ce mercredi, son adjointe n’a pas souhaité répondre à nos questions- justifie cette procédure, juridiquement fondée, par « un comportement frauduleux, pas en conformité avec les valeurs élémentaires de probité et d’honnêteté ».
« Vous avez notamment en charge la lutte contre la fraude des clients […], vous devez vous imposer la même rigueur que vous devez adopter à l’égard des clients. » Employée depuis 2012, Vanessa a d’abord cumulé les CDD avant de réclamer un CDI qu’elle a fini par obtenir en septembre 2015, grâce aux délégués syndicaux locaux.
« Ça avait jeté un froid », se souvient cette femme célibataire. Depuis, elle se disait « surveillée de près ». « Cela rend d’autant plus illogique les soupçons de fraude, analyse son défenseur syndical (CGT) Michel Forestier.
Quand elle s’est retrouvée avec ce client, elle avait le vigile en face d’elle et se savait surveillée par les caméras. Frauder aurait été suicidaire pour une femme qui a besoin de ce boulot pour vivre. » Selon ce spécialiste, il n’y a même pas eu de préjudice financier pour l’enseigne car le client a remboursé les marchandises.