Thèmes

histoire homme animaux animal chien chiens chats chat

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

mobilisation

Publié à 15:16 par fandeloup Tags : homme animaux animal chien chiens chats
mobilisation

Les Iraniens se mobilisent contre la torture animale

Mi-février, une vidéo où un homme battait violemment un chien à coups de bâton, puis de pelle, le projetait violemment contre la paroi d’un pick-up, tandis que deux autres personnes rient aux éclats, avait dégagé une grande vague d’indignation, voir de colère sur les réseaux sociaux.

SAMA avait publié cette dernière également et appelé a son partage, afin de retrouver l’auteur de ces actes cruels. Nous savons a présent que l‘homme avait été arrêté très rapidement, et a été jugé à quelques mois d’emprisonnement.

Si pour les Français cela représente une peine très laxiste, en Iran, il semblerai que ce soit une première. Une émotion qui s’est transformée en mouvement populaire

Le dimanche 21 Février, des centaines d’Iraniens ont manifesté à Téhéran, devant les locaux de l’institut de la protection de l’environnement, pour demander qu’une loi contre la maltraitance animale soit votée.

Les autorités iraniennes ne sont en effet pas connues pour être particulièrement sensibles à la cause des chiens : d’après la loi islamique appliquée dans le pays, l’animal est considéré comme « impur ».

Les humains de chiens sont souvent harcelés par la police, condamnés à payer des amendes et parfois se voient leur animal confisqué. Et pour les chiens errants : des campagnes d’abattage massif sont menées. Une observatrice qui vit à Téhéran, a suivi la mobilisation suscitée par cette cruelle vidéo et a partagé sur le site Les Observateurs :

« C’est la première fois que la police iranienne arrête un homme pour avoir tabassé un animal, c’est vraiment surprenant. Il a été arrêté seulement 24 heures après la diffusion de la vidéo. La police a dit que l’homme était originaire du Golestan, dans le nord du pays. Elle a indiqué que l’animal maltraité était un chien errant et qu’il se portait désormais bien. Il y a une certaine ironie dans cette affaire : cela fait des années que les mairies procèdent à l’abattage des chiens errants. Ils sont parfois torturés plus violemment que dans cette vidéo qui fait scandale.

En 2015, des chiens errants ont été abattus sauvagement, la vidéo avait déjà suscité une émotion mais pas aussi massive que ces derniers jours. Depuis le début de cette affaire, les groupes de défense des animaux manifestent régulièrement devant le siège de l’institut de protection de l’environnement. Ils assurent avoir décidé de manifester deux fois par semaine jusqu’à ce qu’une loi interdisant la maltraitance animale soit adoptée.

Ils réclament notamment l’arrêt des campagnes d’abattage des chiens et chats errants, la construction de refuges dans toutes les villes d’Iran pour accueillir ces animaux et l’arrestation immédiate de toute personne commettant un acte de barbarie contre un animal. Ce qui a tout changé, c’est que les gens ont pu voir cette fois la cruauté de leurs propres yeux.

Même si en général, les Iraniens n’apprécient pas spécialement les animaux , ils ont été nombreux à se mobiliser sur les réseaux sociaux et dans la rue. Je pense qu’il s’agit là d’un début de prise en conscience.«