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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Bousculant les agendas, les protocoles, les règles de sécurité, mettant surtout à rude épreuve les nerfs de ceux qui les protègent, on sait de quoi sont capables nos responsables politiques, François Hollande comme les autres, pour être acheminés coûte que coûte, parfois au mépris de la prudence et même tout simplement de l'efficacité la plus élémentaire, sur les lieux des drames : c'est-à-dire devant les caméras de BFM TV.
La nuit même du 13 novembre, François Hollande était devant le Bataclan, guère utile, on s'en doute, aux forces de sécurité, aux secouristes et aux médecins qui se débattaient près de lui.
Mais enfin l'image, c'est l'essentiel, est restée. On la regarde de nouveau aujourd'hui, éberlués, en apprenant que 13 Novembre : fraternité et vérité*, une association qui rassemble près de 300 survivants et familles endeuillées par les attentats, a demandé à être reçue par le chef de l'État. Et s'est vu répondre un non sans appel : agenda surchargé…
Le Point : Vous avez cherché, en vain, à rencontrer François Hollande…
Salines : J'ai écrit au président de la République le 11 février pour lui demander audience et, en plus de ce courrier, nous lui avons fait savoir, par l'intermédiaire de certains conseillers, que nous souhaitions le rencontrer. Le 3 mars, je recevais une réponse regrettant que l'agenda de François Hollande ne lui permette pas de nous recevoir.
Il n'y avait même pas de délai demandé, de perspective donnée pour un rendez-vous à venir. On nous renvoyait sur la secrétaire à l'Aide aux victimes. Mais ce n'est pas de l'aide aux victimes que nous souhaitions parler !
L'État a un devoir de protection à l'égard des citoyens : or, manifestement, après le 7 janvier, tout n'a pas été fait pour qu'un tel drame ne se produise pas. Et ce sont nos enfants, nos proches qui ont payé… C'est donc au chef de l'État que nous souhaitions faire connaître le combat que nous commençons. Comment avez-vous pris ce refus ?
Nous avons été stupéfaits. François Hollande a du temps pour recevoir des joueurs de foot, pour remettre la Légion d'honneur au représentant d'un régime qui tranche des têtes, pour passer plusieurs heures au Salon de l'agriculture. Mais visiblement pas pour écouter, loin des caméras, les victimes de ces attentats.
Comment l'association est-elle née ?
Au départ, nous étions une quinzaine, des victimes, des survivants, des proches de personnes décédées. Nous sommes devenus une association le 9 janvier.
Les appels ont été innombrables : à l'heure actuelle, près de 300 adhérents ont réglé leurs cotisations.
Vos objectifs ?
Apporter un soutien à chacun pour défendre ses droits. Mais aider aussi à la manifestation de la vérité. Nous avons été entendus par la commission d'enquête, mais nous souhaitons aussi accompagner le processus judiciaire et donc nous constituer partie civile. En termes de prise en charge, nous voulons enfin témoigner de ce que nous avons vécu : il y a eu des manquements très graves sur lesquels la vérité doit aussi être faite.
C'est-à-dire ?
L'organisation des secours et la prise en charge des survivants ont été loin, très loin, d'être optimales. Certains sont rentrés la nuit même chez eux pieds nus, sans téléphone, sans portefeuille, et surtout sans le moindre soutien psychologique. Quant aux proches des disparus, beaucoup ont vécu un véritable cauchemar. J'ai moi-même dû faire le tour de tous les hôpitaux parisiens, appeler des numéros verts qui ne répondaient pas pour n'apprendre le décès de ma fille que le 14 novembre à 18 heures, soit 20 heures après. Certains ont attendu plusieurs jours.
À l'institut de médecine légale, il s'est passé des choses terribles, des erreurs d'identification, des familles auxquelles on a présenté le corps d'un enfant qui n'était pas le leur. Dans un pays comme le nôtre, est-ce normal ?