Tu te fardes, pour cacher, les douleurs de ton âme, tu te fardes pour donner le change en couleur, et cachée sous tes fards, ton cœur s'affame dans un sourire artificiel, sans aucun bonheur ! Aucun soleil, aucune joie, dans cette triste existence, toujours à la recherche de ta quête, de ton Graal, et caché, tu ne te dévoiles pas, sans aucune confiance, n'acceptant aucun sourire, même le plus banal ! Tu es pourtant la plus belle des déesses, sous tes fards, laisse couler tes larmes pour délayer ce blanc, laid, car te cacher n'enlèvera jamais, ton éternel cafard, Laisse apparaître, le visage sous lequel, tu es née ! Afin que les étoiles de tes yeux merveilleux, étincellant, et scintillant, pour magnifier la splendeur de ton être, regarde comme le ciel est beau, comme la vie est belle, soi enfin toi, et enlève tout ce vilain paraître ! Viens me rejoindre dans mon bal de vérité et de joie, ne te caches plus sous ton masque de craie et de douleur, viens avec moi, suis-moi, là où tu seras enfin toi, reviens là où l'évidence aura tué toutes tes peurs !