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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Tout le monde critique les massacres de loups, de baleines et d'ours, pourtant il existe au Texas une fête immonde où le massacre gratuit de milliers de serpents à sonnette est l'attraction principale... Et personne n'en parle !
Tauromachie, consommation de viande de chien, massacre de chevaux, de loups et d'ours, braconnage de baleines…
La souffrance animale nous révolte, et ceux qui s'adonnent au meurtre gratuit et injustifié d'êtres sensibles nous donnent envie de vomir. Oui, mais il y a certains animaux mal-aimés, beaucoup moins « sexy », qui ne suscitent pas autant de compassion.
C'est le cas des serpents à sonnette, dans certaines régions rurales des États-Unis, qui sont victimes chaque année d'un véritable génocide des plus sanglants, sans que personne ne batte le moindre cil ! Il s'agit de grandes foires populaires, typiques de « l'Amérique profonde », qui sont très répandues notamment au Texas mais aussi dans d'autres États, particulièrement dans les petites villes de campagne.
Leur nom ? Les « Roundups »
C'est vrai, les serpents suscitent souvent chez nous la peur, le mépris, ou le dégoût. Animal du diable et du péché originel, venimeux, froids, visqueux et rampant, ils représentent le Mal et la fourberie par excellence. Il faut dire qu'en tant que mammifères, il nous est parfois difficile de nous identifier à eux, ces organismes à sang froid, reptiles venus du fond des âges. Et pourtant, comme nous, ce sont des animaux sociaux, qui forment des liens familiaux très étroits.
« Vous seriez surpris de voir à quel point [les serpents à sonnette] ont des choses en commun avec nous, assure Melissa Amarello, cofondatrice de l'ASP (Advocates for Snake Preservation), au site nord-américain The Dodo. Ils donnent vie à des bébés déjà formés, et ils prennent soin de leurs petits pendant les premières semaines de leurs vies, en les gardant bien au chaud, à l'abri des prédateurs. Chez certaines espèces, les futures mères se rassemblent au cours des derniers stades de la gestation, et donnent vie ensemble. Elles s'occupent à tour de rôle des bébés des autres, comme si c'étaient les leurs. »
Chaque année, au Texas, des milliers de ces animaux sont capturés, rassemblés, entassés dans des fosses et méthodiquement massacrés pour le plaisir d'un public avide de ce genre de spectacle. Ce genre de « célébration » se fait dans le cadre d'une fête populaire rurale, connue sous le nom de « roundup », qui a lieu dans plusieurs autres États.
Tout le monde est invité à capturer des serpents, le plus souvent en versant du gazole dans leurs terriers, pour les forcer à en sortir pour éviter l'asphyxie. Avec les vapeurs, les animaux sont groggy, ce qui rend la chasse facile : il n'y a qu'à se baisser pour les cueillir. Les serpents sont ensuite enfermés dans des caisses, parfois pendant des semaines ou des mois, sans eau ni nourriture, avant d'attendre le grand jour ou ils seront pesés et mesurés, avant d'être froidement exécutés par quelque animateur de foire hilare. Les « Roundups » sont une tradition qui est née dans l'Amérique profonde il y a 50 ou 60 ans. Au départ, il s'agissait de soi-disant réguler les populations de serpents et d'en protéger le bétail…
Même si, lorsqu'on y regarde de plus près, il s'agit plutôt d'un prétexte un brin hypocrite pour s'adonner à une tuerie gratuite, au regard du peu de pertes imputables aux morsures de serpent en comparaison d'autres risques qui guettent les troupeaux — notamment les maladies ou les chutes. « Les partisans de ces fêtes affirment qu'il y a une surpopulation de serpents, et que si l'on ne fait rien, ils vont tout envahir, et donc qu'il faut faire quelque chose pour s'en protéger, explique encore Melissa Amarello. Mais c'est complètement faux, il n'y a pas de surpopulation.
Aucune étude n'a jamais suggéré qu'il y aurait trop de serpents à sonnette, et qu'on aurait besoin d'organiser ces tueries pour contrôler la menace. » En fait, pas besoin d'aller chercher bien loin pour comprendre ce qui motive réellement ce genre de pratique d'un autre temps : l'appât du gain, et la possibilité de mettre en place un événement qui attire un grand nombre de touristes avides d'exotisme. Rien qu'à Sweetwater, une petite bourgade de 11 000 habitants perdue au beau milieu du Texas, l'événement attire chaque année plus de 30 000 personnes…
On se doute bien que certains sont réticents à se priver de la manne financière que représente une attraction de cette ampleur ! Typiquement, c'est l'occasion d'organiser une grande foire, avec des fêtes foraines, des jeux pour les enfants, des pâtisseries traditionnelles, du pain grillé, un marché aux puces, des tirs avec des armes à feu, et… le moment tant attendu, l'exécution festive et joyeuse de milliers de serpents.
D'abord, tous les participants apportent le produit de leur chasse à un endroit, où les serpents sont mesurés et pesés. Différents prix sont décernés, dans une ambiance festive : il y a un prix pour celui qui a apporté le plus gros serpent, un prix pour celui qui a rapporté le plus d'animaux ou bien celui dont le seau contenant la « récolte » pèse le plus lourd.
Ensuite, tous les serpents sont jetés dans une grande fosse commune, avec des parois vitrées pour que les enfants puissent eux aussi admirer le spectacle. Dans cet enclos où ils sont tous entassés les uns sur les autres, des personnes armées de chaussures de protection leur marchent en permanence dessus, foulant la masse de serpents avec leurs bottes pour les faire remuer, et en leur donnant des coups de pied pour les retourner.
Ils disent qu'ils font cela pour remuer le tas et éviter que les serpents du dessous n'étouffent, et « parce qu'ils sont trop bêtes et qu'ils s'étoufferaient les uns les autres si on ne les aidait pas. » Argument totalement ridicule pour Amarello : « Si les serpents s'étouffent, ce n'est pas parce qu'ils sont stupides, c'est parce que des gens les ont forcés à être enfermés dans un endroit où ils sont beaucoup trop nombreux, et qu'ils s'écrasent les uns les autres par manque de place ! »
Généralement, c'est à ce moment-là que les serpents à sonnette commencent vraiment à faire du bruit en agitant leurs queues. Ce bruit caractéristique, que l'on prend souvent comme une menace, est tout simplement un réflexe de peur que le serpent a lorsqu'il se sent menacé par un danger. « Lorsqu'ils pensent que la mort est imminente, que quelque chose les met en danger, ils font vibrer leurs queues », explique Amarello.
Ce bruissement sourd pourrait se traduire par le cri d'épouvante de plusieurs milliers de reptiles qui hurleraient en même temps « J'ai peur ! Pitié, sortez-moi d'ici ! À l'aide ! » « Quand ils sont dans les fosses, tous empilés les uns sur les autres, ils agitent leurs queues et font retentir leur sonnette, provoquant un vacarme qui couvre tout le reste ».
Le bruiteur qui se trouve au bout de la queue de ces reptiles est en fait un avertisseur sonore qu'ils utilisent lorsqu'ils se sentent menacés « Cela ne signifie pas 'Je vais t'attaquer', cela veut dire ' J'ai peur. Ne marche pas à côté de moi.'
Ce bruit, c'est des milliers de serpents qui hurlent de terreur. » Puis, au bout d'un moment, une odeur étrange, très forte, monte dans les airs. Il s'agit d'une phéromone que les serpents produisent lorsqu'ils se sentent vraiment menacés et stressés, pour prévenir les autres. On imagine ce que cela représente lorsque des milliers de serpents produisent cette phéromone à l'unisson… Amarello, qui y a assisté, explique que pour elle, cette odeur était encore pire que de voir les serpents exécutés sous ses yeux :
« Pour moi, c'était terriblement révoltant, parce que je sais très bien ce que cette odeur signifie pour eux. À ce stade, les serpents savent très bien qu'ils sont aux portes de la mort. Cette phéromone, c'est un ultime cri de désespoir, quelque chose pour prévenir les autres serpents qu'il y a un danger imminent et mortel. L'odeur était extrêmement forte. »
Puis, certains serpents sont sortis pour être apportés dans une zone prétendument « éducative », à destination des enfants et de leurs parents. « Les organisateurs de roundups mettent en avant le fait qu'ils éduquent le public à propos des serpents, mais c'est plus un prétexte pour une sorte de spectacle », explique Amarello, qui s'occupe elle-même de la section d'éducation pour l'organisation de protection des serpents ASP.
« Ils forcent les reptiles à mordre des ballons, ils les poussent à attaquer pour montrer la manière dont ils frappent leurs cibles… »
Ces soi-disant experts des serpents les frappent à coup de bâton jusqu'à ce que l'animal adopte une posture de repli, en se roulant en boule. Lorsqu'ils sont dans cette position, ils les prennent à mains nues pour impressionner un public ébahi par leur « courage » et montrer qu'ils peuvent dompter les serpents. Enfin, les serpents arrivent à leur destination finale : la fosse de mise à mort. Pour cela, les bourreaux n'y vont pas par quatre chemins. La méthode est la décapitation, à la machette…
Une mort extrêmement cruelle, affirme Amarello, parce que cela ne les tue pas instantanément ! « Décapiter un reptile est probablement la manière la plus inhumaine de le mettre à mort, explique-t-elle. Et ce, notamment à cause de leur système nerveux : Comme les serpents ont un métabolisme très lent, ils restent vivants et conscients, et ils continuent à agoniser pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures après la décapitation. Et on voit bien cela lorsqu'on les voit les tuer : la bouche continue à essayer de respirer, tandis que les corps continuent à bouger. »
Décapités, les animaux continuent encore à vivre et à agoniser lentement, parfois pendant plusieurs heures. Après la décapitation, les corps des serpents sont regroupés avant d'être éviscérés, puis écorchés. Concrètement, il s'agit de dépouiller les animaux en arrachant la peau écailleuse, tout en tirant la chair. Les organisateurs encouragent alors le public à participer, y compris les enfants.
Pour Jo-Anne McArthur, photojournaliste auteur du documentaire We Animals, il s'agit de l'un des éléments les plus glauques de cette fête macabre. « Les enfants peuvent écorcher les animaux, puis tremper leurs mains dans le sang, et faire des empreintes de leurs mains avec le sang sur un mur en écrivant leur prénom à côté », raconte la photographe à The Dodo.
« C'est vraiment glauque. Et les parents encouragent les enfants, en disant 'Allez tire ! Tire fort ! Salis-toi les mains, n'aie pas peur !' » Les peaux de serpents sont ensuite transformées en bottes, porte-monnaie, et autres bibelots qui seront vendus aux touristes. Chaque festival de « roundup » présente ses propres pratiques, rites et traditions. Si les us et coutumes peuvent varier selon les différents États, un point commun subsiste : la cruauté incroyable dont ces gens sont capables à l'encontre de ces animaux perçus comme « méchants ».
Dans l'Oklahoma, par exemple, ces événements attirent beaucoup moins de monde qu'au Texas, et les décapitations de serpents se font en général à l'abri du regard du public. En revanche, il y existe d'autres pratiques, encore plus cruelles selon Amarello. « Ils balancent les serpents dans un congélateur, jusqu'à ce qu'ils soient incapables de bouger, car ce sont des animaux à sang froid, explique-t-elle. Ensuite, ils profitent de leur immobilité pour coudre leurs bouches. »
Une fois les bouches des serpents cousues, les organisateurs peuvent passer les animaux au public, afin qu'ils puissent les manipuler sans crainte d'être mordus. Les gens peuvent poser pour des photos, jouer avec, mettre les serpents à sonnette sur leurs genoux… Le pire, c'est qu'il existe des lois de protection contre la cruauté à l'encontre des animaux, et ce genre de pratique enfreint clairement ces lois.
Mais personne ne fait rien, d'abord parce que l'opinion publique est beaucoup moins sensible au sort des serpents que des autres animaux, ensuite parce que cela plaît à certaines personnes, et rapporte beaucoup d'argent. Pourtant, ces animaux pourraient être mis en danger si ce genre de pratique devait perdurer.
En effet, les serpents sont tués par milliers lors de ces événements festifs, et cela pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur les populations sauvages de serpents à sonnette. Il se trouve que les effectifs sont en déclin dans certaines régions, ce que certains jugent comme étant directement imputable à ce type de festivals traditionnels. Malheureusement, il n'existe aucun moyen de savoir le nombre exact de serpents massacrés au cours de ces fêtes, puisque les organisateurs ne les comptent pas, mais les pèsent au kilo.
Pourtant, de nombreux scientifiques s'accordent à dire que de tels massacres inutiles, perpétrés sur des populations d'animaux déjà fragiles, ne peuvent que faire du mal aux écosystèmes. Crédit photo : Jo-Anne McArthur/We Animals De nombreuses voix commencent à s'élever, même si ce genre de pratique inhumaine a lieu depuis des années, dans l'indifférence la plus totale. Si ce genre de pratique vous révolte, vous pouvez signer cette pétition visant à y mettre fin, ou encore faire un don à l'ASP.
Enfin, n'oubliez pas de partager cet article et d'en parler autour de vous pour que ce massacre que peu de gens connaissent ne soit plus perpétré dans l'indifférence.
En France il y a aussi les fêtes où les blaireaux sont déterrés puis tués.
je découvre que le reptile est encore vivant lorsqu'il a la tête tranchée, et qu'il agonise longtemps
F
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