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Maltraitance

Publié à 17:34 par fandeloup Tags : sur homme travail mort animaux animal
Maltraitance

Maltraitance à l'abattoir du Vigan: le principal prévenu condamné à 8 mois de prison avec sursis

La décision était attendue dans ce procès emblématique des cas de maltraitance en abattoirs. Le principal prévenu condamné dans le procès de l'abattoir du Vigan dans le Gard.

L214 - Le principal prévenu du procès emblématique des cas de maltraitance survenus à l'abattoir bio du Vigan dans le Gard et révélés par l'association

L214 a été condamné ce vendredi 28 avril à huit mois de prison avec sursis et 600 euros d'amende par le tribunal correctionnel d'Alès. Marc Soulier, contre qui le procureur avait requis un an de prison avec sursis et 3400 euros d'amende, s'est aussi vu interdire d'exercer en abattoir pendant cinq ans.

Ses deux co-prévenus, également employés de l'établissement et contre lesquels des peines de 150 et 600 euros d'amende avaient été requises, n'ont en revanche pas été condamnés en raison de la prescription frappant les faits qui leur étaient reprochés, a jugé le tribunal. La communauté de communes du Pays viganais, qui gérait l'abattoir, a été condamnée à 3500 euros d'amende, contre 6000 euros demandés par le procureur Nicolas Hennebelle.

"La prescription a été reconnue pour deux des employés, c'est logique puisque les vidéos (diffusées par L214) n'étaient pas datées et huit mois de prison avec sursis pour Marc Soulier, ça reste conforme aux peines prononcées pour des cas de maltraitance similaires envers les animaux", a réagi auprès de l'AFP Claire Stazorinski, présidente de l'Alliance anti-corrida, partie civile au procès.

"Les véritables responsables ne sont pas là" "Mais les véritables responsables ne sont pas là, les employés n'avaient aucun garde fou. On n'a jamais vu le directeur qui n'a pas été inquiété, ni les services vétérinaires qui doivent impérativement contrôler ce qui se passe dans les abattoirs", a-t-elle regretté.

L'affaire avait éclaté en février 2016 avec la diffusion des images choc par l'association L214, fondée par un couple de "vegans" qui militent contre la consommation de tout produit animal, et plus particulièrement de viande. Ces images tournées en caméra cachée -une méthode contestée par la défense lors du procès des 23 et 24 mars- montraient des animaux mal étourdis, égorgés ou recevant des coups répétés à la matraque électrique et avaient immédiatement suscité une vague de réprobation.

"Ce procès et votre décision seront une étape importante dans le débat sur la protection animale", avait déclaré au tribunal le procureur de la République d'Alès Nicolas Hennebelle lors de l'audience, qui avait porté en grande partie sur les conditions de travail dans les abattoirs et sur les conditions de mise à mort des animaux.

"On vit la mort cinq jours sur sept", avait notamment témoigné Marc Soulier, âgé de 24 ans et entré à 15 ans à l'abattoir du Vigan comme apprenti boucher. Pour expliquer son attitude, le jeune homme a mis en cause "les cadences" imposées, "les surcharges de travail".