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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Ces photos de bébés paresseux rappellent le besoin de les protéger Dans son nouveau livre intitulé Slothlove, la photographe Sam Trull nous fait découvrir les coulisses d'un sanctuaire pour paresseux au Costa Rica.
Âgé de quelques mois, Kermie, un paresseux à deux doigts, développe ses compétences en escalade. Malgré leur large sourire, les paresseux (pantouflards câlins au poil hirsute du royaume animal) sont en danger.
Les six espèces qui vivent en Amérique centrale et en Amérique du sud sont soit menacées d'extinction, soit en net déclin, en raison de l'invasion ou de la destruction de leur habitat. La photographe et protectrice des primates Sam Trull a consacré plusieurs années à la description de ces charismatiques habitants des arbres.
« J’ai déménagé au Costa Rica afin de travailler aux côtés des primates, puis j'ai rencontré mon premier paresseux », et on connaît la suite, explique-t-elle. Dans un refuge géré par l'association américaine à but non lucratif Kids Saving the Rainforest, Sam Trull a participé aux soins de nombreux bébés paresseux orphelins ou abandonnés, dont la plupart sont ensuite relâchés dans la nature. Tout au long de son expérience, elle a rendu compte de son travail à travers ses photos, publiées dans son premier livre intitulé Slothlove. Dans la pouponnière gérée par l'association Kids Saving the Rainforest, Kermie, Ellen et Pelota, paresseux à deux doigts, se pelotonnent les uns contre les autres.
Comment vous êtes-vous intéressée à la photographie ?
Je travaillais en Afrique de l'ouest pendant un certain temps et j'avais un appareil photo numérique basique : c'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'exercer. Lorsque vous découvrez un autre pays, tout vous paraît photogénique, et c'est comme ça que je me suis mise à prendre des photos de tout ce que je croisais. À mon retour en Caroline du Nord, je me suis lancée dans la photographie de familles et de mariages, et des photo-reportages pour quelques journaux. Par la suite, j'ai déménagé au Costa Rica avec Kids Saving the Rainforest, où j'ai commencé à travailler dans un centre de soins pour animaux sauvages.
Âgé d'un mois, ce paresseux à trois doigts répondant au prénom de Monster joue avec la tige d'un hibiscus, l'un de ses péchés mignons.
Qu'est-ce que ça fait de travailler auprès des paresseux après avoir passé autant de temps aux côtés des primates ?
Je suis tout bonnement tombée amoureuse et me comportais en maman de substitution. Puisque j'avais souvent mon appareil photo sous la main, je me suis mise à prendre des photos d'eux. J'en suis venue à les aimer et à les respecter, à tel point que j'ai voulu tenter de les sauver. Ma première motivation consistait à sensibiliser les gens au sujet des paresseux, car il y a énormément de fausses informations qui circulent. J'entends des choses insensées, telles que « les paresseux ne sont jamais stressés », ce qui est absolument faux.
C'est peut-être dû à cela que les paresseux ne sont pas très respectés. De nombreuses personnes ne réalisent pas qu'être renversé par une voiture, attaqué par un chien ou se retrouver coincé dans des fils électriques sont des menaces particulièrement dangereuses. Les gens pensent simplement que les paresseux sont mignons, câlins et ne ressentent jamais le stress ; ils prennent donc des selfies avec eux, ne s'imaginant pas une seconde que le paresseux est contrarié.
Mon petit chouchou est un paresseux à trois doigts prénommé Monster. Nous l'avons accueillie quand elle n'avait que deux semaines et elle était comme hystérique. C'était une minuscule boule de poils que nous avons trouvée alors qu'elle traversait la route et elle n'arrêtait pas de pleurer. La première nuit, j'étais incapable de la calmer ; je l'ai tenue dans mes bras, j'ai marché avec elle... mais impossible de la tranquilliser.
Je n'en ai pas dormi de la nuit. Le lendemain matin, un des autres bénévoles est venu et a demandé comment allait le nouveau bébé paresseux. Je lui ai répondu : « ce paresseux est un petit monstre ! » et c'est de là que son nom est venu, ce qui me semble fou désormais puisqu'il s'agit de l'animal le plus adorable qui ait jamais existé.
Tout au long du livre, je parle de Monster et des origines de son prénom ironique, mais le livre a été publié avant qu'elle ne soit relâchée dans la nature. Elle a maintenant deux ans et demi, a été libérée et se porte comme un charme. Comme pour tous les paresseux que nous avons relâchés, nous la suivons au moyen d'un collier émetteur, grâce auquel nous voyons comment ils se portent.
Nous étudions différents aspects de leur comportement et apparemment elle n'a jamais été aussi heureuse ! Nous avons fondé le Sloth Institute of Costa Rica (« Institut pour les paresseux du Costa Rica ») en 2014 et il s'est considérablement développé depuis. Notre principal objectif consiste à remettre en liberté les paresseux élevés par les humains car il s'agit là d'un processus long et fastidieux.
Nous avons également entrepris des recherches comportementales sur les paresseux dans leur habitat naturel, au cours desquelles nous avons pu constater qu'ils sont en pleine forme ; cela nous permet d'obtenir toutes sortes d'informations afin de les préserver des conséquences négatives que peuvent avoir sur eux les humains.