Thèmes

humour maison bonne enfants société fille sur éléments rouge pouvoir

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

déesse vivante

Publié à 17:38 par fandeloup Tags : maison bonne enfants société fille sur éléments rouge
déesse vivante

LE NÉPAL CÉLÈBRE TRISHNA SHAKYA, 3 ANS ET NOUVELLE «DÉESSE VIVANTE»

Au Népal, une fillette de 3 ans a été choisie pour devenir «Kumari», l'incarnation de la déesse hindoue Taleju.

Des prêtres hindous ont intronisé jeudi une fillette népalaise de trois ans nouvelle «déesse vivante» de Katmandou, selon une tradition multiséculaire, et l'ont emmenée dans un palais où elle devra rester jusqu'à sa puberté.

Vêtue d'une robe rouge, la nouvelle «Kumari» - considérée comme l'incarnation de la déesse hindoue Taleju - a été emmenée de la maison de sa famille jusqu'au Durbar Square, place historique de Katmandou qui porte encore les cicatrices du séisme de 2015.

Dans les bras de son père, Trishna Shakya a été portée à la résidence où elle restera cloîtrée jusqu'à ses premières règles. Elle ne pourra en sortir que quelques fois par an à l'occasion de fêtes religieuses - et toujours portée, car ses pieds ne doivent pas fouler le sol impur.

«Mes sentiments sont partagés. Ma fille est devenue la nouvelle Kumari et c'est une bonne chose. Mais il y a aussi de la tristesse à savoir qu'elle va être séparée de nous», a déclaré son père Bijaya Ratna Shakya. Cette tradition multiséculaire, qui mélange éléments hindous et bouddhistes, était étroitement liée à la royauté qui a longtemps régné sur le Népal. Malgré l'abolition de la monarchie en 2008, le culte des Kumaris (mot provenant du sanskrit pour «princesse») a continué. Les défenseurs des droits des enfants sont très critiques vis-à-vis de cette coutume, qui prive selon eux les «déesses vivantes» d'enfance en les forçant à vivre coupées de la société.

En 2008, la Cour suprême du Népal a décrété que ces filles devaient recevoir une éducation, qui leur est désormais prodiguée à l'intérieur du palais. Les anciennes Kumaris ont témoigné des difficultés de réadaptation à la société après leur règne. Les Kumaris, filles prépubères de la communauté Newar, doivent répondre à de stricts critères, notamment physiques, comme un corps sans imperfection.

Même si une fille remplit toutes les exigences physiques, elle doit également prouver sa bravoure en évitant de pleurer devant le sacrifice d'un buffle. leparisien.fr