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la tension monte

Publié à 16:01 par fandeloup Tags : travail sur place
la tension monte

Lozère : la tension ne cesse de monter sur l'affaire du loup

Jusqu'où ira cette tension entre syndicats agricoles et les services de l'État ? C

e lundi soir, 23 juillet, un agriculteur a été arrêté. Les prélèvements sur les loups du parc animalier du Gévaudan, à Sainte-Lucie, ne se sont pas passés comme cela était prévu en ce lundi 23 juillet.

"J’avais pourtant rencontré dernièrement les quatre syndicats agricoles : la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs, le Coordination rurale et la Confédération paysanne. Le jour d’après, la Fédération nationale de défense du pastoralisme", indique la préfète Christine Wils-Morel.

"Je leur avais dit que le préfet coordinateur du plan loup, Stéphane Bouillon, ne les autorisait pas à obtenir des prélèvements sur les loups et je ne voulais pas qu’ils viennent sur place , pour que les agents fassent leur travail tranquillement."

Un gendarme heurté par un tracteur Pourtant, les syndicats agricoles ne l’ont pas entendu de cette oreille. La confiance n’existe plus dans les services de l’état et ils soupçonnent qu’un loup du parc animalier se soit évadé en 2016. Ce qui expliquerait les traces relevées de poils et d’urine d’un loup de lignée balte par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage en juin dernier.

Résultat, la tension est montée dans la soirée quand les journalistes sont partis. Le président de la Coordination rurale, Hervé Sapet, a même été arrêté par la gendarmerie le soir-même, après "avoir heurté un fonctionnaire de l’État à bord de son tracteur", selon la préfète, et d’ajouter : "Il y avait les agents assermentés pour les prélèvements, le vétérinaire des sapeurs-pompiers de Paris, la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des population, des gendarmes, des agents de la préfecture. Je pense que cela offrait des conditions pour de sérieux prélèvements."

Des "conditions" pourtant pas assez favorables pour que les syndicats soient rassurés. "Nous exigeons que deux prélèvements identiques pour chaque loup, faits en présence de témoins, soient analysés par deux laboratoires différents", précisent la FDSEA et les JA.

La mobilisation continue pour les agriculteurs Or, pour le moment, seul le laboratoire Antagene va analyser les échantillons de sang et de poils prélevés sur 15 loups, soit 80 % de l’effectif du parc scientifique de Sainte-Lucie ; l’altercation mettant un terme à cette opération. Mais c’est largement suffisant pour avoir une cartographie génétique des loups du parc, selon la représentante de l’État. En attendant les résultats - dans quelques semaines -, les agriculteurs poursuivent leur combat.

La FDSEA et les JA se mobiliseront devant les grilles de la préfecture, à Mende, ce jeudi 26 juollet à 10 h, et demandent dès à présent "la fermeture définitive" du parc scientifique de Sainte-Lucie.