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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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tristesse

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Le déchirant cri d’alarme des parents d’Adrien, poignardé à mort

 Adrien Perez, 26 ans, a été tué d’un coup de couteau en plein cœur, le 29 juillet.  Leur garçon de 26 ans a été tué alors qu’il protégeait des amis qui se faisaient agresser. Ses parents crient leur douleur et interpellent les pouvoirs publics pour que ce drame ne se reproduise pas. Ce sont des parents brisés par le chagrin, mais aussi en colère, qui ont décidé de témoigner après la mort injuste de leur fils, Adrien.

Le 29 juillet, ce jeune homme sans histoire, apprécié de tous, a été tué d’un coup de couteau en plein cœur, devant le « Phoenix », une boîte de nuit de Meylan (Isère), dans la banlieue de Grenoble.

Adrien Perez était venu fêter ses 26 ans dans cette discothèque avec des amis. Dans la soirée, une jeune femme du groupe a été importunée par plusieurs individus. Puis, à la sortie de l’établissement, Adrien s’est interposé pour défendre Thibault, son meilleur copain, agressé par les mêmes hommes.

« Il est mort en héros », clame aujourd’hui Bruno et Patricia Perez, ses parents, qui veulent dénoncer cette violence aveugle, gratuite, qui brise des vies, des familles.

Trois hommes ont été arrêtés. Parmi eux, deux frères, Younes, 20 ans, mis en examen pour « meurtre » et Yanis, 19 ans, pour « tentative de meurtre » sur un copain d’Adrien, qui a été gravement blessé aux poumons. Tous deux ont été écroués. L’annonce de la mort de votre fils dimanche a été pour vous un terrible choc…

Patricia Perez (en pleurs). Adrien, c’était ma fierté, mon trésor, mon bonheur. Ils nous l’ont enlevé, ils nous l’ont pris. Ils ont brisé notre vie. Ils ont brisé une famille entière. Ils ont brisé des amis. Adrien, c’était mon petit, mon bébé, que je ne verrai plus. Chaque fois qu’il quittait la maison, je lui disais : « Fais attention à toi ». Et il me répondait : « T’inquiète maman, que veux-tu qu’il m’arrive ? ».

Les malheurs n’arrivent pas qu’aux autres. La preuve. Aujourd’hui, c’est nous qui sommes touchés dans notre chair. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont fait ça. C’est impardonnable. Je les hais. Je le dis du plus profond de mon cœur.

Le geste de votre fils, qui est intervenu pour défendre son meilleur copain, vous a surpris ?

Patricia Perez. Non. C’est Adrien. Cela fait partie de son éducation. On ne peut pas rester brinquebalant devant l’agresseur de quelqu’un. Que ce soit son meilleur ami ou un passant. Ce n’est pas possible. Ce serait inhumain de ne pas porter secours. Et mon petit n’était pas comme ça. Oui, il est mort en héros.

- Adrien Perez a été tué le 29 juillet dernier devant la boite de nuit « Le Phoenix », à Meylan (Isère)

Pour vous, son agresseur avait l’intention de tuer ?

Bruno Perez. Evidemment. Mon fils a été tué d’un coup de couteau en plein cœur. Lorsqu’on vise le cœur, c’est une volonté de tuer. C’est un meurtre. Ils n’ont pas essayé de viser un bras ou une jambe. Et puis que faisaient ces gens avec des couteaux dans une boîte de nuit ? Ma vie s’est arrêtée dimanche avec la mort de mon fils. Adrien avait tout pour réussir sa vie. Il avait décroché une licence à l’université Joseph-Fourier de Grenoble. Depuis deux ans, il travaillait pour Clauger, une société lyonnaise spécialisée dans le froid industriel et le traitement d’air. Il était apprécié par tous ses collègues. Lorsqu’ils ont appris sa mort, beaucoup ont pleuré. Adrien, c’était un très bon garçon, gentil, pas agressif. Il avait toujours le sourire. Il était tout le temps de bonne humeur. Il faisait rire tout le monde. Nous voulons que ses obsèques soient publiques. Tous ceux qui le veulent peuvent venir y assister vendredi, à l’église Saint-André de Grenoble à 14h30.

Vous dénoncez ces drames qui se succèdent, avec le sentiment que rien ne change…

Bruno Perez. Plusieurs jeunes ont été tués ces dernières années dans l’agglomération grenobloise. Il y a des marches blanches, et puis ça recommence. Il y a une minorité ultra-violente, des racailles, qui terrorisent les pauvres gens. Et on a l’impression que l’Etat ne fait rien. C’est une violence sans fin.

Patricia Perez. Je crie ma révolte. Ça suffit. Stop ! Aujourd’hui, c’est nous. Et demain qui encore ? Je ne veux pas faire de politique. Je parle en tant que maman. Une maman à qui on vient d’enlever son enfant. Je veux que ça cesse. J’en appelle à tous les politiques, de tous bords. Faites quelque chose. Notre pays sombre dans la violence. Il faut arrêter ça. Sauvez nos enfants, bon sang ! Sauvez nos enfants !