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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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horreur

Publié à 16:06 par fandeloup Tags : homme sur société mort cadre base
horreur

«Oh mon dieu… Oh mon dieu…»

Un homme a filmé en direct l’effondrement d’une partie d’un pont autoroutier, mardi 14 août, à Gênes, dans le nord-ouest de l’Italie. Au loin, à travers la pluie d’orage qui s’abat sur la ville, une pile du viaduc s’effondre, emportant avec elle un pan du tablier.

Au moins 30 morts

Selon le secrétaire d’Etat italien aux Transports, qui s’est exprimé en direct sur la chaîne d’information en continu Sky TG24, « il y au moins 30 morts ». « Au moins une vingtaine de voitures » ont été accidentées. Par conséquent, « le bilan peut s’aggraver ».

Construit à la fin des années 1960, le viaduc autoroutier était long de 1 182 mètres et se situait à une hauteur comprise entre 45 et 55 mètres au-dessus du sol. À l’origine du drame de Gênes, un pont conçu sur des erreurs de calcul La fragilité du pont de Gênes, qui s’est écroulé ce mardi 14 août, faisant au moins 30 morts, était connue : un pont jumeau s’est effondré au Venezuela, en 1964.

« Le pont Morandi est une erreur d’ingénierie ! ».

Il y a deux ans, Antonio Brencich, professeur d’ingénierie à l’université de Gênes alertait déjà les pouvoirs publics sur le viaduc de Morandi (Italie), qui s’est écroulé ce mardi 14 août, ce qui a causé le mort d’au moins 30 personnes. Trop rigide, trop coûteux en entretien et surtout, construit sur la base d’une série d’erreurs de calculs, l’édifice cumulait les vices.

« Tôt ou tard, il faudra reconstruire le pont Morandi car le coût de la manutention est supérieur à celui d’une reconstruction totale », estimait encore Antonio Brencich. Selon cet universitaire, les coûts de manutention représentaient déjà 80% du montant global de sa construction à la fin des années 90. Quelques heures après la catastrophe, les propos d’Antonio Brencich ont la saveur âcre d’une épouvantable prédiction, notamment en ce qui concerne les erreurs de calcul probablement à l’origine de l’effondrement du pont. Effroyable mais vrai, l’ingénieur Riccardo Morandi s’était déjà trompé en projetant une structure identique dans la baie de Maracaibo au Vénézuela, en 1959. Deux ans après son inauguration, le pont s’était effondré, le pétrolier Exxon s’étant coincé dans la travée la plus basse. Bilan : cinq morts. Malgré cet échec dramatique, Riccardo Morandi est chargé par le gouvernement italien de construire un pont à Gênes, ville natale de Christophe Colomb. Le viaduc dit Morandi est inauguré en 1967. Un autre édifice construit sur le même modèle en Libye, terminé en 1971, est toujours ouvert à la circulation. Le pont de Gênes a dû être consolidé dans les années 90 en raison de défaillances structurelles.

« Des câbles en acier ont été posés pour renforcer la structure afin d’éviter un effondrement partiel », remarque aujourd’hui Antonio Brenchich. Depuis quelques mois, des travaux de consolidation étaient en cours. Un pont roulant pour le levage des matériaux avait été installé et des câbles d’acier posés. « Les travaux et l’état du viaduc étaient sous observation, les risques d’effondrement avaient été écartés », se défend Autostrade, la société de manutention privée des autoroutes italiennes, après cette catastrophe qui remet en cause l’état réel des infrastructures transalpines.

Installations obsolètes

« Nous avons un vaste problème de remise à neuf des infrastructures qui sont devenues obsolètes. A cela s’ajoute le problème de la maintenance et de la répartition des compétences au niveau de la gestion de la manutention », notait récemment Amedeo Genedani, président de Unatras, la confédération des transporteurs. La situation est d’une telle gravité que de nombreuses sociétés spécialisées dans la construction de ponts préfèrent jeter l’éponge, en raison d’un manque de moyens.

« Il y a un problème au niveau des fonds qui se répercute sur toute la construction car il faut réduire les coûts tout au long de la filière. Ce mécanisme pervers remet en question la sécurité et la prévention », assurait l’an dernier Massimo Ferrarese, patron de la société de construction INVIMIT. Le discours est clair : les maigres fonds alloués par l’état dans le cadre des appels d’offre impliquent l’utilisation de matériaux peu adéquats. Difficile de donner tort à cet ingénieur compte tenu du nombre d’accidents enregistrés durant les quatre dernières années : pas moins de huit ponts, dont trois en Sicile et un au nord du pays, se sont écroulés.

« Il faut être réaliste, sans infrastructures, le pays est bloqué. Il faut dresser une liste des grandes priorités et agir vite pour moderniser le pays et éviter les catastrophes », note pour sa part Sergio Soffiatti, responsable de Confartigianato Trasporti, la confédération des transporteurs de marchandises.

https://youtu.be/Wn6uN6ehQq0