sourire sur fond animaux neige nature
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)
horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien
· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables
Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
En Arctique, la banquise fond et de nouvelles espèces apparaissent En Arctique, du fait de la réduction de la banquise, les scientifiques observent de nouveaux croisements d’animaux.
Exemple : le pizzly, un mélange entre l’ours blanc et l’ours brun. De Rédaction National Geographic Au large de la côte nord de l’île de Baffin, au Canada, le soleil de juin transforme la neige et la glace en des mares limpides, couleur turquoise. La couverture de glace pérenne de l’Arctique s’est rétrécie comme peau de chagrin.
Avec le réchauffement climatique, les espèces végétales et animales du sud de l’Arctique ont commencé à se déplacer vers le nord, rencontrant d’autres espèces. Résultat : elles se reproduisent entre elles, créant ainsi de nouvelles espèces. Selon Brendan Kelly, biologiste à l’université de l’Alaska à Fairbanks, cette tendance ne fera que s’accélérer.
À mesure que l’habitat de la faune arctique se rétrécit (selon les prévisions, la banquise va encore perdre dix fois sa superficie d’ici aux années 2050), des espèces variées seront amenées à avoir des contacts plus étroits que jamais. « Il pourrait se produire un brouillage important des gènes dans tout l’océan Arctique », pense Brendan Kelly. Pour des raisons que les scientifiques ne comprennent pas encore, les mammifères marins ont eu tendance à conserver le même nombre de chromosomes – une condition essentielle à l’hybridation – alors qu’ils se diversifiaient en espèces ou même en genres différents.
« Vous vous retrouvez par conséquent avec des animaux dont vous auriez dit qu’ils appartenaient à des genres différents, mais qui peuvent en réalité avoir une progéniture hybride fertile, détaille Brendan Kelly. Par exemple, nous classons dans des genres différents les phoques du Groenland et les phoques à capuchon, mais nous les avons vu se reproduire ensemble à l’état sauvage. »
Le pizzly – croisement entre l’ours blanc et l’ours brun – parcourt déjà l’Arctique. Des études génétiques montrent que les ours blancs ont commencé à diverger des bruns au cours des 500 000 dernières années. Le réchauffement climatique menace de réunir les deux espèces.
« Il ne s’agit pas simplement d’un changement écologique, affirme Kelly. Il s’agit d’un changement évolutionniste – profondément accéléré. » Le résultat final, conclut-il, pourrait être une perte énorme et irréversible de diversité génétique. Si tel n’était pas le cas, la faune de l’Arctique serait malgré tout en difficulté. « Nous changeons l’habitat si rapidement que, même si la faune disposait de la diversité génétique nécessaire pour réagir, elle n’en aurait peut-être pas le temps. »
Pour certaines espèces emblématiques, l'ampleur de la fonte de la banquise dans les années à venir conditionnera la survie ou l’extinction. Dans le numéro de janvier 2018 du magazine National Geographic, retrouvez un reportage en Arctique sur la banquise en net recul.